Paris sportifs F1 : Tous les baquets de Formule 1 ont trouvé leurs occupants pour 2024
Depuis le 1er décembre, l’ensemble du plateau Formule 1 est connu, après l’annonce par l’écurie Williams de la prolongation de contrat de Logan Sargeant.
On le sait, en Formule 1, il arrive que certaines voitures “naissent” bien, d’autres se révèlent par contre des “veaux” impossibles à améliorer tout au long de la saison.
En 2023, nul doute qu’on peut cataloguer la RB19 de Red Bull Racing comme l’une des plus grandes réussites de ces dernières années. Elle a permis à Max Verstappen de déployer ses ailes de la plus magistrale des façons, ne laissant que les restes à son équipier Sergio Pérez et les miettes à leurs autres rivaux.
On a du mal à imaginer que la RB20 fasse partie de la deuxième catégorie de voitures en 2024, à savoir les catastrophes. De là évidemment à qu’elle survole le championnat comme sa devancière, il y a un pas que mêmes les plus optimistes n’osent franchir, se disant qu’il y aura bien une écurie rivale qui parviendra à combler le retard sur les bolides ailés.
Les mêmes paires qu’en 2023
En réalité, si les voitures subiront certainement des évolutions, les baquets, eux, ont été tous reconduits. Le dernier pilote à avoir repris du service en F1 restera donc Daniel Riccardo, qui avait remplacé Nyck De Vries à bord de l’AlphaTauri.
La dernière incertitude a été levée par l’écurie Williams vendredi dernier, quand elle a annoncé la prolongation de contrat du pilote américain Logan Sargeant. Cette prolongation ne coulait pas de source tant le jeune coureur Fort Laudendale (il aura 23 ans le 31 décembre) est apparu bien en dessous de son équipier Alexander Albon, en tout cas en termes de points ramenés: 1 contre 27. Cette unité prise est néanmoins symbolique puisqu’il s’agissait du premier point inscrit par un pilote états-unien en Formule 1 depuis Michael Andretti en 1993, soit trente ans auparavant.
Si, donc, les couples formés à la fin de la présente saison 2023 seront les mêmes qui s’élanceront à l’assaut du circuit de Sakhir pour les essais libres du GP de Bahreïn le 29 février, il reste à voir s’ils resteront unis toute la saison.
Beaucoup de contrats à renouveler
De surcroît, pour plus de la moitié des pilotes, les contrats courent jusqu’à fin 2024. Cela devrait donc s’activer en coulisses très rapidement.
Sont concernés par ces pourparlers, Sergio Pérez (Red Bull), Charles Leclerc et Carlos Sainz (Ferrari), Esteban Ocon et Pierre Gasly (Alpine), Valtteri Bottas (contrat comprenant des options) et Guanyu Zhou (Alfa Romeo), Fernando Alonso (Aston Martin), Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen (Haas), Yuki Tsunoda et Daniel Ricciardo (Alpha Tauri), Alex Albon et Logan Sargeant (Williams). À noter que chez Aston Martin, notre compatriote Stoffel Vandoorne a été confirmé pour une année supplémentaire comme pilote d’essai sur certains grands prix et en soufflerie.
Nouveautés du calendrier
La principale nouveauté du prochain calendrier résidera finalement dans la date des deux premiers grands prix. Tant Bahreïn que l’Arabie saoudite se disputeront du jeudi au samedi (29 février-2 mars d’une part, 7-9 mars de l’autre) en raison des célébrations marquant le début du ramadan, le dimanche 10 mars.
S’ensuivra la tournée en Asie et Océanie (Australie, Japon, Chine) ce qui signifie que Suzuka se courra au printemps, tandis que Shanghai retrouvera sa place au calendrier.
L’été sera toujours européen, avec un Grand Prix de Belgique une nouvelle fois inscrit fin juillet, juste avant la trêve estivale rompue un mois plus tard par le GP des Pays-Bas. Une deuxième trêve, automnale cette fois, interviendra entre Singapour, le 22 septembre, et les États-Unis, le 20 octobre. Le GP d’Azerbaïdjan aura lieu en septembre juste après les européens.
Baisse de l’empreinte carbone
On terminera par cette annonce cocasse de la part de la FIA, s’agissant de Formule 1: afin de minimiser l’empreinte carbone, les dates des GP du Qatar et des États-Unis ont été inversés, de telle sorte que les deux dernières des 24 épreuves de la saison se dérouleront au Moyen-Orient (Losail et Abou Dhabi).
Il est vrai que Stefano Domenicali et les pontes de la Formule 1 veulent parvenir à leur engagement de “Zéro émission nette 2030”. Bonne chance!