Pep Guardiola a tous les atouts dans son jeu pour remporter la Ligue des Champions.

Déjà vainqueur de la Champions League avec Barcelone en 2009 et 2011, Pep Guardiola n’a toujours pas digéré la manière dont il a été battu avec Manchester City face à Chelsea lors de la finale 2021 de la Ligue des Champions.

Après avoir décroché son billet pour la finale de cette Ligue des Champions, l’entraîneur des Citizens peut écrire une nouvelle page prestigieuse du club et du football anglais en réalisant le triplé après le titre de champion d’Angleterre et la toute récente victoire en FA Cup contre Manchester United (2-1) samedi dernier à Wembley.

La cinquième finale de Pep Guardiola de la Ligue des Champions

Avec le Barça, il a remporté deux victoires en tant que coach et il a soulevé le prestigieux trophée également en tant que joueur en 1992 (une année où il a été également sacré champion olympique avec l’Espagne). Défait avec Manchester City il y a deux ans, Pep Guardiola vivra donc ce samedi sa cinquième finale de Champions League. Mais que dire dès lors de son impressionnant palmarès en tant que joueur et entraîneur ? Sa plus grande année de tous les temps en tant que coach restera incontestablement l’année 2009 où il a réussi un incroyable sextuplé avec le FC Barcelone. Après avoir remporté la Coupe du Roi (qui a été son premier titre en tant que coach), il a été sacré champion d’Espagne avant de remporter la Ligue des Champions. La Supercoupe d’Espagne a été dans l’ordre le trophée suivant remporté au cours d’une année 2009 où le Barça s’est aussi imposé en finale de la Supercoupe de l’UEFA pour finir en beauté avec une victoire en Coupe du Monde des clubs.

Un passage remarqué au Bayern de Munich pour Pep Guardiola

S’il a décroché quatorze titres au total en tant que coach du Barça, Pep Guardiola a remporté 3 Bundesliga, 2 coupes d’Allemagne mais aussi une Supercoupe de l’UEFA et la Coupe du Monde des clubs avec un club bavarois qu’il a dirigé entre 2013 et 2016. À l’époque, il signera un contrat de trois ans en devenant l’entraîneur le mieux payé au monde avec un salaire annuel de 17 millions d’euros. Ses détracteurs diront rapidement qu’il ne poursuivra pas en Allemagne car son style et sa façon de voir les choses ne sont pas en phase avec le club bavarois. Peu de personnes ont été surprises quand le président du Bayern Karl-Heinz Rummenigge annonce en décembre 2015 que Guardiola ne sera plus entraîneur du Bayern dès la saison suivante et qu’il sera remplacé par Carlo Ancelotti pour l’été 2016.

Une première année compliquée à City

Déjà pressenti comme coach de Manchester City avant d’aller au Bayern, Pep Guardiola pose ses valises en Angleterre en 2016. Sa première saison sera une saison blanche avec une troisième place en Premier League, une élimination en demi-finale de la Coupe d’Angleterre et surtout une sortie par la petite porte dès les huitièmes de finale de la Ligue des Champions contre Monaco. C’est d’ailleurs la première fois de sa carrière de coach qu’il échoue à ce stade de la compétition. La suite de ses aventures chez les Citizens va être beaucoup plus réjouissante avec un titre retentissant au terme de la saison 2017-2018 où Manchester City atteint la barre des 100 points en championnat. S’il gagne ce samedi à Istanbul face à l’Inter de Milan, Pep Guardiola atteindra le même nombre de titres qu’il a remportés en tant que coach du Barça, soit quatorze… Depuis son arrivée à City, il a en effet remporté cinq titres de Premier League en six saisons, deux Coupes d’Angleterre, quatre Coupes de la Ligue anglaise et deux Community Shield (autre appellation de la Supercoupe d’Angleterre).

L’Espagnol ne compte plus non plus le nombre de distinctions reçues à titre individuel. Quand on sait que ses deux premiers coaches ont été Johan Cruyff ou encore Louis Van Gaal, on ne doute pas un seul instant que ses deux premiers mentors l’ont beaucoup inspiré.
Il attend désormais ce dernier rendez-vous de la saison pour terminer en beauté et ajouter une nouvelle ligne en lettres d’or à son extraordinaire palmarès.

A lire aussi : l’interview de Pep Guardiola