Coupe du monde des clubs : n’en jetez plus, la Coupe est pleine !

Entre la FIFA et les confédérations continentales, c’est la surenchère, poussée par les 32 clubs les plus puissants qui se retrouveront du 14 juin au 13 juillet prochain aux États-Unis pour cette Coupe spectaculaire.

Entre le Suisse GIanni Infantino, patron de la Fifa, et le Slovène Aleksander Ceferin, boss de l’UEFA, on se rend coup pour coup depuis 2016 et leur arrivée au pouvoir.

Dernier coup porté par le premier, cette nouvelle Coupe du monde des clubs Fifa 2025 portée à 32 clubs, lesquels toucheront un joli pactole : environ 50 millions d’euros pour leur participation…

Et parmi ces 32 clubs, on retrouvera 12 européens, dont certains rêvent toujours d’une compétition continentale qu’ils géreraient ensemble, loin de l’UEFA. Qui, dans l’ombre, poussait d’ailleurs ces clubs à se révolter contre l’UEFA en lançant cette Superligue ? Infantino, bien sûr. Cette menace a déjà poussé l’UEFA à modifier le système de ses coupes européennes, dont l’amateur d’émotion forte attend tranquillement qu’elles en reviennent à un système de coupe et d’élimination directe, après ce championnat tronqué où l’informatique départage les ex aequo semaine après semaine.

Un format de compétition simplissime : ça change de d’habitude

Mais revenons à cette Coupe du monde des clubs Fifa 2025, alors que la Coupe intercontinentale – pardon, Mondial des clubs – s’achève ce mercredi soir au Qatar entre le Real Madrid et les Mexicains de Pachuca.

Huit poules de quatre équipes ont été constituées pour ce nouveau format d’une compétition qui en sera déjà à sa 21e édition. Ah bon ? Déjà ?

Après cette phase de poule, les deux meilleurs vont en huitièmes de finale. Pour une fois, on a fait simple : pas de repêchage de troisièmes qui permet les arrangements entre amis et les calculs.

Le dimanche 13 juillet, à 15h heures locales, le coup d’envoi de la finale sera donné au MetLife Stadium de New York.

Pour le calendrier complet et l’achat de billets, nous vous renvoyons vers le site. Après tout, cette compétition concerne quelques joueurs belges.

Un jackpot pour le vainqueur

C’est durant l’été 2025, à l’heure où de nombreux joueurs aspirent à souffler et à préparer la saison suivante, que se tiendra cette nouvelle compétition.

Mais vu qu’il y a quand même 50 millions à prendre pour juste y participer, vous pensez bien qu’aucun dirigeant de club n’aurait refusé. On n’attire pas les mouches avec du vinaigre.

Le journal espagnol Marca a dévoilé pour sa part que le montant pour le vainqueur serait de 100 millions d’euros.

Douze clubs européens

Pour l’Europe, douze équipes – deux maximum par pays – participeront à cette aventure enchantée : les trois clubs vainqueurs des quatre dernières éditions de la Ligue des Champions : Chelsea, le Real et Manchester City ; neuf clubs choisis sur base du classement UEFA des quatre dernières années, à savoir le PSG, le Bayern Munich, le Borussia Dortmund, la Juventus et l’Inter, l’Atlético, Porto, Benfica, et Salzbourg.

Pour l’Amérique du Sud, on prend les quatre vainqueurs des quatre dernières Copa Libertadores, tous brésiliens (Palmeiras, Fluminense, Flamengo et Botafogo) plus les meilleures au classement Conmebol : les Aregentins de Boca Juniors et de River Plate.

Al-Ahly (Egy), Wydad Casablanca (Mar), ES Tunis (Tun) et Mamelodi Sundowns (AfS) seront les représentants africains. S’ajoutent quatre clubs d’Amérique du Nord et centrale (Monterrey, Pachuca et Club Leon (Mex),  Seattle Sounders (USA)) plus un cinquième invité parce que la compétition se déroulera aux États-Unis : l’Inter Miami. Quel hasard ! Al-Hillal (ArS), Urawa Red Diamonds (Jap),  Al Ain (UAE) et Ulsan HD FC (CdS) seront les quatre clubs représentant le Moyen-Orient et l’Asie et enfin Auckland City représentera l’Océanie.

Tenter de regagner l’intérêt des médias et des supporters

Cette Coupe du monde newlook, à 32 équipes, vise aussi à tenter de susciter l’intérêt, des médias en premier lieu, mais aussi des spectateurs. Si les premières éditions avaient vu des stades copieusement remplis, jusqu’à 45000 en moyenne en 2007, l’érosion a été très forte par la suite (moins de 20000 en moyenne parfois).

Pas sûr que le décalage horaire existant avec les États-Unis ne favorise beaucoup l’attrait pour cette compétition qui débutera par un passionnant Al Ahly FC – Inter Miami CF en match d’ouverture le 14 juin, à Miami.

Allez ! Vivement la Coupe du monde 2026. Même si, là aussi on assiste à une inflation des pays invités : 48 ! Comme à L’école des fans de Jacques Martin : tout le monde gagne. Sauf peut-être les footballeurs, dont les organismes sont de plus en plus sollicités.

Comment dit-on en italo-suisse et en slovène « trop de foot tue le foot » ?

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