Tout porte à croire qu’Hakim Sahabo va effectuer ses débuts, ce samedi, en Jupiler Pro League. Face aux multiples défections au milieu du jeu (Hautekiet, Ngoy sont blessés, Aiden O’Neill est à la Coupe d’Asie, Isaac Hayden est retourné à Newcastle et Steven Alzate sur le départ), cet espoir du SL 16 pourrait être aligné d’emblée face à Courtrai. L’occasion pour Ladbrokes.be de vous présenter cette pépite de Challenger Pro League.
Hakim Sahabo est le fils d’un père burundais et d’une mère rwandaise, né à Bruxelles le 16 juin 2005. Il touchera ses premiers ballons à Willebroek-Meerhoef et au Beerschot. Après un court séjour à Anderlecht, il transitera par Genk, Malines et le Standard une première fois. Il avait le choix entre plusieurs sélections : le Burundi et le Rwanda, naturellement, mais aussi les équipes de jeunes de la Belgique, où il a passé la majeure partie de sa vie avant de signer à Lille en 2021.
INTERNATIONAL SANS MATCH PRO
C’est d’ailleurs avec l’équipe réserve des Dogues qu’il a obtenu une première convocation avec l’équipe nationale du Rwanda, sans avoir disputé le moindre match pro dans sa carrière. Il a ainsi disputé un match d’entrainement en septembre 2022 face au FC Saint-Eloi Lupopo, un club congolais. Il a effectué ses débuts en amical quelques mois plus tard contre l’Ethiopie. Lors de sa troisième apparition trois jours plus tard (22 mars 2023) contre le Bénin, il se fait expulser et rentre directement en France pour aller à l’école.
En fin de contrat à Lille, le Standard a flairé le bon coup. En offrant un contrat de trois saisons (plus une en option) à l’international rwandais, la direction liégeoise souhaitait lui permettre de gagner en expérience. L’homme à l’origine de son retour en bord de Meuse n’est qu’autre que Réginal Goreux, son entraineur actuel qui ne tarit pas d’éloges à son propos. « Il a un style très différent des autres milieux défensifs que nous possédons. Il est très créatif, il a une bonne vision du jeu. N’importe quel coach aimerait l’avoir dans son équipe. », déclarait-il à Sudpresse.
MEMBRE DE LA GENERATION 2005
Hakim Sahabo fait partie de la prometteuse génération 2005, aux côtés de joueurs tels que Lucas Noubi, Brahim Ghalidi, et Matthieu Epolo. Les performances de cette génération ont contribué au succès du SL 16, avec Matthieu Epolo réalisant de nombreux arrêts décisifs, Brahim Ghalidi marquant quatre buts et délivrant des passes décisives, et Hakim Sahabo apportant un équilibre au milieu de terrain. Son absence samedi dernier contre Beveren s’est faite particulièrement ressentir.
Hakim Sahabo se trouvait encore en stage avec les A à Marbella en Espagne où il a été convié par le nouvel entraineur Ivan Leko. Une opportunité qu’il a saisie à deux mains. Ivan Leko a vu en lui « des forces qui vont permettre d’étoffer nos possibilités tout en augmentant la concurrence dans le groupe ». D’ailleurs, alors qu’il était censé rentrer plus tôt comme d’autres jeunes, il est finalement resté jusqu’au bout du stage, notamment suite aux blessures de Ngoy et Hautekiet. Le malheur des uns fait le bonheur des autres.
TITULAIRE CONTRE COURTRAI ?
Contre Lucerne et le Borussia Dortmund en amical, le gamin de 18 ans s’est montré à son aise. Du haut de son mètre 84, l’international rwandais s’est érigé en plaque tournante dans l’entrejeu avec Isaac Price. « C’est le genre de joueur dont nous avons besoin au milieu. Il doit évidemment encore prendre un peu sur le plan physique mais son jeu camoufle assez bien cette lacune ! », souligne son coéquipier Cihan Canak à la DH.
S’il s’étoffe au niveau de la masse musculaire, il ne sera plus très loin de l’équipe première. Deux fois sur le banc avec l’équipe A avec Carl Hoefkens, on peut s’attendre à ce qu’il reçoive du temps de jeu avec Ivan Leko. Contre Courtrai ce samedi, il pourrait même être titulaire pour la première fois en Jupiler Pro League. Une rencontre que vous pourrez suivre sur Ladbrokes.be. Il deviendrait ainsi le 15e Rwandais à fouler les pelouses de D1 belge, marchant entre autres sur les traces de Désire Mbonabucya, Fritz Emeran ou encore Claude Kalisa.
