Rétro Jupiler Pro League 2024 : le titre du Club, la Coupe et la Supercoupe de l’Union
Quels sont les moments clés de l’année 2024 pour les clubs de la Jupiler Pro League ? Nous en avons sélectionné quelques-uns. Suivez-nous…
26 décembre : l’Union vire en tête au moment des fêtes
Comme pratiquement chaque saison depuis son retour en Jupiler Pro League en 2021, l’Union Saint-Gilloise a passé les fêtes de fin d’année 2023 en tête du championnat avec six points d’avance sur Anderlecht, son voisin, dix sur La Gantoise et quatorze sur le Racing Genk. Et pourtant une fois encore fortement remaniée avec un nouveau T1, Alexander Blessin, et de multiples départs de ses joueurs en vue tels Victor Boniface, Teddy Teuma, Bart Nieuwkoop, Senne Lynen, Ismaël Kandouss, Siebe Van der Heyden, oui encore les retours de prêts comme Simon Adingra et Yorbe Vertessen.
17 mars : une série de 24 matchs sans défaite pour l’USG
Il restait dix matchs à la reprise en janvier avant l’entame des playoffs et l’arrêt de la trêve hivernale n’a eu aucune incidence sur le rendement des Saint-Gillois qui ont non seulement étaient les seuls à engranger le maximum des points sur les 30 en jeu, 22, mais aussi réussir à signer une série de 24 matchs sans défaite en Jupiler Pro League, la dernière en date étant le 16 septembre à domicile face au Racing Genk (0-2). Les Jaune et Bleu abordaient donc les playoffs avec confiance. Avant la division des points par deux, ils comptaient sept longueurs sur Anderlecht, dix-huit sur l’Antwerp, le champion en titre, et dix-neuf sur le Club Bruges.
21 avril : quatre défaites pour débuter les playoffs
Au terme d’une phase classique des plus abouties, on voyait mal ce qui pouvait empêcher l’Union SG de s’emparer de ce titre de champion autour duquel elle tourne depuis son retour en Pro League. Le Club Bruges puis l’Antwerp avait privé les Bruxellois de ce 12e titre de leur histoire que le matricule 10 attend depuis… 1935.
Malheureusement pour eux, les Saint-Gillois ont semblé plier sous le poids de la pression. Au soir du 21 avril, ils affichaient un incroyable bilan d’un zéro pointé en quatre rencontres. Tour à tour, à Genk (1-0), face au Cercle Bruges (2-3), à Anderlecht (2-1) et face au Club (0-1), Anthony Moris et les siens ont été méconnaissables, sans compter une malchance crasse accentuée par ce tourbillon de défaites en cascade. Inutile de préciser qu’ils perdirent leur première place, dépassés par Anderlecht et le Club Bruges, ragaillardi par un changement de coachs bénéfique, Nicky Hayen, qui se verra remettre le prix Raymond Goethals d’entraîneur de l’Année en décembre.
9 mai : l’Union dépoussière son palmarès
La tension était palpable pour les Unionistes en ce jeudi 9 mai. Il était temps pour les Jaune et Bleu de dépoussiérer sa vitrine à trophées. Si leur dernier titre datait de 1935, il fallait remonter à 1914 pour trouver trace de sa dernière victoire en Coupe de Belgique. Face cette formation de l’Antwerp qui, la saison précédente, les avait privés de la finale, les Bruxellois purent se libérerquand dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, Koki Machida surgissait pour offrir ce trophée qui, a posteriori, libéra toute l’équipe après des débuts catastrophiques en playoffs du championnat.
26 mai : le suspense jusqu’au bout
À l’aube de la 5e journée des playoffs, l’Union s’est ressaisie au point d’être repassée devant un Anderlecht qui démontra une incapacité à tirer profit de son titre de meneur de la compétition. Le Club Bruges, fort de son expérience de ces playoffs, en profita pour aborder la dernière journée avec un petit avantage sur les Saint-Gillois qui n’avaient plus leur sortir entre mes mains même en cas de victoire contre Genk. Il fallait en plus que le Club s’incline contre le… Cercle. Scénario qui se produisit et qui enflamma le Parc Duden le temps pour la VAR d’annuler le but du Cercle pour hors-jeu. Et le Club pouvait fêter son 19e titre de champion de Belgique, tandis que l’Union n’avait à nouveau que ses yeux pour pleurer un scénario qu’elle ne connaît que trop bien.
20 juillet : la Supercoupe après la Coupe pour l’Union
Sébastien Pocognoli, qui a succédé à Alexander Blessin, débute excellemment bien sa jeune carrière de T1 ,en Jupiler Pro league, grâce à la victoire de l’Union (2-1) au Jan Breydel Stadion face au Club Bruges.
12 décembre : 5 sur 5 pour les clubs belges
Il fallait remonter à 1989 pour trouver trace d’un bulletin aussi parfait. Le Club Bruges, en Ligue des Champions, dès le mardi, et ensuite, Anderlecht et l’Union en Europa League, ainsi que le Cercle Bruges et La Gantoise, en Conference League, ont fait briller le football belge sur le continent européen en signant un 15 sur 15 qui permet à la Belgique d’être la meilleure nation au coefficient. Selon la nouvelle formule des coupes européennes, il faudra attendre fin janvier 2025 pour savoir si nos clubs poursuivront l’aventure continentale, mais ils sont tous dans la bonne direction, même l’Union qui n’avait guère brillé dans un premier temps…