Diables Rouges : peu de départs attendus en janvier 

L’année 2024 n’en est à peine qu’à ses balbutiements qu’il faut déjà se résoudre à l’envisager de manière plus globale. Pour certains de nos meilleurs footballeurs, l’heure est au(x) doute(s). Alors que se profile tout doucement un Euro 2024 qui se disputera à nos portes, en Allemagne, que doivent-ils faire ? S’accrocher où ils sont, quitte à ne plus trop jouer ? Ou plutôt relever un nouveau défi, toujours risqué ? Privilégier une carrière en club ou se focaliser davantage sur une hypothétique sélection ? Cruel dilemme pour certains Diables Rouges, qui veulent et doivent mettre tous les atouts de leur côté afin d’arriver à l’Euro 2024 dans les meilleures conditions. Cet hiver, certains pourraient en tout cas avoir envie de changer d’air, histoire de convaincre le sélectionneur, Domenico Tedesco. 

L’été avait été diabolique 

Avant d’analyser la situation de manière individuelle, petit flash-back. L’été dernier, un grand exode diabolique avait animé le marché des transferts européens et même mondiaux. Au total, une douzaine de Diables Rouges avaient changé de port d’attache pour différentes raisons, bonnes ou moins bonnes. Certains d’entre eux avaient choisi de relever un nouveau défi plus ambitieux et/ou plus lucratif. Parmi eux, certains ténors comme Romelu Lukaku (passé de l’Inter à l’AS Rome) ou Yannick Carrasco (de l’Atletico à Al-Shabab, en Arabie saoudite). De même, certains joueurs déjà confirmés avaient franchi un palier supérieur. On pense ici à Jérémy Doku, parti de Rennes pour exploser à Manchester City. C’était le cas aussi de Dodi Lukebakio (de Berlin à Séville) ou de Loïs Openda, qui avait cartonné à Lens et en fait de même à Leipzig. Voire de Timothy Castagne, qui est passé de Leicester à Fulham. 

De Ketelaere a reculé pour mieux sauter 

Et puis, il y a eu toutes ces promesses qui doivent encore franchir un palier. Des joueurs parfois qui font partie du groupe élargi de Tedesco mais ne sont pas assurés de leur place. Eux aussi ont voulu s’en aller pour jouer davantage, ou à un niveau plus élevé. Prêté par l’AC Milan à l’Atalanta Bergame, Charles De Ketelaere en est sans doute le meilleur exemple, lui qui a reculé pour mieux sauter. Roméo Lavia (de Southampton à Chelsea, où il a longtemps été blessé), Olivier Deman (du Cercle à Brême), Mike Trésor (de Genk à Burnley) ou Thomas Kaminski (De Blackburn à Luton Town) étaient également dans le cas. Et il ne faudrait pas encore enterrer Thorgan Hazard, débarqué à Anderlecht pour retrouver le temps de jeu perdu à Dortmund. 

Meunier et Batshuayi en quête de temps de jeu 

Que peut-on encore attendre de ce mercato hivernal qui fermera ses portes en Belgique le 1er février ? Peut-être encore quelques transferts impliquant des Diables Rouges, mais lesquels ? Peu utilisé jusqu’ici en raison d’une blessure musculaire, Thomas Meunier est dans une situation délicate. Arrivant en fin de contrat à Dortmund, sa situation n’est pas idéale. Récemment, il n’a pas écarté l’hypothèse de rester au Borussia. Mais il n’a pas davantage fermé la porte à un départ. Ayant rétrogradé à la 3e place dans la hiérarchie des attaquants derrière Lukaku et Openda, Michy Batshuayi est dans le même cas. A Fenerbahçe, il ne joue guère malgré des stats intéressantes (8 buts en 20 bouts de matchs). A six mois de la fin de son contrat, des clubs, notamment anglais (Everton ?), ont sondé le terrain pour faire une bonne affaire. 

Bakayoko et Debast attirent les convoitises

Trop peu utilisé à Aston Villa (119 minutes en Premier League), Leander Dendoncker aurait tout intérêt à relever rapidement un nouveau challenge. Mais les candidats ne se bousculent pas au portillon. Et puis, il y a aussi ces possibles transferts liés non pas au temps de jeu rachitique mais à la qualité des joueurs. Incontournable à Anderlecht, Zeno Debast intéresse beaucoup de monde. Mais il ferait sans doute mieux de rester encore six mois en Belgique. Monstrueux au PSV et estimé à 40 millions d’euros, Johan Bakayoko suscite énormément d’intérêt. Cependant, il devrait aussi rester. Enfin, des garçons comme Arthur Theate (Rennes), Aster Vranckx (Wolfsburg) ou même Ameen Al-Dhakil (Burnley) font régulièrement l’objet d’un intérêt certain. Néanmoins, il serait étonnant que cela se concrétise, du moins cet hiver.

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