Cyclisme : Les monts mythiques de Flandre

Les courses en Belgique ont repris leurs droits. Alors que la plupart des coureurs affinent à présent leur condition sur Paris-Nice et Tirreno-Adriatico en vue des classiques flandriennes, Ladbrokes News en profite pour vous présenter les monts mythiques de cette région.

1- Le Vieux Quaremont ou Oude Kwaremont (2200m à 4%, max à 11%, pavé sur 1500m)

C’est vraisemblablement le mont le plus fréquenté de toute la région flamande. Mis à part le tracé du circuit Het Nieuwsblad, toutes les courses traversent ses chemins pavés. Depuis 2012, lorsque l’arrivée a été déplacée à Oudenaarde, les organisateurs lui ont accordé une place de choix, avec pas moins de trois passages tout au long de l’épreuve. Le Kwaremont se distingue également des autres reliefs par son profil. Plus étendu, moins raide et donc plus praticable, il favorise une sélection plus marquée des coureurs et permet des attaques plus lissées.

2- Le Paterberg (360m à 12%, max 20%, pavé)

À une distance de deux kilomètres à vol d’oiseau du Vieux Kwaremont, le Paterberg se présente comme son parfait opposé : une ascension brève et explosive, précédée d’un virage à angle droit qui contraint les cyclistes à attaquer quasiment à l’arrêt. Pour les premiers coureurs, une rigole à gauche de la route offre une échappatoire aux pavés… sauf lors du Tour des Flandres, où les organisateurs veillent à installer des barrières à cet endroit. Cette montée constitue la dernière difficulté de ce monument flamand.

3- Le Koppenberg (600m à 11.6%, max 22%, pavé)

Le Koppenberg se distingue comme l’un des monts les plus redoutables. Avec des pentes effrayantes et des pavés disjointifs, il devient glissant au moindre signe de pluie, faisant trembler tous les coureurs. Attaquer en tête peut offrir un avantage, mais se retrouver dans le peloton signifie presque invariablement devoir grimper à pied. Ces scènes sont monnaie courante sur ce mont, qui représente la principale difficulté du Tour des Flandres. Il a suscité de nombreuses controverses et a été retiré du parcours à plusieurs reprises. Depuis 2014, le Koppenberg a été relocalisé et se trouve désormais plus près de la ligne d’arrivée que jamais, à seulement 45 kilomètres de celle-ci.

 4- Le Mont Kemmel (2500m à 4.4%, max 24%, pavé dans sa dernière section)

Le Kemmel est le mont emblématique de Gand-Wevelgem. Cette colline, marquée par son rôle majeur pendant la Première Guerre mondiale, a été le théâtre de combats intenses, ce qui explique la présence de nombreux cimetières militaires et monuments commémoratifs à proximité. Elle dispose de plusieurs voies d’accès, principalement pavées, ce qui rendait souvent les descentes plus dangereuses que les montées. A présent, les coureurs emprutent systématiquement le versant pavé.

5- Le Mur de Grammont (1000m à 9.2%, max à 20%, pavé dans les 500 derniers mètres)

Autrefois, le Muur était le symbole indiscutable du Tour des Flandres. Reconnaissable entre tous grâce à sa chapelle perchée au sommet, il a été laissé de côté depuis 2011. La raison en est le déplacement de la ligne d’arrivée vers l’ouest, à Oudenaarde, alors qu’auparavant elle se trouvait à Ninove, à l’est de la région montagneuse. Pour beaucoup d’amateurs de cyclisme, et en particulier pour les habitants de Grammont, cet acte a été perçu comme un sacrilège. Heureusement, Flanders Classics y a remédié en l’incluant dans le final de l’Omloop Het Nieuwsblad.

Si ces cinq montées se distinguent, d’autres méritent également une mention. Le Bosberg est la montée finale de l’Omloop Het Nieuwsblad et a été le décor de superbes batailles au Tour des Flandres. Le Molenberg présente un profil semblable à celui du Paterberg. Très court, cette bosse pavée est lui aussi abordé à l’arrêt après un virage à 90° et une réduction de moitié de la largeur de la chaussée. Le Taaienberg, surnomé le Boonenberg, a toujours joui d’un cachet particulier. Tom Boonen adorait dynamiter la course à cet endroit-là. Enfin, le Leberg, seule ascension en asphalte mentionnée dans cet article, fait souvent ma, parce qu’elle est précédée du secteur pavé de Haaghoek. On a déjà hâte de retrouver ces monts lors des prochaines courses.

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