Les Diables Rouges d’un jour : des expériences forcément uniques 

Au total, pas moins de 136 Diables rouges ont connu les joies d’une et une seule ‘cap’ en sélection belge. L’occasion idéale, avant les matchs des Diables en Autriche et face à la Suède, d’enclencher la machine à souvenirs. 

Représenter son pays est un honneur qui ne s’oublie pas. A en croire le site de la Fédération de football, ils sont 136 Diables à avoir connu le bonheur d’une sélection belge à une et une seule reprise. De Leopold Appeltans à Henri Woestad (par ordre alphabétique) en passant par Birger Maertens, Olivier Deman ou Elias Cobbaut, ils ont tous reçu leur chance, un jour.

Mais ils n’ont pas su en rajouter d’autres, par malchance (blessures, incompatibilité avec le sélectionneur, méforme…) ou parce que leur carrière a coïncidé avec une période dorée chez les Diables. Peu importe, finalement : pour se consoler, ils penseront peut-être aux 65 autres qui, de Dante Brogno à Ronny Maertens en passant par Sven Kums ou Thomas Kaminski (sélectionné à… 16 reprises pour 0 minutes) n’ont jamais (ou pas encore ?) connu pareil bonheur. En attendant, on revient sur les petites histoires de ces expériences forcément uniques. 

Eddy Snelders (14 octobre 1981, Pays-Bas-Belgique : 3-0) 

Avec ses 594 matchs en D1, il est le troisième joueur le plus utilisé de l’histoire du championnat derrière Raymond Mommens (613) et Willy Wellens (596). Consultant sur Sporza, Snelders n’a connu qu’une sélection, lors d’une lourde défaite aux Pays-Bas en octobre 1981 (3-0). A l’époque attaquant, il remplaça Jan Ceulemans, blessé ce jour-là. Plus tard, il recula dans le jeu et fut encore repris sur le banc en 1984 comme défenseur central face à l’Argentine en amical.  

Dimitri M’Buyu (4 février 1987, Portugal-Belgique : 1-0) 

Ayant connu pas mal de clubs belges dont Lokeren, le Standard, Bruges ou l’Antwerp, Dimitri M’Buyu a marqué l’histoire du football belge à sa manière. A l’inverse de son frère Didier, lui aussi footballeur professionnel, il a connu les joies d’une sélection nationale à l’occasion d’un déplacement au Portugal en 1987. Monté au jeu à la 60e, il est devenu le premier jouer belge de couleur à fêter une ‘cap’. 

Dany Verlinden (25 mars 1998, Belgique-Norvège : 2-2) 

Ancien portier emblématique de Bruges entre 1988 et 2004, Dany Verlinden était un habitué de la sélection belge puisqu’il y fut repris à 15 reprises comme doublure de Preud’homme, De Wilde ou Vande Walle. Il a pris part à deux Coupes du monde en qualité de 3e gardien, en 1994 et en 1998 mais il n’a disputé qu’un seul match, juste avant le Mondial en France, face à la Norvège. International chez les jeunes, son fils Thibaut, un ailier droit évoluant au Beerschot, n’a pas réussi à faire mieux.  

Franky Vandendriessche (29 mars 2003, Croatie – Belgique : 4-0) 

Devenu entraîneur des gardiens à Gand, Franky Vandendriessche a longtemps roulé sa bosse sur les pelouses belges, à Waregem (1991-98), Mouscron (1998-2005) et au Cercle (2005-07). Célèbre pour avoir expliqué un jour qu’il avait un « truc » pour arrêter les penalties, le Flandrien eut la chance d’intégrer in extremis la sélection belge juste avant le Mondial 2002 comme 3e gardien. Son seul match, il l’a disputé en mars 2003 en Croatie suite aux forfaits conjuguées de De Vlieger et Herpoel. Catastrophique, il a encaissé quatre buts et n’a plus jamais été sélectionné par la suite…  

Denis Odoi (25 mai 2012, Belgique-Monténégro : 2-2) 

Toujours actif au FC Bruges à 35 ans, Denis Odoi a connu une carrière bien remplie qui lui a notamment permis de découvrir le championnat anglais à Fulham. En 2012, alors qu’il évoluait à Anderlecht, il fut appelé à deux reprises, disputant l’intégralité d’une rencontre amicale face au Monténégro avant de rester sur le banc en Angleterre. A l’époque, il avait évolué une mi-temps sur le flanc droit défensif avant de disputer la seconde sur le côté gauche. Marc Wilmots, dont c’était le premier match en tant que sélectionneur, ne l’appela plus jamais par la suite.   

Dante Vanzeir (16 novembre 2021, pays de Galles – Belgique 1-1) 

A l’instar de son équipier Siebe Van der Heyden, qui allait l’imiter un peu plus tard lors d’un amical face au Burkina Faso, Dante Vanzeir l’a fait ! Surfant sur la vague de la bonne saison de l’Union et profitant des absences conjuguées de Lukaku et Batshuayi, il a profité d’un déplacement officiel au pays de Galles pour monter au jeu l’espace d’une demi-heure. « Jouer avec De Bruyne, Hazard ou Courtois, c’était un rêve », raconta-t-il après le match. Avant lui, le dernier Unioniste en sélection était un certain Jan Verheyen, en 1976. Oui, oui, le père de Gert Verheyen. 

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