Qui est João Neves, la recrue ‘phare’ du PSG ?
João Neves, le nouveau milieu de terrain du club parisien, a déjà tout d’un grand. Bien qu’il n’ait que 19 ans, les attentes sont énormes au sujet de cette nouvelle recrue recrutée contre 60 millions d’euros à Benfica.
Orphelin de Kylian Mbappé, le PSG doit parvenir à se réinventer. En ce début de saison, le club de la capitale a réalisé un sans-faute et trône déjà en tête de la Ligue 1. Après s’être promenés dans le port du Havre (1-4), ses joueurs ont joué aux héros face à Montpellier, club-phare du département du… Hérault. Vainqueurs sur un score de tennis (6-0), les hommes de Luis Enrique prouvent qu’ils peuvent encore avoir de belles ambitions, au moins sur la scène nationale. En espérant mieux, bien sûr.
De nouveaux transferts XXL pour Paris
Cet été, le PSG a de nouveau frappé fort sur le marché des transferts. Il a recruté quatre joueurs à plus de 20 millions d’euros, pour un total estimé à près de 170 millions d’euros. Davantage que le gardien réserviste russe Matvey Safonov (Krasnodar, 20 M), que le défenseur central équatorien William Pacho (Francfort, 40 M) ou l’ailier gauche franco-ivoirien Désiré Doué (Rennes, 50 M), le milieu de terrain portugais João Neves fait figure de recrue ‘phare’. Recruté à Benfica contre un joli chèque de 60 millions d’euros, il est la 9e recrue la plus onéreuse de l’histoire du club parisien. Mais aussi et surtout l’une de ses plus belles promesses pour animer l’entrejeu ces prochaines années. Mais qui est-il, au juste ?
Il déjà amélioré ses statistiques au PSG
Agé de 19 ans à peine, João Neves est originaire de Tavira, dans de la province d’Algarve, tout au Sud du Portugal. Ayant déjà porté le maillot de la Seleção à 9 reprises, il était notamment présent dans l’équipe portugaise, battue aux tirs au but par la France en quart de finale du dernier Euro. S’il y a peu joué, il a pu engranger un peu d’expérience bien nécessaire pour la suite de sa carrière en disputant 2 minutes face à la Turquie et 75 contre la Géorgie, alors que son équipe était déjà assurée de sa qualification.
Joueur extrêmement présent physiquement, il aime récupérer les ballons et est capable d’en faire un bon usage en reconversion offensive. Doté d’une vision au-dessus de la moyenne, il est pourtant encore en phase d’apprentissage du haut niveau. A Benfica, la saison dernière, il avait disputé 33 matchs, marquant 3 buts et délivrant ‘seulement’ 2 assists. Mieux entouré à Paris, il pourrait gonfler ses statistiques. En deux matchs, il peut déjà être crédité de 4 assists.
Martinez sous le charme de sa polyvalence
L’ayant eu sous ses ordres avec l’équipe du Portugal, Roberto Martinez ne tarit pas d’éloges à son sujet. « C’est un milieu de terrain intelligent, un n°6 qui peut facilement évoluer en qualité de n°8, capable de se projeter dans la zone de finition, expliquait-il à son sujet avant l’Euro en Allemagne. Mais ce qui le définit vraiment, c’est sa capacité à être presque toujours bien placé. Il est très adroit des deux pieds, avec un équilibre et une vision du jeu qui lui permettent de protéger le ballon. Il utilise plus la passe courte que la longue alors qu’il n’a que 19 ans. »
Très actif à Benfica, chouchou à Paris ?
Précoce et précis, João Neves a en tout cas tout pour devenir un grand d’Europe. Du moins s’il continue à grandir, à écouter et à travailler ses rares points faibles. En jetant un coup d’œil sur ses données statistiques à Benfica, le bilan est sans appel. Il a été un des milieux les plus actifs d’Europe dans le travail défensif (8,2 ballons récupérés en moyenne par 90 minutes, 2,1 tacles par match). De même, il participe énormément au jeu (98 ballons touchés et 90 % de passes réussies en moyenne) et apporte beaucoup de danger.
Lors de chaque match, il délivre en moyenne 18,8 passes vers le dernier tiers du terrain, preuve qu’il ose prendre des risques. Et ce, même s’ils ne sont pas toujours – ou encore ? – payants. S’il parvient à mieux assurer le dernier ou l’avant-dernier geste, il pourrait rapidement devenir l’un des chouchous du parc des Princes. Qui aura du mal à oublier son roi Kylian, parti en exil du côté de Madrid.
