Le tournoi de Roland Garros 2024 s’annonce une fois de plus comme l’un des événements les plus attendus de l’année dans le monde du tennis. Ce tournoi emblématique, qui se déroule sur la terre battue Parisienne, est riche en histoire et anecdotes passionnantes. Découvrez les sept choses que vous ne savez probablement pas sur Roland Garros, de ses origines à ses secrets les mieux gardés, en passant par ses nouveautés.
Pourquoi le tournoi s’appelle Roland Garros ?
Le nom Roland Garros rend hommage à un héros de la Première Guerre mondiale. Pionnier de l’aviation française, il fut notamment le premier aviateur à traverser la Méditerranée en 1913. En 1928, le stade Roland Garros a été construit pour accueillir la Coupe Davis. Et c’est le nom de ce célèbre aviateur qui a été choisi par son ami, président du Stade Français et à l’origine de la création du stade, Émile Lesieur, afin d’honorer ce héros national. Et même si on pourrait le penser, Roland Garros n’a pourtant jamais été un champion de tennis Français.
Le court Philippe Chatrier : Un temple du tennis
Le court central de Roland Garros, le Philippe Chatrier, est l’un des lieux les plus emblématiques du tennis mondial. Rénové en 2020, il dispose désormais d’un toit rétractable, permettant de jouer malgré les intempéries. Le court porte le nom de Philippe Chatrier, ancien président de la fédération française de tennis et de la fédération internationale de tennis, qui a joué un rôle clé dans le développement du tennis en France et dans le monde.
Suzanne Lenglen : l’inspiration derrière le stade de Roland Garros
Suzanne Lenglen, dont le court porte aujourd’hui son nom, est une figure emblématique du tennis français. Surnommée « La Divine », elle a dominé le tennis féminin dans les années 1920, remportant pas moins de 247 tournois dont 81 en simple, avec notamment deux médailles d’or aux Jeux Olympiques. Souvent vêtue d’une longue jupe blanche plissée, sa grâce et son style de jeu agressif ont révolutionné le tennis féminin. En 1926, elle est devenue la première grande star internationale du tennis, ce qui a contribué à populariser Roland Garros à l’échelle mondiale.
Combien gagne le vainqueur de Roland Garros ?
C’est un total de 53,478 millions d’euros qui seront à partager cette année à Roland Garros 2024. Une hausse de 7,82% par rapport à l’édition précédente. Pour le vainqueur de Roland Garros 2024 homme et femme, c’est la modique somme de 2,4 millions qui sera remporté par les 2 nouveaux lauréats, contre 2,3 millions en 2023. Le finaliste perdant empochera lui 1,2 million d’euros. La plus petite somme s’élève à 20 000 euros, remporté par les éliminés lors du premier tour des qualifications.
Combien de spectateurs peut accueillir Roland Garros 2024 ?
En cumulant les 16 courts de Roland Garros, ce sont 38.401 places assises qui seront disponibles au plus grand bonheur des suiveurs de tennis. L’année dernière, ce sont 633.222 spectateurs qui ont assisté à la compétition porte d’Auteuil durant toute la durée du tournoi. Un score qui pourrait être dépassé dans cette édition 2024 dont toutes les places ont déjà été vendues.
Un 2e court couvert à Roland Garros ?
La météo a souvent joué des tours au tournoi de Roland Garros, causant de nombreuses interruptions durant les matchs. Après la mise en place d’un toit rétractable sur le court central Philippe Chatrier inauguré durant l’édition 2020, c’est cette année sur le court Suzanne Lenglen, 2ème court principal, qu’a été inauguré la mise en place d’un nouveau toit rétractable. Un toit aux allures de la fameuse jupe en soie légère et plissée de la grande Suzanne Lenglen, imaginé à l’époque par le couturier Jean Patou qui l’avait conçue spécialement pour elle. Un ballet avec dix danseuses, toutes vêtues de blanc, a été mis en place à l’occasion de cette inauguration avant le match entre Ugo Humbert et Lorenzo Sonego.
Pourquoi le trophée s’appelle la Coupe des Mousquetaires ?
Vous vous êtes peut-être toujours demandé pourquoi le célèbre trophée parisien se nomme “la coupe des mousquetaires” ? Ce nom rend hommage à quatre légendes du tennis français entre les années 1920 et 1930 : Jean Borotra, Jacques Brugnon, Henri Cochet et René Lacoste. Surnommés les « Mousquetaires », ils ont dominé le tennis mondial de l’époque, remportant à eux quatre une quarantaine de trophées, dont des Grand Chelem et 6 victoires consécutives en Coupe Davis de 1927 à 1932. C’est d’ailleurs pour la finale en 1928 qu’est construit le stade de Roland Garros. C’est Philippe Chatrier, président de la Fédération française de tennis dans les années 80, qui soumit l’idée du nom de ce trophée afin de moderniser le tournoi français et rendre hommage à ces légendes du pays.
