Challenger Pro League : Les tendances après dix journées

Nous en sommes au tiers de la phase classique en Challenger Pro League. Zulte-Waregem vire en tête du peloton avec huit concurrents dans la roue qui se tiennent en cinq points. A l’autre extrémité du classement, le SL 16 est en queue de groupe, juste derrière Ostende. Ladbrokes.be dresse les tendances de ces dix premières journées de championnat.

Ce championnnat est pour le moment le rendez-vous des occasions manquées. A chaque fois qu’une équipe peut réaliser un bond au classement, elle perd des plumes. La dernière journée en est la parfaite illustration. Le choc entre les deux premiers, Lommel et Zulte-Waregem se solde par un partage. Les concurrents directs, le Beerschot, le Club Nxt et Deinze, ont raté l’opportunité de se rapprocher en s’inclinant tous les trois. Confirmation de la tendance principale : tout le monde est capable de battre tout le monde. « Il n’y a pas de favori qui s’affirme, ce qui rend la compétition attrayante. Lommel et Deinze sont fragiles mentalement. Le Beerschot a un noyau trop étroit et le Club Nxt doit encore grandir mentalement », souligne le commentateur d’Eleven/Dazn Benjamin Streber.

« ZULTE-WAREGEM FINIRA DANS LES DEUX PREMIERS »

A force de faire du surplace, les autres équipes reviennent à l’image de Dender, qui n’est plus qu’à quatre points de la tête. « On ne parle pas beaucoup d’eux mais ils vont se battre pour le Top 6. Timmy Simons a son idée en tête et tout le monde s’y retrouve. De plus, Lennard Hens rayonne au milieu du jeu. » Conclusion : la lutte pour la montée directe qui concerne les deux premières places s’annnonce ouverte. Toutefois, selon Benjamin Streber, Zulte-Waregem finira par émerger.

« Ils termineront dans les deux premiers. L’équipe sort du lot sur base des qualités techniques et individuelles. Elle ne doit pas forcément bien jouer pour prendre des points. Ils ne vont pas survoler le championnat car les différences ne sont pas grandes. Par contre, impossible de vous dire qui sera le deuxième montant direct. »

Il n’est pas exclus que la surprise ne vienne de Beveren. Après un début calamiteux, les Waeslandiens viennent de signer un 6 sur 6. « Ils vont faire la plus grosse remontée. Ils ne sont pas à leur place en fond de classement. La ligne d’attaque est moins fournie que l’an dernier. C’est peut-être ce qui va leur coûter la promition directe, mais je les vois dans le Top 6 », nuance-t-il.

Le Lierse et Ostende vont aussi tenter de se replacer, mais il n’y aura pas de la place pour tout le monde pour ce Top 6.  »Le fond de jeu des Ostendais est catastrophique. Il faut que de nouveaux investisseurs impliqués arrivent dans ce clus avec un vrai projet sportif. C’est le maintien qu’ils vont jouer. » Pour rappel, les clubs classés de la 3ème à la 6ème place disputent des play-offs sous la forme d’un système à élimination directe (3e contre 6e et 4e contre 5e, finale, le vainqueur affronte le 2e des Play-downs de la Jupiler Pro League. Le club qui se montrera le plus fort lors de ces deux matchs évoluera en Jupiler Pro League la saison suivante. Le perdant jouera en Challenger Pro League.)

SL 16, JONG GENK ET LES FRANCS BORAINS POUR LE MAINTIEN

Autre observation : les promus se sont acclimatés à la D2. Le Patro Eisden et le RFC Liège sont dans la première moitié du classement. « Le Patro Eisden est solide tandis que le RFC Liège affiche une excellente mentalité. C’est un exemple à suivre. Attention à ne pas être trop gourmands dans la générosité. Il ne faut pas oublier que la majeure partie de l’effectif est composée de joueurs ayant peu d’expérience de la D2. Ils jouent sans complexe et cela fait plaisir à voir. »

Si les Sang et Marine séduisent, les autres clubs wallons sont à la peine. Seraing alterne le bon et le moins bon. « Si on enlève Christophe Lepoint, c’est quasiment une équipe U23 déguisée », précise-t-il. Les Sérésiens ont peut-être sous-estimé le passage de la D1 à la D2. Les Francs Borains prennent l’eau (1/15 et 0 but marqué en cinq matchs) mais il y a une éclaircie dans la grisaille tandis que le SL 16 semble être un oiseau pour le chat. « Ils ont certes gagné le match qu’il fallait contre Deinze, mais je crois que ce sera très compliqué. Ils ont perdu beaucoup de joueurs qui ont pu monter dans le noyau A du Standard. »

En ce qui concerne les autres équipes U23, la situation est plus positive. Le Club Nxt et le RSCA Futures sont sur des bases identiques à celles de l’an dernier tandis que le Jong Genk est mieux armé. « Mais les Limbourgeois joueront quand même le maintien », estime-t-il. Toutefois, avec des talents de la trempe de Kostantinos Karetsas, Mike Penders, Brad Manguelle et Victory Beninangba, les Genkois peuvent envisager de rester dans l’anti-chambre de l’élite. Que ce soit en haut comme en bas du classement, la lutte s’annonce donc intense. Chaque journée de championnat est à suivre sur le site de paris sportifs Ladbrokes.be.