Qui dit football dit duels et rivalités. Ce week-end, plusieurs affiches sentiront bon la poudre aux quatre coins de l’Europe.
La passion dépasse bien souvent la raison dans le monde su sport. Une idée qui semble décuplée lorsqu’elle concerne 22 acteurs présents sur les pelouses. Que dire lorsque ces joueurs, poussés par leurs fidèles supporters, affrontent un club ennemi. Si l’appellation derby est souvent utilisée à tort et à travers (ndlr : normalement, les deux clubs doivent être voisins géographiques), elle prendra tout son sens dans les prochaines heures. Une semaine après avoir vu l’Inter Milan dominer leurs colocataires de l’AC, ce sont d’autres joutes alléchantes qui seront au programme.
North London derby : une rivalité davantage historique que sportive
Pays du football sur le Vieux Continent, l’Angleterre offre son lot de matchs à haute tension. Parmi eux, le North London derby occupe une place particulière. Cet affrontement entre Arsenal et Tottenham après de l’épaisseur après la seconde Guerre Mondiale. Alors que les Spurs étaient en ballotage pour conserver leur place en Premier League, les dirigeants des Gunners ont tout fait pour voir leur voisin descendre à l’échelon en-dessous. Depuis, la rivalité ne cesse de s’intensifier. Dans les faits, Arsenal dispose d’un net ascendant sportif sur Tottenham. Aussi bien dans leurs duels que dans l’armoire à trophées. 13 championnats pour 2, 14 Coupes d’Angleterre pour 8, 17 Community Shield pour 7. Seule la Coupe de la Ligue offre un léger avantage aux Blanc et Bleu avec 4 succès pour 2 à leurs rivaux.
Ce week-end, le duel pourrait en revanche être davantage serré. À égalité de points et toujours invaincus, les deux clubs auront à cœur d’infliger une première défaite à leur opposant. Difficile également de donner une tendance. Sur les dix derniers duels, c’est l’égalité parfaite. Quatre victoires de chaque côté et deux partages. Notons néanmoins, qu’en championnat, Arsenal n’a plus perdu à domicile face à Tottenham depuis 2010. Bale, van der Vaart et Kaboul avaient répondu à des réalisations de Nasri et Chamakh. Une autre époque.
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Derby madrilène : un duel de classe social entre supporters
Une opposition du style. Voilà comment résumer le duel entre Colchoneros et Merengue. Historiquement, l’Atlético est le club des ouvriers et des prolétaires. En face, le Real n’a jamais cessé de placer la capitale espagnole au centre du football européen. Difficile donc de rivaliser pour leurs rivaux. Ce ne sont pas les chiffres qui prouveront le contraire. Outre leur impressionnant palmarès, les protégés de Florentino Perez ont quasi toujours eu l’ascendant sur les joueurs de l’Atletico. L’information se vérifie également sur les dernières années. Avec deux petites victoires en cinq ans, la bande à Oblak n’a que très (ou trop) rarement gêné celle à Courtois.
Motivés par Diego Simeone, les coéquipiers d’Axel Witsel n’auront néanmoins d’autre choix que de tout donner sur le terrain. Une victoire dans le derby ferait sans doute oublier leur début de saison compliqué. Elle permettrait aussi d’enrayer une machine rivale bien huilée et toujours invaincue en championnat.
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Classico PSG – OM : uniquement une rivalité dans le stade ?
Ne faites jamais l’erreur de vous balader sur le Vieux Port avec une vareuse parisienne. Dans le Sud, l’idée d’un club de la capitale qui domine est réfutée dès le plus bas âge. Plus haut en France, les Parisiens aiment rigoler de cet affrontement qu’ils jugent commun aux autres. Du moins, en façade. Car oui, ce duel déchaîne bel et bien les passions. Cette rivalité est pourtant bien récente. Pas proches géographiquement, les deux clubs ont longtemps tracé leur propre route sans même s’inquiéter de l’autre.
Au début des années 1990, Parisiens et Marseillais deviennent néanmoins les deux fidèles représentants de l’Hexagone sur la scène européenne. De quoi donner des idées aux dirigeants qui créent cette rivalité au gré des affrontements. Rarement en concurrence pour le titre, les deux entités s’amusent davantage des péripéties adverses. Devancés au palmarès dans toutes les compétitions, les Olympiens aiment à rappeler qu’ils sont les seuls à avoir gagné la Ligue des Champions pour les Tricolores. « À jamais les premiers. »
Clin d’œil de l’histoire, sur les dix dernières années, ils ne l’ont emporté qu’une seule fois face au PSG en championnat. Et c’était au Parc des Princes. Comme ce dimanche. Voilà Mbappé et consorts prévenus.
