Tedesco innove encore, Lukaku intraitable : les enseignements des matches de la Belgique

La Belgique a parfaitement négocié son dernier rassemblement de l’année. Les Diables se sont d’abord imposés sur le plus petit écart contre la Serbie avant de battre facilement l’Azerbaïdjan grâce à un grand Lukaku. Analyse des choix de Domenico Tedesco.

Tedesco, l’antithèse de Martinez

Alors que sous Martinez, on ne voyait que rarement des changements dans le onze de base, sous Domenico Tedesco, on en voit à chaque rencontre. Le nouveau sélectionneur n’hésite pas à intégrer des nouveaux joueurs dans son équipe pour effectuer des tests. Et la plupart du temps, ils sont concluants. Contre la Serbie, il a changé toute sa défense, Debast à droite, Deman à gauche et Theate-Al Dakhil dans l’axe. Résultat : une clean sheet.

Après un bon match de Tielemans face à la Serbie, on s’attendait à le revoir au coup d’envoi contre l’Azerbaïdjan. Mais c’est Aster Vranckx qui a pris sa place. Le coach brouille constamment les pistes. Sauf en défense où le quatuor Theate-Vertonghen-Faes-Castagne semble maintenant défini.

Tielemans retrouve des couleurs

Sur le banc dans son club depuis le début de la saison et auteur de prestations décevantes avec les Diables, Youri Tielemans retrouve des couleurs. Titulaire le week-end dernier avec Aston Villa, il a également réalisé un bon match contre les Serbes mercredi. L’ancien Anderlechtois a été très précis dans son jeu long et il aurait pu être crédité d’au moins une passe décisive si Openda avait eu plus de réussite dans le dernier geste. Face à l’Azerbaïdjan Tielemans a réalisé une bonne montée au jeu. Il a failli marquer mais le poteau a repoussé sa tentative.

Même s’il a gagné des points, Youri reste un cran en-dessous du duo Mangala-Onana dans la hiérarchie des titulaires au poste de milieu relayeur.

Doku survole les flancs

Sur les côtés, Domenico Tedesco a l’embarras du choix. Si on pensait que Lukebakio et Carrasco partaient avec une longueur d’avance, le coach italien nous a fait mentir en alignant Bakayoko et Trossard. Tous les deux ont réalisé un bon match, même si Bakayoko a été moins en vue que le joueur d’Arsenal, auteur du 5e but.

Jeremy Doku, quant à lui, a encore rendu fou ses adversaires. L’ailier de poche de Manchester City a été dans tous les bons coups. Il a d’abord déposé le cuir sur le crâne de Lukaku sur l’ouverture du score, puis il a délivré un superbe pré-assist à Castagne qui a offert le 2e but à Lukaku. En fin de partie, il a conclu sa prestation par un magnifique débordement suivi d’une remise en retrait pour le dernier but de Trossard. Au vu de ses récentes performances en club et en équipe nationale, il semble impossible de le voir sortir de l’équipe.

Lukaku en feu, Openda en froid

Loïs Openda a reçu sa chance sur le front de l’attaque des Diables face à la Serbie. L’attaquant de Leipzig a réalisé un bon match en faisant de beaux appels, mais il n’a pas réussi à convertir ses occasions. Il lui manque ce petit brin de chance qui le délivrera de ce poids qui commence à peser sur ses épaules. Contre l’Azerbaïdjan il a de nouveau reçu 45 minutes face à 10 azéris mais on ne l’a pas assez vu.

Romelu Lukaku, de son côté, a fait le show en inscrivant un fabuleux quadruplé en à peine 37 minutes de jeu. L’attaquant de la Roma a réussi tout ce qu’il a en entrepris en marquant deux buts de la tête et deux buts du pied droit. Le pilier des Diables Rouges, c’est lui.