Cinq futurs champions UFC à suivre en 2024 !

L’UFC est de retour après une année 2023 de folie. Plus de surprises et de résultats imprévisibles que jamais, des stars qui brillent, d’autres qui chutent : le MMA a gâté ses fans l’année passée. Mais 2024 promet d’être historique à bien des égards. En avril prochain, l’organisation fêtera un événement historique, l’UFC 300. Conor McGregor, superstar ultime du MMA mondial, fera son retour en été, tout comme Jon Jones, le « GOAT » aux yeux de beaucoup. Benoît Saint-Denis, nouvelle coqueluche du MMA français, pourrait bien combattre pour le titre d’ici à la fin de l’année. Et côté belge, Boladji Oki fera ses grands débuts le 10 février prochain : il sera le 4e combattant belge de l’histoire de l’UFC.

Mais derrière les grands noms, il y a aussi des talents à suivre de très près. Des combattants dont l’ascension peut se poursuivre en 2024, peut-être même jusqu’à la ceinture de leur division. Voici cinq futurs champions UFC à suivre en 2024 !

Shavkat Rakhmonov, la terreur des welterweights

Personne à l’UFC ne présente un CV comme celui de Shavkat Rakhmonov. Dix-huit combats, dix-huit victoires… dix-huit finish. Parmi ces 18 adversaires, seuls deux ont vu le troisième round. Depuis son arrivée à l’UFC en 2020, le Kazakh a remporté 6 victoires : 5 par soumission, une par K.O. Shavkat Rakhmonov ne parle pas anglais, n’a pas besoin de faire le show au micro ; son seul « gimmick » est ce fameux chapeau traditionnel kazakh qu’il porte lors de ses entrées vers la cage. Son aura, il la doit à une sensation d’invincibilité que personne, pas même Khamzat Chimaev ou Islam Makhachev, n’égale.

Désormais, Rakhmonov est classé 3e de la catégorie welterweight. Il ne devrait pas être le prochain à défier Leon Edwards : cet honneur paraît réservé à Belal Muhammad. Mais tout le monde en est certain : dès qu’il recevra son combat pour le titre, le « Nomade » saisira sa chance. Qui peut le battre ? À l’heure actuelle, absolument personne ne paraît avoir les armes. C’est peut-être la seule chose qui le ralentit : Leon Edwards n’aura certainement pas envie de l’affronter. Mais l’UFC finira bien par l’y forcer…

Jailton Almeida, futur roi des lourds ?

Pendant longtemps, la catégorie poids-lourds a paru stagner. Traditionnellement considérée comme la « reine » des divisions, elle a souffert d’un manque de talents émergents, tandis que Stipe Miocic et Daniel Cormier se disputaient la ceinture trois années durant. Et alors que Francis Ngannou paraissait lui redonner vigueur, un conflit entre le Camerounais et l’UFC lui faisait claquer la porte. Heureusement, la catégorie compte enfin plusieurs jeunes loups prêts à se disputer le trône. Parmi eux, le Brésilien Jailton Almeida (20-2), 7e au classement.

Dans une division réputée pour ses gros frappeurs, Almeida brille par sa lutte et ses soumissions. En 7 combats à l’UFC, il a soumis 4 adversaires, en a mis K.O deux autres. Seul le briscard Derrick Lewis l’emmène à la décision, mais est bien incapable de lui prendre le moindre round. Le profil d’Almeida en fait une énigme. Pourra-t-il imposer sa lutte aux meilleurs de la division ? La réponse, ce sera à l’UFC 299 en mars prochain. Jailton Almeida y défiera Curtis Blaydes, le meilleur luteur pur en poids-lourds. S’il passe cet écueil, il intégrera le top 5 et se rapprochera dangereusement du titre…

Tatsuro Taira, enfin un champion japonais ?

L’UFC a pris son temps pour construire Tatsuro Taira (15-0). Âgé de seulement 23 ans, le jeune japonais en est déjà à 5 victoires à l’UFC. Aucun nom impressionnant sur son CV, mais une place de 15e au ranking des flyweights qui appelle à une progression en 2024. Le titre, ce sera pour plus tard, mais Taira a une marge de progression assez énorme. La prochaine étape sera d’affronter un adversaire classé au-dessus de lui afin de se tester.

Dans une division qui manque de stars, l’UFC risque bien de pousser Tatsuro Taira, qui a pour lui l’audience japonaise. Si l’UFC se rend au Japon cette année, le natif d’Okinawa pourra passer un palier en termes d’aura et y devenir l’image de l’organisation, qui manque de stars issues du Pays du Soleil Levant. Peut-il devenir le premier champion japonais de l’histoire de l’UFC ? Probablement pas en 2024. Mais se rapprocher du top 5 ? On en fait le pari…

Erin Blanchfield, le renouveau des flyweights

Les choses bougent chez les flyweight féminines. La chute de Valentina Shevchenko, qui dominait la catégorie depuis 2018, a rebattu les cartes. Alexa Grasso est la nouvelle championne mais derrière, des prétendantes s’alignent. L’une d’elles n’a que 24 ans : il s’agit d’Erin Blanchfield (12-1). Son objectif est clair : devenir la plus jeune championne de l’histoire de l’UFC. Et elle semble dans les temps, car en 2024, Blanchfield pourrait combattre pour le titre. Actuellement classée 2e de la catégorie flyweight, Erin Blanchfield pourrait en réalité déjà faire office de challenger. Mais l’UFC tient à organiser un troisième combat entre Grasso et Shevchenko.

En attendant, Blanchfield va donc défier la Française Manon Fiorot pour le titre de challenger n°1, en mars. Fiorot, kickboxeuse hors-pair dans la division, est invaincue à l’UFC (11-1 en carrière). Elle reste sur une performance impeccable contre l’ex-championne Rose Namajunas. Mais Blanchfield est un phénomène. Son point fort, c’est sa lutte et son jiu-jitsu. Mais en 2023, son combat contre Taila Santos a également prouvé qu’elle avait des ressources une fois mise en difficulté debout. Si elle domine Fiorot, elle n’aura plus qu’à patiemment attendre sa chance à la ceinture. Dès l’été ?

Bo Nickal, promis aux sommets

Le sport de combat garantissant le plus de succès en MMA n’est pas la boxe, le kickboxing ou même le jiu-jitsu brésilien. C’est la lutte. De Brock Lesnar à Daniel Cormier et Henry Cejudo, nombreux sont les lutteurs de très haut niveau à avoir tout renversé sur leur passage à l’UFC. Et Bo Nickal est l’un des lutteurs les plus talentueux à avoir intégré l’organisation. Ce qui n’est pas peu dire, puisque Cejudo, Cormier ou encore Yoel Romero ont tous participé aux Jeux Olympiques en lutte, Cejudo y gagnant la médaille d’or et Romero l’argent.

Nickal est fait du même bois, à une différence près. Plutôt que de continuer une carrière de lutteur, le champion du monde U23 et multiple champion universitaire s’est tourné très tôt vers le MMA, là où ses prédécesseurs s’y étaient mis en fin de carrière. Bo Nickal compte 5 combats et 5 victoires, toutes par finish au premier round. Monstre d’athlétisme, il est naturellement le meilleur lutteur de la division middleweight mais frappe aussi très fort. L’UFC sait qu’elle a de l’or entre les mains avec Nickal, et l’a programmé pour l’UFC 300, événement symbolique. D’ici à la fin de l’année 2024, Nickal devrait intégrer le top 15, voire mieux. Une fois l’ascension commencée, elle sera très difficile à stopper…

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