UFC 319 cotes et paris sportifs : Khamzat Chimaev enfin couronné roi des middleweights ?

L’UFC revient ce week-end avec un événement particulièrement attendu dans le monde du MMA : l’UFC 319. Pour la première fois depuis ses débuts fracassants à l’UFC, Khamzat Chimaev va en effet avoir l’opportunité de combattre pour la ceinture. Dans la nuit de samedi à dimanche, à Chicago, Chimaev va défier le champion des middleweights, Dricus Du Plessis, près de 5 ans après avoir débarqué comme un missile dans la plus grande des organisations.

C’était en juillet 2020, alors que l’UFC évoluait encore au sein de la « bulle » qu’était la fameuse Fight Island d’Abu Dhabi, en pleine pandémie de COVID-19. Khamzat Chimaev, phénomène suédo-tchétchène de la lutte, débarquait à l’UFC entouré de grandes attentes. Et rarement un combattant aura à ce point répondu à ces attentes. Le 16 juillet 2020, il bat John Phillips par soumission ; le 26 juillet 2020, dix jours (!) plus tard, « Borz » (le Loup) Chimaev assomme Rhys McKee par K.O, battant le record du plus petit intervalle entre deux victoires au sein de l’UFC « moderne » (on rappellera qu’au tout début de l’organisation, les combattants montaient plusieurs fois par soir dans l’octogone, jusqu’à la victoire finale). Deux mois plus tard, Khamzat Chimaev confirme la hype en remportant sa troisième victoire, en 17 secondes : un seul coup lui suffit à mettre K.O l’expérimenté Gerald Meerschaert.

UFC 319 : Les débuts de Khamzat Chimaev à l’UFC

À l’époque, on ignorait encore dans quelle division Khamzat Chimaev concourrait pour la ceinture : l’une de ses victoires avait eu lieu en welterweight, deux en middleweight. Lui ne s’embarrassait pas de détails : il voulait « tout le monde », quelle que soit la catégorie, et ambitionnait de devenir le premier triple champion – jusqu’en light heavyweight – de l’histoire de l’UFC.

Personne n’imaginait que cinq ans plus tard, « Borz » n’aurait encore remporté aucun titre. Les choses ne se sont pas passées comme prévu. Non pas sur le plan sportif : Chimaev est invaincu (14-0), n’a été vaguement inquiété que par Gilbert Burns lors de son premier test (un « Fight of the Night » en avril 2022 qui lui a valu ses premiers sceptiques), a dominé les légendes Kamaru Usman et Robert Whittaker lors de ses deux derniers combats et reste un combattant d’élite aux yeux de tous.

UFC 319 : Les obstacles en dehors de la cage pour Chimaev

Mais en-dehors de la cage, Khamzat Chimaev a connu des contretemps. Problèmes de visa liés à ses relations proches avec le dictateur Ramzan Kadyrov, qui l’ont tenu éloigné des USA ; multiples soucis de santé, dont un COVID-19 long aux conséquences terribles qui l’ont presque poussé à la retraite (on a même évoqué une intervention de Kadyrov en coulisses pour le faire changer d’avis).

Des problèmes de poids ont également entraîné une réorganisation complète de la carte en septembre 2022, où il devait initialement affronter Nate Diaz. De force de la nature prêt à affronter n’importe qui, n’importe quand, le Tchétchène est devenu synonyme d’un manque de fiabilité dont l’UFC est peu friande. La division middleweight, la seule dans laquelle il combat actuellement, a donc avancé sans lui pendant plusieurs années. Mais en dominant (et soumettant) l’ex-champion Robert Whittaker en octobre 2024, un an après son dernier combat, Chimaev s’était assuré une bonne place dans la file pour défier le champion.

Du Plessis, le plus gros test de Khamzat… et vice-versa

À l’arrivée de Khamzat Chimaev à l’UFC, il y a cinq ans, personne n’aurait probablement parié que Dricus Du Plessis (DDP, pour faire court) serait un jour champion… et encore moins qu’il le resterait longtemps. Le Sud-Africain est même arrivée à l’UFC après le Tchétchène, mais a depuis combattu 9 fois – pour autant de victoires. Et quelles victoires : Du Plessis a véritablement roulé sur la catégorie middleweight, finissant Darren Till, Jared Canonnier et (à la surprise générale) Robert Whittaker pour s’offrir une chance de titre contre Sean Strickland, champion lui aussi inattendu, en 2024. Sacré (par décision partagée) contre Strickland, Du Plessis continuera sur sa folle lancée en dominant largement l’ex-champion et star absolue de l’UFC Israel Adesanya.

Le style très peu orthodoxe de DDP, qui apparaît peu technique et mélange pression constante, absence totale de défense et imprévisibilité, a surpris tous ses adversaires jusqu’ici. Comme un joueur d’échecs sans expérience dont les coups sur papier insensés déstabilisent le plus grand champion, Du Plessis a battu des strikers qui lui sont pourtant nettement supérieurs, s’épanouissant dans le chaos.

Surtout, et c’est là que Khamzat Chimaev aura fort à faire, Dricus Du Plessis n’a pas encore une seule fois, en neuf combats à l’UFC, montré le moindre signe d’essoufflement. Trois ou cinq rounds, peu importe : « Stillknocks » est inarrêtable et offrira le même volume à la première qu’à la 24e minute. Là où « Borz », lui, a nettement ralenti dans les derniers instants de ses combats contre Burns et Usman – qui ne duraient que trois rounds. L’avis général est donc que Khamzat devra se débarrasser du champion dans les premiers rounds, ou s’attendre à une longue soirée.

Pronostieken UFC 319

Le champion est assez largement outsider dans ce combat, à 2,80 : une cote très élevée pour un combattant aussi expérimenté et n’ayant, durant toute sa carrière à l’UFC, jamais été même inquiété par un adversaire. La valeur est donc probablement dans ce pari : une victoire de DDP, potentiellement serrée à la décision, après avoir subi durant les premiers rounds. Quitte à parier sur Khamzat, qui a une cote très basse à 1,35, autant viser une finition – ou une victoire dans le premier ou deuxième round. Mais nos faveurs vont à DDP, pour une victoire qui provoquerait un véritable séisme dans le monde du MMA !

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