Anthony Edwards tombeur de géants
La conférence Ouest des NBA Play-offs 2025 offre un scénario aussi inattendu qu’exaltant. En pleine ascension, Anthony Edwards a déjà renversé une légende en menant les Minnesota Timberwolves à une victoire convaincante contre les Lakers de LeBron James. À 23 ans, l’arrière explosif semble prêt à défier un autre géant : Stephen Curry et ses Golden State Warriors. Si l’histoire s’écrit dans son sens, Edwards pourrait faire tomber coup sur coup les deux icônes majeures de la NBA moderne.
Un premier exploit de taille : faire tomber LeBron
La série contre les Lakers a marqué un tournant dans la carrière du jeune Edwards. Face à un LeBron James toujours performant, malgré ses 40 ans, Minnesota a remporté la série 4-1. Le match 5 fut un véritable chef-d’œuvre. Edwards a inscrit 43 points, se montrant clutch, créatif et déterminant des deux côtés du terrain. James a tenu son rang avec plus de 26 points, 9 rebonds et 5 passes de moyenne. Mais cela n’a pas suffi face à une équipe des Wolves soudée et portée par un leader flamboyant.
Les Lakers, minés par les blessures de Dončić et Reaves, ont plié face à une dynamique plus fraîche, plus intense. Anthony Edwards s’est imposé comme un ‘franchise player’ dans le sens le plus complet du terme : décisif, inspirant, et surtout constant. Dans cette série, il a tourné à plus de 26 points, 8 rebonds et 5 passes en moyenne. Mais au-delà des chiffres, c’est la maîtrise du tempo et la lecture du jeu qui ont marqué les observateurs.
Anthony Edwards face à Steph Curry : le prochain monument à faire tomber ?
Le deuxième tour oppose désormais Minnesota à Golden State, mais les Warriors abordent cette demi-finale affaiblis. Leur meneur star, Steph Curry, est indisponible depuis une blessure à l’ischio-jambier gauche. Son retour est incertain, même si des sources évoquent une possible réapparition pour le match 6, prévu le 18 mai. D’ici là, Steve Kerr bricole une rotation élargie, faisant appel à 14 joueurs dans le match 3, un record en play-offs.
Malgré cela, les Warriors restent compétitifs grâce à l’expérience de Klay Thompson, la polyvalence de Draymond Green et la montée en puissance du jeune Jonathan Kuminga. Mais le collectif semble encore chercher ses repères, et c’est là qu’Edwards fait la différence. Lors du match 3, disputé à San Francisco, il a de nouveau brillé avec 36 points, portant les Timberwolves à une victoire et à une avance de 2-1 dans la série. La quatrième rencontre qui se profile dessine les Wolves comme étant les grands favoris : une cote de 1.57 pour la victoire des coéquipiers de Gobert.
ANTHONY EDWARDS THROWDOWN!! 😱 pic.twitter.com/9uzZt5H885
— NBA (@NBA) May 11, 2025
Anthony Edwards, déjà dans la cour des grands
La trajectoire d’Anthony Edwards est celle d’un joueur en train de franchir un palier. En 2023 et 2024, il avait déjà laissé entrevoir son potentiel all-star. Mais en 2025, il s’installe durablement parmi les têtes d’affiche de la ligue. Ce qu’il réalise en play-offs face à LeBron James et potentiellement Steph Curry pourrait marquer un tournant générationnel. C’est un message fort envoyé à toute la NBA : une nouvelle ère est en marche.
Son jeu, explosif mais réfléchi, sa défense agressive, sa confiance presque insolente, font de lui l’un des joueurs les plus redoutés de ces Play-offs. Même diminué par une douleur à la cheville, Edwards continue de dominer les débats. Il ne joue plus simplement pour briller, mais pour gagner, et emmener les siens là où peu les attendaient.
Un test de maturité et d’héritage
La suite de la série contre les Warriors s’annonce décisive. Si Curry revient, le duel promet d’être l’un des plus spectaculaires de ces Play-offs 2025. Si Edwards parvient à éliminer une deuxième légende consécutive, il fera bien plus que qualifier son équipe : il signera l’avènement d’une nouvelle superstar et s’imposera comme le visage de la prochaine génération NBA. D’ailleurs, il n’est pas exclu de voir le jeune joueur remporter sa première bague cette saison. La victoire finale des Wolves est cotées à 11.00, ce n’est pas négligeable.
Minnesota n’a plus atteint les Finales de conférence depuis l’époque de Kevin Garnett. Cette saison pourrait bien effacer deux décennies de frustrations. Et Anthony Edwards en serait à la fois l’architecte et le catalyseur.
