Leandro Trossard, le réel supersub belge ? Analyse des chiffres du joueur d’Arsenal

Pas repris dans la dernière sélection des Diables Rouges, Leandro Trossard n’en reste pas moins un des meilleurs éléments offensifs de notre Royaume. Parfois pointé du doigt pour son manque d’influence lorsqu’il entame le match, le joueur d’Arsenal sait se montrer décisif lorsqu’il monte. De quoi être un supersub comme Dries Mertens l’a déjà été avant lui.

Depuis petits, les joueurs de football sont habitués à se battre pour une place de titulaire. Entamer une rencontre c’est l’assurance d’une certaine reconnaissance. Celle d’un maillon essentiel à la construction d’une équipe que les supporters connaissent sur le bout des doigts. Chaque week-end, ils ne sont néanmoins qu’onze à connaître cet honneur. Malheur aux remplaçants pour autant ? Pas vraiment, les clés d’un match sont parfois davantage dans leurs mains. Un grand coach est souvent reconnu pour sa capacité à s’adapter. Et les armes dont il dispose sur le banc doivent lui permettre d’y arriver plus facilement. Ce n’est pas Leandro Trossard qui dira le contraire. S’il oscille entre les deux rôles depuis son arrivée à Arsenal, le Diable Rouge semble s’épanouir davantage dans celui de dynamiteur. Une impression qui se confirme d’ailleurs souvent en équipe nationale.

Titulaire à Brighton avant d’arriver à Arsenal

Révélé à Genk, Trossard traverse la Manche pour tenter sa chance du côté de Brighton en 2019. Il n’y gagne pas tout de suite ses galons de titulaire (52% la première année). En bord de mer, c’est pourtant lorsqu’il entame les rencontres qu’il est le plus décisif. Sur ses deux premières saisons chez les Seagulls, il est remplaçant à vingt reprises. Il doit se contenter de deux buts et une passe décisive sur ses montées au jeu. Pas de quoi en faire un réel atout donc. D’autant plus que, sur la même période, il se montre décisif à quinze reprises en 52 titularisations. Soit un pourcentage de 29% lorsqu’il est titulaire contre 15% lorsqu’il monte au jeu. Sa dernière année et demi à Brighton est moins révélatrice. Le Belge est devenu un pion incontournable de son équipe et ne quitte quasi plus jamais l’échiquier initial.

Transféré chez les Gunners en janvier 2023, Trossard arrive dans un effectif nettement plus qualitatif. L’offensif doit donc se refaire une place au plus vite. Il est titulaire 50% du temps sur les 22 matchs de la deuxième partie de saison. Il marque un but et délivre une passe décisive en sortant du banc pour neuf assists lorsqu’il est titulaire. Pas de quoi l’ériger en réel remplaçant de luxe.

Il conserve le même pourcentage de titularisation pour sa première saison complète à Arsenal. Il marque six buts en 21 montées au jeu pour onze buts et deux passes lorsqu’il commence. Ses roses plantées lorsqu’il monte au jeu sont souvent précieuses. Petit à petit son image de super sub est créée bien que les chiffres attestent encore d’une certaine qualité lorsqu’il est dans le onze de base. Cette saison, après trois matchs de championnat, l’ancien Genkois a trouvé le chemin des filets à une reprise, lorsqu’il était remplaçant.

L’héritier de supersub Dries Mertens chez les Diables Rouges ?

En équipe nationale, Leandro Trossard n’a pas encore pleinement convaincu. La plupart de ses bonnes prestations étaient contre des adversaires de seconde zone. Plusieurs suiveurs espéraient voir le Belge s’imposer comme une des valeurs sûres des Diables Rouges. Encore plus après le départ d’Eden Hazard. Force est de constater qu’il est pour l’instant loin du compte. Ses neufs buts et quatre passes décisives en 37 matchs n’atténuent pas cette impression. Si les deux parcours et les qualités ne sont pas comparables, Trossard n’est pas sans rappeler Dries Mertens. Un joueur qui faisait lever les foules lorsqu’il montait au jeu. La pression publique poussait souvent le sélectionneur à lui donner sa chance de titulaire jusqu’à ce qu’il déçoive et retourne à un rôle qui lui donnait plus de lumière.

Articles similaires

Coupe du monde des clubs : n’en jetez plus, la Coupe est pleine !

RAEC Mons : Comment prépare-t-il son retour en Pro League ?

Trophée Raymond Goethals : Kompany mérite-t-il sa nomination ?

NOS RÉSEAUX

;