Entraîneurs belges à la CAN 2025 : trois compatriotes en quête de gloire africaine

Le 21 décembre, la fête commencera au Maroc. La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 approche à grands pas et, comme le veut la tradition, l’influence belge y sera à nouveau incontournable. Depuis des décennies, l’Afrique est devenue une seconde maison pour la crème des entraîneurs belges. Cette édition ne fait pas exception : les bancs de touche seront teintés de noir-jaune-rouge.

Mais cette année, la dynamique est différente. Alors que Hugo Broos construit patiemment un empire stable, Marc Brys mène une guerre sans précédent. Voici tout ce qu’il faut savoir sur les entraîneurs belges présents à la CAN 2025.

1. Hugo Broos (Afrique du Sud) : l’un des entraîneurs belges qui vise un nouveau conte de fées avec l’Afrique du Sud

Le doyen du groupe est plus solide que jamais à la tête de Bafana Bafana. Après une surprenante troisième place lors de la précédente CAN, les attentes autour d’Hugo Broos sont élevées.

Un parfum de déjà-vu mexicain

Pour Broos, ce tournoi n’est pas qu’une quête du titre africain : c’est aussi la préparation idéale pour la Coupe du monde 2026. Le tirage au sort a offert un clin d’œil du destin : l’Afrique du Sud pourrait débuter son Mondial… à Mexico City.

« Ce sera une sorte de déjà-vu », a déclaré Broos à la presse.

La référence est historique : en 1986, il brillait comme joueur des Diables Rouges lors du Mondial au Mexique, où la Belgique termina quatrième. Quarante ans plus tard, il rêve de fouler à nouveau cette pelouse sacrée en tant que sélectionneur. Mais avant cela : performer au Maroc. Sous Broos, l’Afrique du Sud s’est métamorphosée tactiquement et reste un outsider très dangereux.

2. Paul Put (Ouganda) : Le spécialiste des renaissances

S’il existe un homme qui connaît les arcanes du football africain, c’est bien Paul Put. Après des passages marquants au Burkina Faso, en Gambie ou encore au Kenya, il dirige désormais l’Ouganda.

Cap sur la stabilité

Put a dévoilé sa sélection pour la CAN 2025 sans véritables surprises : priorité à la stabilité, à la discipline et à la puissance physique. Les Cranes sont souvent sous-estimés, mais Put excelle dans l’art de faire boxer ses équipes au-dessus de leur catégorie — comme lorsqu’il mena le Burkina Faso en finale en 2013.

Pour l’Ouganda, l’objectif est clair : sortir de la phase de groupes. Avec la rigueur tactique inculquée par Put, ce n’est en rien une mission impossible.

3. Tom Saintfiet (Mali) : l’un des entraîneurs belges surnommé « Miracle Worker » au Mali

Tom Saintfiet est probablement le coach belge le plus sous-estimé sur la scène internationale. Après avoir écrit une page d’histoire avec la Gambie — qualification aux CAN 2021 et 2023, quart de finale en 2021 — il dirige désormais le puissant Mali.

« Respect pour la CAN ! »

Saintfiet est réputé tant pour ses résultats que pour sa passion indéfectible envers le football africain. À l’approche du tournoi, il a vivement critiqué les clubs et médias internationaux qui traitent la CAN comme une compétition secondaire.

« Le manque de respect envers ce tournoi est affligeant », a-t-il dénoncé.

Avec le Mali, il dispose d’un effectif impressionnant, riche en talents évoluant dans les plus grands championnats européens. On le surnomme déjà « The Miracle Worker ». Mais au Mali, on ne veut pas de miracles : on veut une coupe. La pression est énorme : peut-il transformer les attentes en trophée ?

4. Marc Brys (Cameroun) : Le grand feuilleton des ‘Indomptables’

Et puis il y a Marc Brys. Ou plutôt : le chaos qui entoure Marc Brys. La situation des Lions Indomptables ressemble à un thriller dont la fin n’est pas encore écrite.

Brys vs. Eto’o : Le choc des titans

Récemment, Samuel Eto’o — président de la FECAFOOT — a annoncé avoir limogé Brys après une longue série de reproches formulés par le comité d’urgence. La relation entre la star camerounaise et le coach anversois avait été explosive dès le premier jour.

Mais Brys refuse d’abandonner. Soutenu par le ministère des Sports, il a dévoilé sa propre sélection pour la CAN, qu’il qualifie de « révocation ridicule et illégale ».

  • État des lieux : la CAN pourrait débuter avec deux listes officielles.
  • Enjeu : Brys n’a pas hésité à qualifier Eto’o de « narcissique » dans la presse.

Sera-t-il sur le banc le 21 décembre ? Au Cameroun, rien n’est jamais certain avant le coup d’envoi. Mais s’il y a bien un Belge qui fait parler de lui, c’est lui.

Conclusion : La Belgique, puissance mondiale des entraîneurs

Ce phénomène ne doit rien au hasard. La Belgique s’est forgée une réputation de pépinière de tacticiens de haut niveau, capables de construire des projets solides et de transformer des équipes nationales. Avec autant d’entraîneurs belges à la CAN 2025, une chose est certaine : l’ombre belge planera sur la compétition. La véritable question n’est pas s’ils vont performer, mais jusqu’où chacun pourra aller vers la gloire.

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