L’Euro 2024 aura lieu du 14 juin au 14 juillet en Allemagne. L’occasion de voir à l’œuvre les meilleures nations et les meilleurs joueurs du continent européen, pour autant qu’ils parviennent à se qualifier. La Norvège et ses stars espèrent en être mais rien n’est encore certain dans les qualifications Euro 2024.
Herling Haaland sera-t-il la grande attraction du prochain Euro ? L’attaquant norvégien de Manchester City sera l’un des favoris au titre de meilleur buteur de la compétition vu son aisance à faire trembler les filets mais il faudra tout d’abord que la Norvège en soit. Engagée dans les qualifications pour l’Euro 2024, le pays scandinave n’est pour le moment pas encore certain du tout de pouvoir rejoindre l’Allemagne en juin prochain.
Troisièmes du groupe A derrière l’intouchable Ecosse (15/15) et l’Espagne (9/12), les Scandinaves (7/15) devront batailler ferme pour accrocher l’une des deux premières places qualificatives. La Norvège jouera son prochain match contre Chypre, un adversaire qu’Haaland, Odegaard (Arsenal), Ostigard (Napoli) et les leurs devront absolument remporter.
La Norvège n’a plus participé à une grande compétition européenne depuis l’an 2000 et l’Euro. Une éternité. Mais pour voir l’Allemagne, les Lions devront absolument passer la seconde et Haaland marquer des goals dans ces qualifications Euro 2024.
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Le foot scandinave prend son envol
L’éclosion de ces joueurs laisse à penser que la Norvège pourrait devenir, comme la Belgique l’a fait, l’une des nouvelles valeurs sûres du football européen dans un avenir très proche et suivre l’exemple d’autres pays scandinaves comme l’Islande, la Suède ou le Danemark, l’autre pays du nord qui tourne très bien en ce moment.
Des Danois qui sont actuellement bien placés pour espérer se qualifier pour le prochain Euro puisqu’ils occupent conjointement la tête du groupe H avec la Slovénie avec un petit point de plus que… la Finlande. Le prochain match du Danemark est prévu contre le Kazakhstan, belle surprise des qualifications à l’Euro 2024, et doit permettre au pays de faire un pas de plus vers l’Allemagne.
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Ce développement du football scandinave, à plus grande échelle, se ressent aussi par les clubs. Le FC Copenhague est depuis quelques années un participant régulier aux coupes d’Europe, UEFA Champions League en tête. On peut également citer Bodo/Glimt, Molde ou Nordsjaelland.
Les championnats européens regardent au nord
Ces clubs, s’ils ne réalisent toutefois pas des performances hors du commun, sont des habitués des joutes européennes mais sont surtout réputés pour la qualité de leur formation et de leur scouting. C’est à Bodo/Glimt, par exemple, que l’Union Saint-Gilloise avait déniché Victor Boniface. Et les joueurs scandinaves s’exportent bien car ils s’adaptent facilement à un nouvel environnement.
En Jupiler Pro League, difficile de passer à côté des colonies scandinaves à Anderlecht et Bruges. Chez les Mauves, on compte ainsi 4 Danois (dont Dolberg et Schmeichel), 1 Norvégien et 1 Suédois. Au Club, en plus du coach norvégien Ronny Deila, ce ne sont pas moins de 3 Danois et 2 Norvégiens. Et si on élargit sa vision à l’ensemble des effectifs, on retrouve 10 Danois, 7 Norvégiens, 5 Suédois, 3 Islandais et 1 Finlandais. Le joueur scandinave s’exporte bien en Jupiler Pro League et les clubs y ont trouvé une filière très intéressante car qualitative et généralement peu onéreuse avec, dès lors, une possibilité de belle plus-value financière.
Mais c’est évidemment en Premier League qu’on retrouve les plus grandes stars du football scandinave. Outre Haaland à Manchester City et Odegaard à Arsenal, on peut citer des joueurs comme Hojlund et Eriksen à Manchester United, Hojbjerg à Tottenham ou Isak à Newcastle. Des joueurs qui sont les fers de lance de leurs équipes nationales respectives, tirent la locomotive scandinave et aident à son développement. La Bundesliga et la Serie A ont aussi de jolies colonies, au contraire des deux autres membres du Big-5 européen que sont La Liga et la Ligue 1, deux championnats qui attirent moins les joueurs scandinaves.
