Les joueurs belges s’exportent aux quatre coins du monde

Plus de 350 joueurs belges évoluent actuellement dans des Ligues étrangères. Certains ont même choisi des destinations plus exotiques pour représenter au mieux le savoir-faire « made in Belgium ». Petit focus sur certains d’entre eux qui ont connu une petite carrière en Belgique.

Depuis l’ouverture simplifiée des frontières suite à l’arrêt Bosman, les joueurs belges s’exportent à merveille. Parce qu’ils ont du talent, évidemment. Parce que notre pays s’est amélioré au niveau de la formation, aussi. Et puis, comme le répètent souvent les recruteurs et dirigeants étrangers, les Belges ne coûtent pas – trop – cher et leur mentalité est – souvent exemplaire. Si on ajoute à ce constat le fait que les Diables rouges ont connu une période faste, on comprend que le phénomène d’exil est loin d’être fini, lui aussi.

Forcément, quand on évoque les Belges à l’étranger, on a tous en tête les ténors que sont De Bruyne, Courtois ou Lukaku. Que ce soit en Angleterre, en Allemagne, en Italie, en Espagne, en France ou, comme c’est de nouveau le cas avec Yannick Carrasco, dans des contrées plus exotiques et particulièrement rémunératrices, la grande majorité des internationaux actuels évoluent dans des ligues étrangères. A côté de ces têtes d’affiche, il faut savoir que selon un site spécialisé, ils seraient actuellement un peu plus de… 350 à évoluer à l’étranger. Certains dans des divisions inférieures de championnat limitrophes mais parfois aussi dans des championnats plus ‘exotiques’, à Gibraltar, à Tahiti, à Singapour ou en Islande, par exemple. L’occasion était belle de nous rafraîchir la mémoire afin de savoir ce que sont devenus quelques-uns d’entre eux.

Maxime Lestienne (Lion City Sailors, Singapour)

Aujourd’hui âgé de 31 ans, le Mouscronnois n’a pas eu la carrière grandiose qu’on lui prédestinait. Ayant débuté en équipe première à l’Excel dès ses 16 ans, il a pu partir à Bruges suite à la faillite de son club formateur et de cœur. S’il y a occasionnellement brillé, il s’est par la suite perdu en chemin, notamment parce qu’il n’a pas été épargné par la vie. Ayant ensuite transité via le Qatar, le PSV, Kazan, Malaga et le Standard, il évolue désormais dans un club modeste de Singapour, où il est arrivé en 2022 : les Lion City Sailors. Même si le championnat n’y est pas relevé, il a tout de même réussi à inscrire 41 buts et délivrer 50 assists en seulement 59 matchs !

Vadis Odjidja (Hajduk Split, Croatie)

Lui aussi catalogué très jeune comme une belle promesse, Vadis Odjidja a quitté Gand cet été afin de relever un défi assez improbable à Hajduk Split, en Croatie. Pour lui, il s’agit d’une 6e expérience à l’étranger, dans un 5e pays différent. Auparavant, il avait déjà joué en Allemagne (Hambourg), en Angleterre (Norwich City et Rotherham United), en Pologne (Legia Varsovie) ainsi qu’en Grèce (Olympiacos). Depuis l’entame de la saison, il a disputé 7 matchs (0 but, 2 assists) et sa nouvelle équipe trône en tête du championnat croate.

Sébastien Dewaest (AEL Limassol, Chypre)

Défenseur rugueux formé à Lille et passé auparavant par Roulers, Charleroi, Genk, Toulouse et OHL, le natif de Poperinge n’a pas toujours fait l’unanimité ces dernières années. Désireux de se lancer un nouveau défi plus exotique dans une ligue étrangère, il a rallié en janvier dernier le championnat chypriote et le club d’AEL Limassol, avec lequel il a perdu une finale de Coupe. Ayant déjà disputé 20 matchs, il y a inscrit 2 buts et récolté autant de… cartes rouges.

Noé Dussenne (Lausanne Sport, Suisse)

Ayant réussi à conquérir ses galons de titulaire et même le brassard de capitaine au Standard, Noé Dussenne a dû quitter la Belgique, l’été dernier, après quatre ans de bons et loyaux services pas toujours appréciés à leur juste valeur à Sclessin, d’ailleurs. Ayant trouvé refuge sur les bords du lac Léman, à Lausanne Sports, il s’y est d’emblée imposé comme une valeur sûre même si son équipe, 10e sur 12, a mal entamé le championnat. Titularisé à 8 reprises, il y a déjà inscrit deux buts et donné un assist, un total appréciable pour un défenseur central.

Dante Vanzeir (New York Red Bulls, Etats-Unis)

A 25 ans, alors qu’il était le roi à l’Union, Dante Vanzeir a préféré vivre pleinement son rêve américain. En janvier dernier, il a rallié le club mythique des Red Bulls, où son rêve a viré au cauchemar quand il a été suspendu six matchs pour avoir tenu des propos racistes. Ayant fait amende honorable, il a retrouvé le chemin des terrains, souvent comme joker de luxe, affichant un bilan personnel insuffisant de 5 buts et 1 assist en 24 matchs.

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