Finale Europe Conference League : les Hammers assomment la Fiorentina

Qui de la Fiorentina et de West Ham allait succéder à l’AS Roma dans la plus récente des coupes européennes, ce mercredi à L’Eden Arena de Prague ?

Au terme de la première période, bien malin qui aurait pu le dire tant cette mi-temps n’avait été qu’un jeu d’observation entre des Italiens qui semblaient vouloir faire le jeu sans risquer de se découvrir et des Anglais qui attendaient tranquillement dans l’espoir d’une contre-attaque.

Cette finale de Conference League ne décollait pas Par contre, le comportement des supporters avait de quoi une fois de plus choquer. Après avoir transformé Prague en camp retranché, les supporters ne se comportaient guère mieux dans l’Eden Arena, Biraghi recevant par exemple un gobelet de bière sur la tête.

Mais revenons au sport. L’enjeu, pour les deux équipes, était simple quoiqu’un peu paralysant : le vainqueur était européen la saison prochaine, en plus de pouvoir placer un deuxième trophée continental dans la vitrine aux récompenses.

Certes, la première période était un peu cadenassée mais elle a bien failli se terminer par un coup d’éclat, une remise de la tête de Kouamé tombait dans les pieds de Luka Jovic qui fusillait Alfonse Areola. Mais le Serbe était signalé hors-jeu.

Au retour des vestiaires, les Toscans semblaient vouloir enflammer les échanges mais le jeu était bien trop haché pour cela, les contacts parfois fortuits, parfois fautifs, se multipliaient, Agüero se prenant une jaune pour une énième faute sur Gonzalez, joyeusement matraqué par les Londoniens

Kouamé tentait bien un tir à la 57e, ce qui constituait le deuxième tir cadré de la partie. Sur la phase suivante, le capitaine florentin, Cristiano Biraghi, à la lutte avec Jarrod Bowen, touchait le ballon de la main dans le rectangle. Said Benrahma se chargeait de convertir le penalty, prenant Pietro Terracciano à contrepied. 

Les hommes de David Moyes avaient attendu l’erreur italienne. La Fiorentina se devait, du coup, de prendre plus de risque encore face à des Anglais hyperréalistes.

Giacomo Bonaventura ne laissait pas le doute s’installer au sein de ses troupes. Sur un assist de Gonzalez, il réalisait un tir croisé du droit qui ne laissait aucune chance à Areola (67e sminute, 1-1).

La rencontre s’emballait enfin. Les Hammers semblaient décidés à jouer le jeu alors que les Transalpins baissaient un peu d’intensité. Terracciano devait s’employer d’une belle détente sur une tête de Tomas Soucek.

Le jeu restait haché, les joueurs, à l’image de Sofyan Amrabat, pourtant le meilleur homme sur le terrain, se laissant parfois emporter par leur nervosité grandissante. C’est pourtant le même Amrabat qui d’un tir tendu obligeait Areola à un bel arrêt à la 88eminute. 

On se dirigeait vers une nouvelle prolongation après celle de la finale interminable d’Europa League de mercredi dernier mais sur un dégagement de Terraciano, Lucas Paqueta, dans tous les bons coups depuis le début de la partie, récupérait le ballon et donnait une passe tranchante dans le dos de la défense à Jarrod Bowen qui ne se privait pas de crucifier le portier transalpin.

Les hommes d’Italiano avaient les cinq minutes d’arrêts de jeu pour inverser la tendance mais David Moyes cassait le jeu en effectuant des remplacements pour casser le rythme.

West Ham mettait ainsi fin à 58 ans d’attente pour enfin remporter un trophée européen. Declan Rice pouvait soulever la coupe. Quatorzièmes de la Premier League, les Hammers ont ainsi magistralement sauvé leur saison. Leur parcours dans cette UEFA Europa Conference League aura été quasiment parfait, avec 14 victoires en 15 matches, seule La Gantoise parvenant à signer un match nul lors du quart de finale aller à la Ghelamco Arena le 13 avril dernier.Pour le football italien, présent en finale des trois coupes européennes cette année, c’est déjà le deuxième trophée qui lui échappe. Samedi, au stade Atatürk d’Istanbul, l’Inter Milan de Lukaku tentera d’arracher la Coupe aux grandes oreilles au nez et à la barbe de Kevin De Bruyne et de ses équipiers de Manchester City.

Articles similaires

Jusqu’où iront nos clubs belges en coupes d’Europe ? Nos prévisions

Real Madrid – Atalanta, une supercoupe d’Europe déséquilibrée sur le papier

L’Atalanta Bergame a transcendé Charles De Ketelaere

NOS RÉSEAUX

;