Après deux journées d’UEFA Champions League, l’Antwerp est toujours scotché à la dernière place de son groupe avec 0 point. Et si le problème était… Mark van Bommel ? Le Néerlandais n’a jamais gagné en C1 en tant que coach.
Etrillé par le Barça, l’Antwerp pensait avoir fait le plus dur à la mi-temps du match contre le Shakhtar en menant 2-0. Mais les Ukrainiens ont sorti les dents en deuxième période pour renverser une situation bien mal embarquée et finalement s’imposer 2 à 3. Toujours pas de victoire pour les Anversois mais également pour leur coach, Mark van Bommel.
Le Néerlandais espérait certainement décrocher sa première victoire dans la plus prestigieuse des coupes d’Europe mais il n’en fut rien. Son compteur reste donc bloqué à 0 en 11 matchs déjà joués avec, outre l’Antwerp, Wolfsburg et le PSV Eindhoven. Un bilan assez catastrophique alors que le Great Old aimerait que l’ancien international des Oranjes soit la solution et non le problème. L’ex-joueur du Bayern Munich, du Barça ou encore de l’AC Milan est-il taillé pour la C1 ?
Trois campagnes ratées ?
C’est en 2018 que Mark van Bommel a démarré sa carrière de coach principal en prenant en main la destinée du PSV Eindhoven. Après un barrage réussi contre le BATE Borisov avec deux victoires en autant de match, le club néerlandais arrivait dans les poules de l’UEFA Champions League avec confiance mais héritait d’un groupe compliqué : Barça, Inter et Tottenham. Le bilan était sans appel au bout des six rencontres avec 2 partages pour 4 défaites.
Trois ans plus tard, Van Bommel rebondissait à Wolfsburg, en Bundesliga, dans un club qualifié d’office pour les poules de la C1. Avec le RB Salzbourg, Séville et le LOSC, Mark van Bommel héritait d’un groupe plus qu’abordable. Cependant, après trois journées, son bilan était de 2 partages et 1 défaite. Quelques jours plus tard, le Néerlandais était viré, conséquence de son début de saison raté.
Avec déjà deux défaites en deux matchs et une double confrontation à venir contre le FC Porto, le spectre d’une nouvelle campagne complètement ratée en UEFA Champions League se profile à l’horizon et l’étiquette d’homme incapable de gagner en C1 est toute prête à être collée dans son dos.
L’Europe, la marche trop haute ?
Si Van Bommel a su aller décrocher le titre de champion l’an dernier, les dirigeants espéraient évidement qu’il soit capable de replacer également le Matricule 1 sur la carte de l’Europe après l’avoir fait en Belgique. Mais force est de constater que pour le moment, le Néerlandais s’en montre incapable avec pourtant un noyau qui devrait être capable de rivaliser. La gestion du match contre le Shakhtar est peut-être un indice qui pousse à penser que le coach et l’Europe ne sont pas faits pour vivre ensemble.
En élargissant le champ de vision pour s’intéresser également à l’Europa League, on remarque que les résultats du coach de l’Antwerp ne sont guère meilleurs en réalité. Après avoir qualifié le PSV pour la phase de poules lors de la saison 2019-2020, il a été incapable de faire passer l’hiver au chaud aux champions d’Europe 1988.
L’an dernier, c’est en Conference League qu’il était engagé avec l’Antwerp, à partir du deuxième tour de qualification. Le FC Drita et Lillestrøm ont été aisément écarté mais Mark van Bommel n’a pas su trouver la bonne formule pour venir à bout des Turcs d’Istanbul Basaksehir lors des barrages. En a résulté une élimination et, de facto, une fin de parcours européenne un peu prématurée compte tenu des ambitions anversoises.
Faut-il s’en étonner ? De la part d’un coach capable de perdre un match par forfait après avoir effectué 6 remplacements au lieu de 5 lors d’un match de coupe avec Wolfsburg ou, avec l’Antwerp, d’oublier d’inscrire un joueur important de son noyau sur son listing Champions League tout en reprenant des joueurs sur qui il ne compte plus, probablement pas…
