7 chiffres sur la carrière d’Eden Hazard
Son cœur balance. Au moins autant qu’il les faisait chavirer à l’époque. Eden Hazard est face à un choix important : continuer ou arrêter sa carrière. De longues années dans le monde du ballon rond que l’on va retracer à travers 7 chiffres sur Eden Hazard.
15 : de nombreux titres pour notre joueur national Eden Hazard
Partout où il est passé, Eden Hazard a remporté des titres collectifs. Les plus médisants diront que le Diable Rouge n’a pas spécialement eu de l’impact sur toutes les campagnes victorieuses de son équipe. Difficile de leur donner tort. À Lille et à Chelsea, l’ailier virevoltant était un des éléments clés. De quoi soulever deux trophées chez les Dogues : une Coupe de France et un championnat. Du côté de Stamford Bridge, le Belge a gagné une League Cup, une Coupe d’Angleterre, deux championnats d’Angleterre ainsi que deux Europa League. Mais c’est bien au Real Madrid que Hazard a le plus rempli son armoire à trophées. Sans pour autant avoir une influence sur le jeu des Merengue donc. Une Supercoupe et une Coupe d’Espagne, une Supercoupe d’Europe, une Coupe du monde des clubs, deux Liga et une Ligue des Champions. Toute l’ambivalence d’un transfert certes raté mais prolifique à en croire les titres.
16 : des débuts précoces
On aurait tendance à l’oublier dans un football actuel où la précocité est banalisée mais Eden Hazard a été un des premiers (très) jeunes joueurs. Le Brainois n’a que 16 ans lorsqu’il joue ses premières minutes en match officiel. À l’époque, Hazard monte à un petit quart d’heure de la fin du match entre Lille et Nancy. À titre de comparaison, Kylian Mbappé a lui aussi joué ses premières minutes à 16 ans. Mais, le Français était bien plus proche des 17 ans qu’Eden Hazard à l’époque.
23, 4 : le salaire d’Eden Hazard
Lorsqu’Eden Hazard débarque à Madrid en juillet 2019, c’est une superstar de Premier League. Fatalement, les Madrilènes dépensent beaucoup pour s’offrir le Belge et veillent à bien le gâter financièrement. Avec un salaire de 23,4 millions d’euros par an, Hazard devient un des footballeurs les mieux payés du monde. Les attentes sont grandes mais le Bernabeu ne vivra jamais les folles soirées que Stamford Bridge a pu connaître avec Hazard en grand animateur. De quoi donner le vertige aux dirigeants qui continuent de payer le salaire colossal du Diable sans pour autant voir un retour sur cet investissement.
115 : un transfert record pour Eden Hazard
Comme dit juste au-dessus, le transfert d’Eden Hazard au Real Madrid a engendré d’importantes transactions financières. 115 millions d’euros. À ce jour, l’ancien Lillois reste le transfert le plus cher de l’histoire du club madrilène mais également pour un représentant belge.
126 : l’amour du maillot belge
Eden Hazard est de ceux qui font lever des foules sur un geste, un dribble ou une inspiration. Alors, lorsque le Belge porte la vareuse nationale, c’est tout un peuple qui vibre au rythme de ses actions. Tout simplement intenable lors du Mondial 2018, Eden Hazard s’est érigé en détonateur de nos Diables Rouges. Insuffisant pour le titre mondial mais bien assez pour offrir un podium que tout un pays attendait. Des souvenirs qui resteront probablement davantage gravés que ceux laissés lors de la Coupe du monde au Qatar l’hiver dernier. Pas spécialement en forme, le capitaine avait laissé entrevoir quelques signes d’encouragement sur les premiers matchs. Avant d’être mis sur le banc à l’entame de la rencontre décisive contre la Croatie. Le Diable n’aura droit qu’à quelques minutes pour dernière apparition en sélection.
167 : de l’impact plutôt que des buts
Ses principaux détracteurs ont souvent utilisé l’argument contre lui : Eden Hazard ne marque pas beaucoup. Pour un joueur aussi déroutant aux abords de la surface adverse, 200 buts en 747 matchs est un total bien maigre. Hazard préférait céder le cuir ou continuer d’en jouer jusqu’à user la patience des défenses adverses.
X : des dribbles à la pelle
Voilà une statistique difficilement quantifiable. Véritable amoureux du ballon, Eden Hazard pouvait faire ce qu’il voulait du cuir. De quoi donner le tournis à ses adversaires, notamment à la Coupe du monde. Que sa carrière se termine demain ou dans un an, c’est certainement ce que les gens retiendront de lui. Une capacité à éliminer son adversaire proche des plus grands noms du football.