Retour de Mircea Rednic : bonne ou mauvaise idée ?

Le Standard de Liège new look prend forme en bord de Meuse. Si plusieurs transferts ont d’ores et déjà été annoncés c’est surtout le changement d’entraîneur qui prend toute la lumière. Suite au départ d’Ivan Leko, les dirigeants liégeois ont opté pour une vieille connaissance : Mircea Rednic. Le coach roumain avait laissé un bon souvenir lors de son premier passage en JPL à Sclessin. Une réussite qui n’est pas forcément gage de succès pour les prochains mois. Analyse et projection.

Sur les quinze dernières saisons, ils sont nombreux à s’être assis sur le banc mosan. Une tâche lourde à porter dans un club qui court désespérément après de nouvelles belles années. Parmi ces entraîneurs, certains ont peu marqué les supporters. Ce ne sont pas Carl Hoefkens ou Luka Elsner qui vous diront le contraire. D’autres jouissaient d’un certain capital sympathie faute de pouvoir faire des miracles avec l’effectif à disposition.

Mircea Rednic au Standard : une relation forgée en 2013

Débarqué en octobre 2012 alors que le club végétait dans le ventre mou, Rednic redresse considérablement l’équipe. Le tacticien ne connaît que quatre fois la défaite avec les siens en championnat. De quoi permettre au club de disputer les Play-offs 1. Après une bonne entame, les Rouches se retrouvent troisièmes à seulement quatre unités d’Anderlecht. Un espoir de courte durée, les Mosans déjouent en deuxième partie de play-offs. Ils disputent finalement les barrages pour le dernier ticket européen face à La Gantoise. Un précieux sésame remporté haut la main. L’histoire d’amour entre le club et l’entraîneur semble belle. Et pourtant. Roland Duchatelet, président à l’époque, décide ne pas prolonger Rednic. Le Roumain n’aura pas donc pas l’occasion de profiter de son travail en Europe.

Le Standard de 2013 différent de celui de 2025

De retour, Mircea Rednic va donc avoir l’occasion de vivre une deuxième idylle avec les Rouches. La situation a néanmoins changé. Lors de son premier passage, il disposait d’un noyau très qualitatif. Il pouvait compter sur une défense solide avec des éléments comme Jelle Van Damme et Laurent Ciman. Devant eux, des profils comme William Vainqueur ou Yoni Buyens permettaient de pratiquer le football de transition prôné par Rednic. Sur les côtés, Paul-José Mpoku et Frédéric Bulot se chargeaient de dynamiter les offensives. Enfin, Michy Batshuyai et Imoh Ezekiel formaient sans doute le duo d’attaque le plus redoutable du pays à l’époque.

Des qualités qui, sauf surprise, ne devraient pas être aussi abondantes dans le Standard actuel. Depuis son arrivée à la direction sportive, Marc Wilmots s’efforce de dénicher des bons joueurs. Un travail rendu compliqué par la situation financière du club. Pas sûr donc que l’outil de travail de Mircea Rednic sera aussi performant. À lui de l’optimiser le plus rapidement possible.

Le style de jeu de Mircea Rednic : efficace mais peu spectaculaire

Lors de la défunte saison, Ivan Leko a surtout insisté sur le travail défensif. Loin d’avoir un style spectaculaire, les siens ont ainsi terminé 7e d’un classement où on les imaginait plus bas. Mircea Rednic devrait poursuivre sur les mêmes idées. Adepte d’un bloc bas et très compact, le Roumain n’est pas de ceux qui privilégient le spectacle. Loin de là. Un pari risqué dans un club où les supporters savent se faire entendre. Si l’entraîneur ramène des points de la sorte, il ne devrait pas être inquiété. Dans le cas contraire, la gronde des tribunes pourrait rapidement le mettre à mal.

Après un premier beau passage, gare à ce que l’histoire d’amour ne finisse pas mal dans la Principauté.

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