Alors que le tournoi des Six Nations s’apprête à vivre sa troisième journée, l’équipe du Trèfle semble sur une autre planète.
La Coupe du Monde 2023 en France ne semble déjà plus qu’un mauvais souvenir pour le XV irlandais, victime du syndrome des quarts de finale, maladie chronique qui le frappe tous les quatre ans.
La manière avec laquelle O’Mahony et ses équipiers ont dépecé la France en ouverture du Tournoi des Six Nations, début février, le montre à suffisance, avec cinq essais transformés à la clef (17-38). Dans la deuxième rencontre du XV du Trèfle, c’est bien simple, l’Italie n’a pas existé (36-0). Les Italiens avaient pourtant montré des choses intéressantes auparavant contre l’Angleterre (24-27).
Qui arrêtera l’Irlande ?
On constate d’ailleurs, que derrière l’Irlande, il y a une sorte de nivellement des équipes. Si l’on s’en tient aux résultats secs, toutes les équipes semblant en mesure de battre tout le monde. Ainsi l’Écosse qui avait réussi à battre le pays de Galles à Cardiff s’est fait remettre à sa place par la France pas du tout groggy par la gifle reçue des hommes d’Andy Farrell.
À l’inverse, le pays de Galles a de quoi être frustré après deux courtes défaites contre, donc, l’Écosse, d’un point, et l’Angleterre de deux unités seulement. Ce samedi, à l’Aviva Stadium de Dublin, le Poireau risque de souffrir autrement plus face au Trèfle.
Avec deux succès, comme l’Irlande, jusqu’à présent, le XV de la Rose, emmené par Owin Farrell, se déplacera chez des Écossais qui semblent jouer un rôle d’épouvantail dans ce tournoi. Murrayfield devrait jouer son rôle de 16e homme pour soutenir la sélection de Gregor Townsend face aux frères ennemis dans ce match surnommé la Calcutta Cup. L’an dernier, le Chardon avait piqué la Rose. Qu’en sera-t-il ce samedi après-midi ? Cet Écosse – Angleterre s’annonce en tout cas l’affiche la plus équilibrée du week-end.
La France devrait, dimanche à Lille, ne pas éprouver trop de problème à venir à bout de l’équipe italienne. Mais les hommes de Gonzalo Quesada ont prouvé contre l’Angleterre qu’ils pouvaient se montrer menaçants. Fabien Galthié devrait faire appel au jeune Posolo Tuilagi au poste de 2e ligne, à la place de Paul Gabrillagues, qui a joué les remplaçants de luxe lors des deux premières journées du Six Nations 2024.
Rugby Europe Championship: deux exploits de la Belgique insuffisants
En ce début 2024, il n’y a pas que le Tournoi des Six Nations. Pour nos Diables Noirs, il s’en est fallu de peu pour que l’exploit soit parfait au Rugby Europe Championship. En tout cas, avec une victoire au courage sur des Portugais sortant d’une Coupe du monde, au stade Tondreau de Mons, et un large succès sur la Pologne à Waterloo, les hommes de Laurent Dossat ont fait la promotion du rugby. Entre ces deux rencontres, Jens Torfs et ses équipiers avaient offert une belle résistance face à des Roumains eux aussi, comme les Portugais, encore en mode Coupe du monde.
Malheureusement, ces deux magnifiques succès à domicile n’ont pas permis au XV belge de se classer en ordre utile pour les demi-finales de ce REC. Il a en effet terminé troisième de ce groupe, derrière le Portugal et la Roumanie qui finit à égalité de points avec les nôtres.
Désormais, ce sont les matches de classement qui attendent le XV belge. Un premier affrontement aura lieu à Waterloo contre l’Allemagne, quatrième de la Poule A de ce REC 2024, le 2 mars.
En cas de succès, ce serait le match pour la cinquième place qui se jouerait le 17 mars, journée finale de ce REC, au stade Jean Bouin à Paris, face au vainqueur de Pays-Bas – Pologne. Et en cas de défaite, ce serait le match pour éviter la Cuillère de bois, face au vaincu de ce même duel.
