Anthony Moris rêve d’aller à l’Euro avec le Luxembourg : « Il faut être prêt »

Le gardien de l’Union Saint-Gilloise veut gagner ce jeudi en Géorgie pour ensuite accueillir le vainqueur de Grèce-Kazakhstan mardi prochain au Grand-Duché. Le Luxembourg est à deux victoires d’un ticket pour l’Euro en Allemagne. Pour Anthony Moris, la rencontre des barrages pour l’Euro 2024 en Géorgie sera déjà la quarante-neuvième de la saison.

Le gardien de l’équipe nationale du Luxembourg se verrait bien en disputer un cinquantième mardi prochain à Luxembourg et se qualifier pour l’Euro. Habitué à jouer dans des stades où le public local est souvent très chaud, le gardien de l’Union est prêt pour affronter les supporters géorgiens comme il l’a confié au quotidien luxembourgeois « Tageblatt » : « C’est pour disputer ce genre de rencontre qu’on joue au foot. J’ai déjà joué cette saison à Francfort, à Liverpool mais également à Istanbul. Ce sont des stades dans lesquels il règne une atmosphère tout simplement exceptionnelle. Mais pour moi, ça ne change finalement pas grand-chose. »

Le gardien de l’Union prend le temps de se soigner

À 33 ans, Anthony Moris sait qu’il doit penser à optimiser ses périodes de repos : « Je sais que je dois vraiment faire attention à ma récupération. Je fais en sorte d’aller me coucher le plus tôt possible et de dormir le plus que je peux. J’ai très souvent recours à la cryothérapie car ça me fait du bien. » Papa de deux jeunes enfants, il faut aussi penser à bien gérer des journées bien remplies : « Je vis à Liège et j’ai environ deux heures de route chaque jour pour me rendre à l’entraînement. Je mets aussi beaucoup d’attention sur la préparation du match en dehors du terrain car mentalement, il faut être prêt. »

Anthony Moris veut toujours être meilleur

Considéré comme l’un des acteurs en vue de l’Union jusqu’ici, le gardien luxembourgeois ne veut pas trop qu’on dise qu’il joue sa meilleure saison : « J’ai un nouvel entraîneur de gardien qui m’a beaucoup aidé même si ces derniers temps, on n’a pas pu faire beaucoup de séances spécifiques avec l’enchaînement des matches sur tous les fronts. J’ai du mal à comparer mes prestations sur les saisons. Je dirais juste que j’ai apporté ma contribution aux résultats collectifs de l’Union ces derniers mois. Je suis là pour faire mon job et aider mes équipiers. J’ai toujours ce sentiment qu’à 33 ans, je peux toujours progresser. Je suis toujours ambitieux et surtout très perfectionniste. »

Un clin d’œil comme porte-bonheur pour le gardien du Luxembourg

Ceux qui suivent de près le gardien de l’Union auront déjà remarqué son petit clin d’œil quand la caméra passe devant lui avant le match : « C’est un petit salut à ma femme, mes enfants et ma grand-mère. Ma fille est arrivée à un âge où elle est capable de comprendre que papa passe à la télé. Et quand ma femme m’a dit de lui faire un signe, j’ai pris l’habitude de fermer un œil quand la caméra arrive devant moi. Que ce soit avec mon club ou en équipe nationale, je le fais désormais à chaque fois. J’ai oublié de le faire une fois. Ma femme me l’a fait remarquer. Depuis, je n’ai plus perdu cette habitude. »

Le Luxembourg a ses chances en Géorgie

Anthony Moris est prêt pour affronter la Géorgie : « L’absence de Khvicha Kvaratskhelia qui est un joueur de classe mondiale n’est pas pour me déplaire. Je connais bien l’attaquant de Metz Georges Mikautadze car je l’ai déjà affronté plusieurs fois. L’entraîneur de la Géorgie Willy Sagnol donne lui aussi beaucoup de confiance à son équipe. Mais ce que je sais, c’est que notre sélectionneur Luc Holtz va nous préparer à ce match de manière optimale afin que nous puissions l’emporter. »

Moris prêt pour les tirs au but

En cas d’égalité en Géorgie, il faudra peut-être recourir aux tirs au but pour assurer la qualification pour le match décisif de mardi prochain contre la Grèce ou le Kazakhstan. Le gardien de l’Union est prêt : « Je ne me prépare pas spécialement pour une séance de tirs au but. J’essaie juste d’obtenir un maximum d’informations sur les potentiels tireurs adverses. Je reste plutôt un gardien qui se concentre sur le tireur au moment du penalty. Mais j’espère surtout que nous n’aurons pas besoin de tirs au but pour nous qualifier. »