UFC 298 cotes et paris sportifs : la fin du règne d’Alexander Volkanovski ?

Tout le monde ne parle que de l’UFC 300, prévu pour le 13 avril et dont on attend toujours l’annonce du combat principal. Un mois plus tôt, l’UFC 299 sera très suivi également, avec Sean O’Malley et Dustin Poirier à l’affiche. Résultat : le second UFC numéroté de 2024, l’UFC 298, passe un peu en-dessous des radars. Pourtant, ce samedi, le champion le plus dominant de l’UFC à l’heure actuelle fait son retour. Alexander Volkanovski fait peut-être face à l’homme le plus dangereux de la division : Ilia Topuria.

Pour ne rien gâcher, le reste de la carte est à l’avenant. En co-main event, l’ex-champion Robert Whittaker affronte le géant brésilien Paulo Costa. La nouvelle star irlandaise Ian Machado Garry fait son retour, tout comme Henry Cejudo, ex-champion flyweight et bantamweight. Bref : du spectacle à tous les étages !

Alexander Volkanovski peut-il rester « The Great » ?

La division des poids-plumes de l’UFC n’a été dominée que par des légendes. José Aldo, Conor McGregor, Max Holloway, Alexander Volkanovski : quatre noms pour un mont Rushmore comme peu de divisions en ont produit. Si José Aldo conserve le record de défenses de ceinture en featherweight (7), Volkanovski s’en rapprocherait en cas de victoire samedi. Depuis son arrivée à l’UFC, l’Australien est invaincu dans « sa » division. Douze victoires, dont 5 défenses de titre, mais surtout trois victoires face à Max Holloway, que beaucoup voyaient déjà comme le « GOAT » de la catégorie. Lors de leur dernier affrontement, en juillet 2022, « Volk » dominait totalement Holloway, mettant un terme à leur rivalité.

Lutteur très offensif au pressing incessant, le « petit » Alexander (168cm) était autrefois joueur de rugby semi-professionnel. Il en a conservé une solidité rare sur ses appuis. Victoire après victoire, il a également développé des qualités de striker insoupçonnées, qui lui ont permis de ridiculiser Yair Rodriguez, présenté comme l’un des meilleurs de la division dans ce domaine. Son coach, Eugene Bareman, est réputé pour être un maître stratège. Résultat : la capacité d’adaptation de Volkanovski en cours de combat est inégalée. Et surtout : Volkanovski n’abandonne jamais, comme lorsque Brian Ortega pensait le tenir dans « guillotine » qui aurait fait abandonner n’importe qui, sauf lui.

Deux incidents de parcours

Mais récemment, Alexander Volkanovski a goûté à la défaite. Deux fois… en lightweight, la division du dessus. Ayant « nettoyé » sa catégorie, le champion featherweight a tenté sa chance plus haut, contre Islam Makhachev. Face au Russe, il a offert un combat plus serré que n’importe quel poids-léger avant lui. Avec une défaite à la décision partagée, mais sans perdre la face. Son erreur : accepter, trois mois seulement après avoir défendu une nouvelle fois sa ceinture featherweight en juillet, de défier une seconde fois Makhachev. Résultat : une défaite par K.O, brutale. Une image jamais vue à l’UFC… qui donne des idées à Ilia Topuria, le prochain challenger en featherweight.

Qui est Ilia Topuria ?

Ilia Topuria est l’une des stars montantes du MMA européen. Géorgien né en Allemagne, il vit en Espagne depuis ses 15 ans et est donc le seul combattant espagnol dans le top 15 de l’UFC, toutes divisions confondues. Contrairement à la France qui a récemment fait une entrée fracassante au top mondial, l’Espagne n’est pas un pays de MMA, mais cela n’empêche pas Ilia Topuria de rêver grand. Une fois champion, « El Matador » veut en effet faire venir l’UFC à Madrid, au Santiago Bernabeu, rien que ça.

Topuria est charismatique, confiant, voire arrogant. Et s’il parle avec tant de confiance, c’est parce qu’il est une machine à gagner : 14 victoires, aucune défaite. L’Hispano-Géorgien a fait le buzz par quelques K.O spectaculaires, mais sa formation est bien celle d’un lutteur de haut niveau, ce qui lui a permis de se sortir de quelques situations compliquées. Et les 7 premières victoires de sa carrière étaient toutes… des soumissions. Bref : Topuria est un problème.

Un problème auquel personne n’a encore semblé capable d’amener même un début de solution. Mais Alexander Volkanovski défie les lois du MMA. Alors que les combattants « vieillissants » sont traditionnellement à la peine dans les divisions légères de l’UFC, au sein desquelles les réflexes et la vitesse sont primordiaux, « Volk » a gagné 6 fois en étant plus âgé que son adversaire. Reste un chiffre : aucun featherweight n’a défendu ou gagné de ceinture à 35 ans ou plus. Volkanovski a eu 35 ans en septembre et veut devenir le premier. Il a d’ailleurs répondu à ces critiques sur son âge par une vidéo hilarante.

Les pronostics : une carte UFC 298 imprévisible !

Les statistiques parlent en faveur d’Ilia Topuria, invaincu. Mais malgré deux défaites contre Makhachev, l’aura d’Alexander Volkanovski dans « sa » division est intacte : les deux hommes… ont la même cote selon les bookmakers, 1,82 pour 1,82. Un cas rare de « pick’em » absolu. Notre choix : Volkanovski, sans grande certitude,  à la décision. Mais qu’en est-il des autres combats ?

Robert Whittaker, ancien champion à la discipline légendaire, aura les crocs après une prestation décevante contre Dricus Du Plessis. Face à un Paulo Costa en roue libre depuis des années, il est logiquement favori à 1,40 contre 2,60 et semble un pari aisé.  Merab Dvalishvili affronte Henry Cejudo, qui n’aurait jamais dû sortir de sa retraite et risque gros : son adversaire est inarrêtable. Dvalishvili est favori à 1,40 contre 2,60, à raison. Sa lutte de haute intensité posera problème à l’ex-champion. Enfin, s’il fallait parier sur une surprise, elle viendra peut-être de Geoff Neal contre l’invaincu Ian Machado Garry. Garry a paru concentré sur l’extra-sportif ces derniers mois, alors que Neal a donné au monstre Shavkat Rakhmonov son combat le plus difficile jusqu’ici. À 2,60, il est notre outsider du week-end.

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