Pari en ligne MMA – UFC 295 : la ceinture light-heavyweight mise en jeu !

Ce samedi 11 novembre (ou plutôt dans la nuit de samedi à dimanche, à horaire belge), c’est le retour des cartes numérotées de l’UFC : après l’explosif Makhachev vs Volkanovski 2 de l’UFC 294, place à l’UFC 295, au légendaire Madison Square Garden de New York. Une carte qui a subi un changement de dernière minute, et non des moindres. En effet, initialement, un vrai choc de titans devait avoir lieu entre Jon Jones, champion heavyweight, et Stipe Miocic, ancien champion considéré comme le meilleur de l’histoire de la catégorie.

Mais une lourde blessure de Jon Jones a repoussé cette échéance très attendue. Ce qui ne diminue pas vraiment l’intérêt de l’UFC 295, car il reste un combat pour le titre : celui qui oppose Jiri Prochazka à Alex Pereira pour le titre light-heavyweight vacant. En co-main event, l’UFC a réussi à parer au plus pressé : en attendant que Jon Jones se remette de sa déchirure aux pectoraux, ce qui peut prendre de longs mois, un combat pour le titre intérimaire des poids-lourds a été organisé entre Sergei Pavlovich et Tom Aspinall, deux des talents les plus brillants de la catégorie, classés n°2 et n°4.

Prochazka vs Pereira : le samouraï contre l’homme de pierre

Le combat opposant le Tchèque Jiri Prochazka au Brésilien Alex Pereira est l’un des plus intriguants depuis longtemps au sein de l’UFC. Leur ascension respective a été fulgurante : Prochazka est arrivé à l’UFC en 2020 et remportait le titre light-heavyweight après 3 combats seulement, tandis que Pereira faisait ses débuts à l’UFC en novembre 2021 et battait Israël Adesanya un an plus tard pour devenir champion des middleweights, dès son 4e combat. Le parallèle ne s’arrête pas là : Prochazka comme Pereira sont des personnages à la fois mystérieux et fascinants. Peu bavards, ils sont pourtant vite devenus des favoris du public de l’UFC grâce à leur style fantasque, risqué, tout à l’offensive.

Jiri Prochazka a ainsi tout du samouraï des temps modernes, et ce n’est pas une image : l’ancien champion du Rizin (l’organisation n°1 de MMA au Japon) affirme suivre le fameux code du bushido, suivi par les samouraïs du Japon médiéval et encore très présent dans les arts martiaux japonais modernes. Personnalité atypique, il se filme en plein entraînement torse nu dans la forêt, vit dans un cottage en pleine nature sans chauffage ni eau courante et affirme s’être « enfermé 3 jours dans le noir sans eau et sans nourriture » à l’approche de sa première défense de ceinture en décembre 2022. Combinez tout cela à 25 victoires par K.O en 33 combats et à un style très spectaculaire, et vous obtenez un adversaire plutôt inquiétant.

Mais inquiéter Alex Pereira, on doute que Prochazka y parvienne. « Poatan », mains de pierre, c’est son surnom et il le doit à son crochet du gauche absolument terrifiant, qu’il a surtout mis à profit durant sa carrière en kickboxing. Car Pereira est avant tout une légende du Glory, l’organisation n°1 de kickboxing dont il a été champion dans 2 catégories : un fait unique, qui lui a récemment valu d’être introduit au Hall of Fame de l’organisation. Le MMA, c’est presque une « quête secondaire » pour le Brésilien, qui avait rejoint l’UFC avec pour but de détrôner son vieux rival Israel Adesanya, champion middleweight. Pereira était le seul homme à avoir mis K.O Adesanya, kickboxing et MMA confondus ; il a récidivé à l’UFC, prenant la ceinture par K.O en 2022. Après une défaite lors de la revanche, il décide de monte de division, bat l’ex-champion Jan Blachowicz à la décision partagée en juillet dernier et reçoit désormais une chance de devenir champion dans une seconde catégorie en MMA, écrivant un peu plus l’histoire des sports de combat.

Pari en ligne MMA: Prochazka outsider !

Assez étonnamment, Prochazka, light-heavyweight « de métier » et avec bien plus d’expérience que Pereira, est actuellement l’outsider face à Pereira, à 2.00 contre 1.65. La raison ? Probablement les risques pris par le Tchèque en combat : Prochazka se fait beaucoup toucher, et il ne faut pas beaucoup de coups à Alex Pereira pour éteindre les lumières. Mais Jiri Prochazka n’a pas encore perdu à l’UFC, et a même prouvé quand il a conquis le titre lors d’une guerre en 5 rounds contre Glover Teixeira qu’il savait puiser dans ses réserves quand il le fallait. À l’inverse, Alex Pereira a été mis K.O lors de son 2e combat face à Israel Adesanya, qui frappe bien moins fort que Prochazka, et n’est pas parvenu à finir Jan Blachowicz pour ses débuts dans la catégorie du dessus. Et si l’underdog était le pari à tenter sur Ladbrokes ?

Pavlovich vs Aspinall : ne clignez pas des yeux

Si Prochazka-Pereira promet des feux d’artifice, potentiellement pendant 5 rounds, le combat pour le titre intérimaire des poids-lourds pourrait quant à lui être une affaire rondement menée. C’est bien simple : depuis son arrivée à l’UFC, Sergeï Pavlovich n’a jamais vu le second round d’un combat, et reste sur 6 victoires par K.O d’affilée round 1, tandis que Tom Aspinall a fini 5 de ses 7 adversaires au premier round également. Seul le vétéran Andrei Arlovski a survécu au premier round contre l’Anglais, pour finir rapidement soumis en début de second round. Et après une blessure en juillet 2022 face à Curtis Blaydes, Aspinall a bien rebondi en écrasant Marcin Tybura (n°10 de la catégorie) en juillet dernier à Londres.

Dans une catégorie heavyweight longtemps stagnante, Pavlovich et Aspinall représentent, comme la star française Ciryl Gane, la jeune garde. Beaucoup espéraient voir Sergeï Pavlovich affronter le champion Jon Jones, car le tableau de chasse du Russe est très sérieux : Curtis Blaydes, actuellement n°5 de la division, en est la dernière ligne prestigieuse. La boxe de Pavlovich est l’une des meilleures en heavyweight, et face à un lutteur de haut vol comme Blaydes, il a également prouvé pouvoir neutraliser les tentatives de mise au sol d’un spécialiste du genre.

Mais a-t-il déjà affronté un adversaire aussi intelligent et talentueux que Tom Aspinall ? Probablement pas. L’Anglais a un panel bien plus varié que le Russe, et est capable de gagner par K.O mais aussi et surtout d’alterner phases debout et amenées au sol, au contraire de Blaydes qui était un lutteur très unidimensionnel (et des autres « strikers» battus par Pavlovich, dont la seule arme était le K.O). Les bookmakers ne s’y trompent pas : si les cotes sont très serrées, Aspinall est légèrement favori. Si le combat va au sol, Tom Aspinall l’emportera probablement par soumission ; si les échanges restent debout, Sergeï Pavlovich finira par placer le coup fatal.

Selon nous, la forme et la série folle de Pavlovich, mais aussi sa préparation plus longue (il était initialement prévu comme doublure de Jones vs Miocic, au contraire d’Aspinall appelé en dernière minute) en font le coup à tenter. Alors, parierez-vous sur un combiné d’outsiders sur Ladbrokes pour cet UFC 295 ?