Louis Vuitton sur la ligne de départ du Grand Prix d’Australie 2025
Louis Vuitton, symbole du luxe à la française, s’est lié pour les dix prochaines années avec la Formule 1. Un partenariat qui commence dès ce jeudi sur le circuit de l’Albert Park de Melbourne, en Australie, avec le début des essais du premier Grand Prix de la saison, le Grand Prix d’Australie 2025. Le format de ce premier week-end est classique : trois séances d’essais libres, une qualification et une course. On fait un petit tour d’horizon des forces en présence, après les essais de présaison à Sakhir. On fait un petit tour d’horizon des forces en présence, après les essais de présaison à Sakhir.
Norris et Piastri : Grand Prix d’Australie 2025 – McLaren impressionne d’emblée
L’écurie britannique, championne du monde en titre, a démontré avec Lando Norris lors des deux premiers jours d’essai qu’ils étaient à ce stade les prétendants numéro 1 au sacre.
En simulation d’une course de 51 tours, des résultats cumulés des différentes périodes d’essais effectuées par Norris, il ressortirait que McLaren s’imposerait avec 2 secondes d’avance sur la Mercedes de Kimi Antonelli et 12 sur la Ferrari de Charles Leclerc.
Cela vaut ce que ça vaut, sachant que le temps était humide et relativement froid à Bahreïn et que Norris a opté pour des pneus durs lors de la dernière session d’essai. De plus, la Red Bull que devait piloter Liam Lawson a vu sa session écourtée en raison d’un problème de pression d’eau.
L’avantage de McLaren, en ce début de saison, par rapport à ses principaux concurrents pourrait aussi être le fait que ses deux pilotes sont inchangés avec Lando Norris, vice-champion du monde sortant, et Oscar Piastri, 4e, qui voudra sans doute se mettre en évidence sur ses terres dès ce week-end.
Russell et Antonelli : Mercedes, l’équipe à battre
Les essais à Bahreïn ont duré trois jours. Et lors de cette dernière journée, c’est bien Mercedes qui s’est montrée la plus fiable, accumulant 458 tours de circuit à Sakhir. Après avoir laissé les commandes au nouveau venu italien Kimi Antonelli en simulation de course les deux premiers jours, George Russell (Mercedes) a signé d’excellents chronos (1:29.545) et effectuant le plus de tours lors de cette dernière journée.
Le Britannique se sera montré 21/1000 plus rapide que le Néerlandais et quadruple champion du monde en titre Max Verstappen (Red Bull).
Leclerc et Hamilton : l’arrivée du Britannique sera scrutée par les supporters de la Scuderia Ferrari
Le passage du Britannique de Mercedes vers Ferrari a évidemment été largement commenté.
À Sakhir, les deux pilotes ont cumulé 382 tours de circuit, soit un de plus que McLaren. Hamilton devrait assez vite affermir son statut le pilote n°1 de la Scuderia. À Sakhir, il a vite montré qu’il avait dompté son cheval cabré en établissant le 2e chrono de tous les pilotes sur les trois jours d’essais (1:29.379).
Verstappen et Lawson : le Néerlandais espère être reçu 5 sur 5 avec Red Bull
Le nouveau venu néo-zélandais, chargé de faire oublier Sergio Pérez, a donc vu ses premiers tours de roue perturbés. Il n’aura bouclé que 149 tours sur les trois journées d’essais à Sakhir. Il est cependant à noter que Verstappen n’en a pas couvert beaucoup plus (155).
Nul doute cependant, que dès ce jeudi, le Belgo-Néerlandais se rappellera au bon souvenir de ses adversaires, bien décidé à montrer qui est le patron, capable de décrocher un cinquième titre consécutif.
Albon et Sainz : la sauce Williams semble avoir déjà pris
L’écurie anglaise avait montré des ambitions lors de la présentation de la voiture à l’O2 de Londres. Et à Sakhir, derrière les quatre grands, c’est certainement la Williams qui a marqué des points. Carlos Sainz a en tout cas signé le meilleur chrono de ces trois journées d’essais (1:29.348). Était-ce une façon pour lui de montrer à Ferrari que l’écurie avait commis une erreur en ne le gardant pas ? À ses côtés, le Thaïlandais Alex Albon tentera de se mettre au diapason de l’Espagnol.
Bearman et Ocon : Haas fiable mais peu compétitive
En multipliant les tours de piste à Sakhir, l’écurie américaine a certainement accumulé des informations précieuses. Mais celle que le grand public retient, c’est qu’en chrono absolu, avec Esteban Ocon dans le baquet, elle n’est que le 9e chrono de ces essais. Le Français aura aussi été celui qui a accumulé le plus de tours (260) à Bahreïn.
Tsunoda et Hadjar : Racing Bull un peu mieux que Haas Décidément, les Français voulaient faire de la route à Bahreïn puisque derrière Ocon, on retrouve au classement des distances le rookie Isack Hadjar, histoire de se familiariser avec la Racing Bull. Le meilleur chrono de l’équipe, c’est cependant son équipier japonais qui l’a réalisé, plaçant la voiture en 8e position de ces trois journées d’essais.
Gasly et Stroll placent Alpine et Aston Martin dans le ventre mou
Les 6es et 7es places des chronos sont revenus dans cet ordre à l’écurie française et à l’anglaise. À leur côté, en course, on retrouvera respectivement le nouveau venu australien Jack Doohan et le vieux de la vieille Fernando Alonso.
Hülkenberg et Bortoleto : Sauber, pardon, Strake, semble avoir déjà trouvé sa place
L’écurie suisse aura bien du mal à éviter la lanterne rouge au terme de la saison. Hülkenberg a quitté Haas pour tenter de sauver des points et former un duo avec le nouveau coureur brésilien Gabriel Bortoleto.
Cependant, pour garder un esprit positif envers cette écurie, on notera qu’au terme de ces trois jours d’essais, jamais les écarts entre les bons élèves et les cancres n’avaient paru aussi ténus.
