Ladbrokes foot : Naples, trop de questions pour un champion déchu 

Après avoir conquis le titre en Serie A la saison dernière, le Napoli patauge. Ladbrokes foot fait le point sur les maux de l’équipe napolitaine cette saison.

En Italie, la ferveur pour le calcio ne s’arrête jamais. A Naples, cette passion vire même à de la folie pure. Et certainement depuis que Diego Maradona y a connu ses plus belles heures de gloire. A la fin des années 80, l’Argentin avait fait entrer toute une ville en éruption. Dieu vivant en Campanie, El Pibe de Oro avait offert ses deux premiers titres au Napoli Calcio. En 1987, d’abord, en 1990 ensuite. Il avait aussi permis à son club de soulever la Coupe de l’UEFA. La saison dernière, Naples est revenu au sommet du foot italien. Après 33 ans d’attente, soit le temps de la vie du Christ. Sacré champion pour la 3e fois de son existence, Naples a offert un rêve en bleu à ses supporters. Un rêve en grand, magnifié par les prestations XXL d’une équipe joueuse. D’une équipe audacieuse. D’une équipe efficace et spectaculaire. 

Napoli humilié en Coupe, largué en Serie A 

Depuis lors, le beau ciel bleu s’est assombri. Depuis quelques mois, les questions autour du champion déchu se multiplient. Naples n’avance plus. Récemment, il a été éliminé – ou plutôt humilié – par Frosinone en Coupe d’Italie (0-4). Un revers d’autant plus marquant qu’en 2019, le président Aurelio De Laurentiis avait affirmé que « Frosinone n’a rien à faire dans le Calcio ». En outre, son club n’avait plus subi de défaite aussi sévère en Coupe depuis un revers face à la Lazio en…1958. En championnat, Naples est largué. Actuellement 5e à 14 longueurs de l’Inter, il se rend à l’AS Rome samedi pour un match compliqué en Serie A. Il va devoir s’accrocher pour décrocher son ticket pour la prochaine Ligue des champions. Dans cette épreuve, il est encore engagé en 8e de finale. Il affrontera Barcelone au sortir de l’hiver avec l’espoir, un peu utopique, de ‘sauver’ sa saison. 

Des renforts qui n’en sont pas vraiment 

Mais qu’est-ce qui cloche, finalement ? En réalité, Naples navigue actuellement en eaux troubles pour différentes raisons. Certes, il a perdu un pion essentiel en défense. Parti au Bayern Munich contre 50 millions d’euros, le Sud-Coréen Min-jae Kim n’a pas été remplacé efficacement. Le jeune Brésilien Natan (22 ans), recruté pour un montant 5 fois inférieur à Bragantina, tarde à éclore. De même, les autres renforts majeurs (Lindström, venu de Francfort, ou Raspadori et Simeone, achetés définitivement à Sassuolo et à l’Hellas Vérone) ne convainquent pas davantage.  

Ladbrokes foot : difficile de faire oublier Spalletti 

Aux yeux de beaucoup d’observateurs, le principal problème réside toutefois dans le choix de l’entraîneur. Ou plutôt des entraîneurs. La saison passée, Luciano Spalletti avait mis en place un système bien huilé. Spectaculaire et efficace à la fois, il a permis au Napoli Calcio de dominer le championnat de la tête et des épaules. Et de le terminer avec 16 points d’avance sur la Lazio ! Conscient que cette ‘masterclass’ serait difficile à rééditer, Spalletti a choisi de s’offrir une année sabbatique. Histoire de fuir la pression. Et, finalement, d’être disponible pour reprendre la sélection italienne seulement… trois mois après la fin du championnat. En attendant, le président napolitain, Aurelio De Laurentiis, a dû trouver un successeur digne de ce nom. Après avoir exploré une vingtaine de pistes, il pensait l’avoir trouvé en la personne de Rudi Garcia. Mais l’expérience a tourné à l’échec.  

Garcia s’est mis le groupe à dos, Mazzarri est arrivé 

Dès son arrivée, le Français a voulu imposer sa griffe en ne se basant pas sur les acquis de son prédécesseur. Arrogant, il s’est également mis une partie du groupe à dos. Le Nigérian Victor Osihmen, récemment élu meilleur footballeur africain de l’année, ou le Géorgien Kvisha Kvaratshkhelia, l’autre star du groupe, n’ont pas caché leur agacement. Couplée aux mauvais résultats, l’ambiance délétère a forcé De Laurentiis à virer Garcia en novembre. Depuis, c’est Walter Mazzarri qui a repris le flambeau après un premier passage réussi entre 2009 et 2013. Mais s’il y a eu des améliorations ponctuelles, l’équipe manque encore de constance. Et aussi de consistance. Enfin, il est à signaler qu’elle ne fait plus peur chez elle. Dans le stade Diego Maradona, Naples a seulement remporté 3 succès et déjà concédé 4 défaites (Lazio Fiorentina, Empoli et Inter) et un nul (AC Milan). C’est peu. Beaucoup trop peu… 

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