Absent de la sélection japonaise, le Standarman Hayao Kawabe ne défendra pas les couleurs de son pays. Avec des Mitoma, Machida et autres Minamino, le Japon aura néanmoins fière allure.
Début du mois à Sclessin, le soulagement était à la hauteur de son importance. Longtemps pressenti pour participer à la Coupe d’Asie avec son pays, Hayao restait finalement à quai de Meuse. Un choix sportif étonnant tant le petit format rayonne dans un Standard pourtant bien morose. Avec six buts et deux passes décisives en vingt rencontres de championnat, le médian offensif maintient le rythme qui était le sien les saisons dernières aux Grasshoper de Zurich.
Une forme qui lui avait permis d’étrenner sa vareuse nationale en mars 2021 lors d’un amical face à la Corée du Sud. Depuis le printemps 2021, il avait quelque peu disparu des radars en Asie avant l’intersaison de l’année 2023. En octobre, son beau début de saison chez les Rouches lui avait permis de participer à un match contre le Canada. De nouveau délaissé en novembre, il ne sera donc pas dans la sélection pour la Coupe d’Asie 2024. Frustrant pour le joueur de 28 ans sans doute mais logique au vu des stars qui constituent le groupe des « Samouraï bleus ».
Les Belgicains de la sélection japonaise
Si Kawabe ne figure pas parmi la sélection japonaise, d’autres pensionnaires de notre championnat y seront bel et bien. Entre les perches, le gardien de Saint-Trond, Zion Suzuki a de bonnes chances d’être titulaire. Pouponné dans les catégories d’âge jusqu’il y a peu, le dernier rempart participera à sa première grande compétition pour l’équipe première.
Autre joueur à briguer une place de titulaire, le Saint-Gillois Koki Machida n’est pas sorti du groupe japonais depuis le mois de septembre. Sobre et efficace dans l’arrière-garde unioniste, il tentera d’apporter sa sérénité et son expérience européenne à ses compatriotes. Celui qui évolue chez le leader de Pro League partira avec une longueur d’avance sur un certain Tsuyoshi Watanabe. Le défenseur de Gand est une des surprises dans le groupe japonais. Pas convoqué pendant près de quatre ans, il a fait son retour au meilleur des moments en novembre dernier.
Mitoma, Endo, Minamino : le Japon a aussi ses stars
Sur les 23 joueurs japonais présents au Qatar pour la Coupe d’Asie, seuls cinq évoluent dans leur championnat national. Bon nombre d’entre eux ont opté pour le Vieux Continent et ses compétitions plus huppées. Si certains sont relativement anonymes, d’autres crèvent l’écran dans leur club.
Figure bien connue chez nous depuis son passage à l’Union Saint-Gilloise, Kaoru Mitoma réussit pleinement en Premier League. Détonateur offensif d’un Brighton qui s’installe juste derrière les grands, l’ailier gauche est à trois buts et cinq passes décisives cette saison. Autre flanc offensif à réussir en Europe, Takumi Minamino empile les bonnes performances à Monaco. Après un passage compliqué à Liverpool, il arrive donc en forme au Qatar.
Si Minamino a peiné du côté d’Anfield, ce n’est pas le cas de son compatriote Wataru Endo. Passé par Saint-Trond avant d’exploser du côté de Stuttgart, le médian est arrivé chez les Reds l’été dernier. D’abord remplaçant, il est monté en puissance pour s’installer au cœur de l’échiquier de Jurgen Klopp. Il aura un rôle crucial à jouer devant la défense japonaise.
Battus en finale par le Qatar en 2019, les Samouraïs bleus auront à cœur de prendre leur revanche cette année. Une mission à laquelle pas mal de connaissances belges participeront donc. Sauf un Hayao Kawabe qui participera, quant à lui, à la mission redressement du Standard de Liège.
