Les célébrations iconiques de JPL

Marquer un but, c’est une libération d’émotions énormes. Et pour les joueurs qui vivent ça, cela se matérialise parfois par une célébration très particulière au point que certaines ont plus marqué les esprits que d’autres. Remémorons-nous quelques unes des célébrations les plus iconiques de JPL.

Lors du derby entre Anderlecht et l’Union Saint-Gilloise en Jupiler Pro League, le 2-1 inscrit par Francis Amuzu a donné lieu à une célébration marquante de la part de Killian Sardella. Alors que les Saint-Gillois poussaient pour tenter de passer devant, le but des Mauves a sonné le glas des espoirs adverses d’empocher les trois points au Lotto Park. Mais, surtout, il mettait fin à une longue série de matchs sans victoire de la part d’Anderlecht dans ce derby.

Après le but, l’arrière-droit anderlechtois s’est amusé à mimer quelqu’un qui a froid en se frictionnant les bras. Une manière de dire que le but d’Amuzu avait jeté un froid glacial sur les Unionistes. Sur les réseaux sociaux, les supporters d’Anderlecht ont beaucoup apprécié. La vidéo du geste de Sardella a tourné en boucle, que ce soit sur Twitter ou sur Instagram.

Makhtar Gueye en mode Playstation

Pas plus tard que le week-end dernier en JPL, c’est au stade des Eperons d’Or qu’une célébration aussi incroyable qu’improbable a eu lieu. En inscrivant le 0-1 pour le RWDM, Makhtar Gueye s’est précipité vers l’un des photographes du club pour célébrer son but. Pour l’enlacer ? Non, plus original. Ce dernier lui a lancé… une manette de Playstation. Gueye s’est alors assis et a fait semblant de jouer avec ses partenaires.

Une célébration qui n’a bien évidemment rien d’improvisée. Le Sénégalais de Molenbeek avait prévenu la veille qu’il allait marquer et demandait qu’on lui apporte une manette. Le présentiment était le bon et sa manière de fêter ce but restera longtemps dans les annales. Originale, sympathique et accessoirisée, elle coche pas mal de cases.

Renaud Emond et le phœnix

Désormais actif à Eupen, chez les Pandas du Kehrweg, Renaud Emond a déjà pu y faire parler la poudre. Et, par la même occasion, il a pu faire ressortir celui qu’on n’avait plus vu depuis un long moment : son phœnix. C’est LE geste iconique de Renaud Emond, celui qu’il réalise à chacun de ses buts depuis quelques années. Les bras tendus à l’horizontale, le Gaumais mime le mouvement d’aile de l’oiseau mythologique. Un symbole de renaissance et de résilience pour un joueur qui n’a jamais eu facile dans sa carrière.

Jan Van den Berg en ver de terre

Le 24 février 2021, la Belgique du football fait plus amples connaissances avec Jan Van den Bergh. Le joueur du Beerschot, pas l’un des noms les plus ronflants de JPL, nous a pourtant offert l’un des moments les plus drôles de l’histoire du championnat. Ce jour-là, face à Genk, le défenseur central décoche une frappe du gauche des 30 mètres qui va se loger dans la lucarne de Vandevoordt.

Nous sommes encore en période COVID et le stade limbourgeois est vide. Qu’importe, le joueur du Beerschot improvise et, pour fêter son magnifique but, nous sort une imitation… du ver de terre. Couché au sol, la tête dans le gazon, Van den Bergh avance comme un lombric. Un geste qui a rapidement fait le tour du monde tant il est hilarant.

Christian Kabasele répond aux racistes

Nous sommes en septembre 2015. Christian Kabasele joue encore au Racing Genk et, comme beaucoup de joueurs noirs, subit le racisme de certains supporters adverses. A Courtrai, le défenseur central est victime de cris de singe auxquels il répondra une première fois sur les réseaux sociaux. Mais c’est surtout une semaine plus tard, au Standard, qu’il entrera dans la légende de JPL.

A Sclessin, Kabasele se mue en buteur face aux Liégeois. Un but qui lui offre une « tribune » face aux racistes. Plutôt que d’exprimer sa joie de manière classique, le Limbourgeois mime… un singe. « Dans le foot ou dans la vie de tous les jours, le racisme n’a pas sa place. J’ai donné la meilleure des réponses », a-t-il expliqué à l’époque. Un geste fort dont on aurait aimé qu’il ait plus d’impact, presque 10 ans plus tard.