Giro d’Italia 2025 : vétérans contre jeunes talents, qui triomphera ?

Le Giro d’Italia 2025, s’élancera le 9 mai prochain depuis l’Albanie, pour sa 108e édition. La « Corsa Rosa » débutera par trois étapes au Pays des Aigles, marquant une première historique pour la péninsule des Balkans ; avant de rallier la Grande Botte pour les 18 étapes suivantes. Au bout de 3 413 km, surplombés de 52 500 m de déclivité aux confins des Alpes et des Apennins, le successeur de Tadej Pogacar sera connu. Laissez-vous guider avec nous sur les enjeux de ce premier Grand Tour de la saison.

Primož Roglič, le vétéran

Vainqueur du Giro en 2023, Primož Roglič revient en Italie avec des ambitions toujours intacte. À 35 ans, le Slovène, comme depuis de nombreuses années, limité ses courses en début de saison pour préserver préparer finement son affaire. Pour l’aider dans sa quête d’un énième Grand Tour à son compteur, la Red Bull-Bora Hansgrohe est venu renforcer sa garde rapprochée. Son ancien coéquipier chez les Jumbo-Visma, Jan Tratnik fait partie des recrues hivernales, 100% dévoué à la cause de son compatriote. Pour viser un nouveau maglia rosa, Jai Hindley et Daniel Felipe Martínez verront le renfort d’un jeune prometteur en la personne de Giulio Pellizzarri. Stratégiquement, il faudra s’attendre à ce que « Tonton », comme les suiveurs aiment à le surnommer, montre progressivement en puissance. Misant tout sur la troisième semaine, avec une gestion pragmatique des trois semaines.

Ayuso, la relève ibérique

Juan Ayuso annoncé, depuis les rangs amateurs, comme le successeur de Tadej Pogačar, aura les mains libres au départ Durrës. Le sociétaire de la UAE Team Emirates – XRG aura confronté son principal opposant sur la Volta a Catalunya. Défait pour une poignée de secondes, la gestion de trois semaines pourrait clairement pencher en sa faveur. Il faut dire que les émiratis ont mis les petits plats dans les grands. Si l’Espagnol est le leader annoncé, l’équipe ne manquera pas d’option et d’hommes forts capables de l’emmener sur la plus haute marche du podium. Entouré de coéquipiers expérimentés tels qu’Adam Yates, Brandon McNulty et Jay Vine, Ayuso est déterminé à succéder à son illustre ainé.

Au cours d’une édition du Giro taillée pour les grimpeurs complets, le barcelonais semble avoir toutes les cartes en main pour entrer dans la cour des très grands. Mais avant de contrecarrer les plans de Primož Roglič, il devra s’imposer à l’intérieur de sa propre équipe où la guerre des égos (sans le mâle alpha) fera rage. Le match dans le match promet plein de rebondissements.

L’expérience comme atout sur le Giro d’Italia 2025 ?

Après trois ans d’absence, Mikel Landa (Soudal-QuickStep) revient sur le Giro, où il a déjà terminé deux fois sur la troisième marche du podium. Le Basque, reconnu pour être un des leaders qui a le moins froid aux yeux, espère courir pour sa propre gloire. Avant d’être entièrement dévoué à Remco Evenepoel sur le Tour de France, le Landissimo devrait résonner du côté transalpin. Richard Carapaz (EF Education-EasyPost) et Egan Bernal (Ineos Grenadiers, quant à eux, reviennent avec l’ambition de rééditer les exploits passés. L’Équatorien transparent en ce début de saison devra retrouver des couleurs. Là où le Colombien devra conjurer le sort. Après des années de galère et de blessures, l’Aigle de Zipaquirá semblait avoir retrouvé les jambes qui étaient les siennes, avant l’avènement de

l’ère Slovène. Son duo avec Thymen Arensman, en vue sur le Tour des Alpes, ouvrira des fenêtres tactiques pour une équipe qui a entièrement revu sa copie et changer d’ADN.

Wout van Aert dans le Club des 112 pendant le Giro d’Italia 2025 ?

Malgré des résultats à faire rougir tout le peloton World Tour, Wout van Aert a connu un printemps compliqué. Incapable d’entrevoir la victoire sur les Monuments Flandriens, le natif d’Herentals est désormais tourné vers le prochain objectif de sa saison : le Giro d’Italia. Sans ambition au classement général, le sociétaire de la Visma – Lease a Bike tentera d’aller glaner au moins un succès d’étape.

Une victoire qui lui permettrait de rentrer dans le club très fermé des vainqueurs d’étape sur les trois Grands Tours. Mieux encore, avec deux premières semaines qui lui sont cousues main, le Belge a de quoi porter le maillot rose pendant de très longs jours. Une stature de leaders du classement général qui le ferait rentrer dans un cercle encore plus fermé : celui des porteurs de maillot de leader sur le Giro, le Tour de France et la Vuelta a Espana. De quoi redonner de la confiance après l’enchainement des malheurs.

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