Les joueuses les mieux payées de l’Euro 2025
Quels sont les salaires des meilleures joueuses qui disputent l’Euro ? Parmi les joueuses les mieux payées, les stars espagnoles cumulent un million d’euros annuels au grand maximum. Loin des 200 millions de Ronaldo. Malgré l’explosion du foot féminin, les autres, elles, se contentent des miettes.
Même si les revenus qu’il génère n’arrivent pas à la cheville de ceux qui découlent de son homologue masculin, la popularité du football féminin ne cesse de croitre depuis quelques années. Mieux mis en vitrine à tous les étages de la FIFA et de l’UEFA, il est aujourd’hui nettement plus médiatisé. Comme c’est actuellement le cas avec l’Euro qui se dispute en Suisse, ils aussi davantage retransmis en direct sur les chaînes nationales, à heure de grande écoute. Il est logique que les revenus liés au football féminin aient considérablement augmenté ces dernières années, et les footballeuses les mieux rémunérées commencent enfin à le ressentir dans leur portefeuille.
Mais comparaison n’est évidemment pas raison. Il est difficile d’imaginer qu’une joueuse, même la mieux payée, signera un jour un contrat approchant ne serait-ce que de loin l’offre astronomique récemment faite par le club saoudien Al-Nassr à Cristiano Ronaldo.
Ronaldo sur une autre planète
À 40 ans, en effet, la star portugaise Ronaldo va toucher pas moins de 200 millions d’euros par an, si l’on en croit les révélations du quotidien espagnol Marca. Oui, oui, on parle bien d’un montant mensuel de 16,67 millions d’euros ! Soit 380 euros par minute ou 6,34 euros par… seconde. Un montant auquel il faut également ajouter 60 millions d’euros de droit à l’image. Des bonus pourraient encore faire grimper la cagnotte au cas où Al-Nassr remportait des trophées ou si CR7 s’octroyait le titre de meilleur buteur de la saison, par exemple. Et on en parle pas ici des contrats de sponsoring annexes que Ronaldo a signés avec des marques célèbres, ni de la monétisation de ses réseaux sociaux personnels. Même si tous les footballeurs masculins ne gagnent évidemment pas de telles sommes indécentes, ce contexte mérite d’être rappelé une fois qu’on évoque le salaire des footballeuses.
Bonmati domine le classement des joueuses les mieux rémunérées avec un million par an
Bien que parfois encore un peu nébuleux voire opaque, le classement des joueuses les mieux payées du moment semble faire la part belle aux championnes du monde espagnole. En tête, on retrouve Aitana Bonmati, joueuse emblématique du FC Barcelone et double Ballon d’Or en titre. Rayonnante au cœur du jeu de la Roja autant que du club catalan, Bonmati peut se targuer de toucher 1 million d’euros par an. Soit un salaire mensuel d’un peu plus de 83.000 euros, qui atteint à peine un 20e de ce que touche Ronaldo. Cela reste néanmoins le salaire le plus élevé pour une joueuse participant à l’Euro 2025.
Footballeuse multi-diplômée puisqu’elle possède un master en sciences de l’activité physique et du sport et un autre en gestion sportive, Bonmati est également une jeune femme engagée. Avec ses presque 2 millions de followers, elle essaie régulièrement de faire passer des messages au sujet de l’égalité des genres. Mais pas que : elle s’engage aussi avec les Nations Unies pour défendre les droits des réfugiés et promeut également le sport auprès des enfants et des jeunes.
Joueuses les mieux payées : Putellas et Walsh complètent le podium
En deuxième position, on retrouve sa coéquipière au FC Barcelone et en sélection nationale, Alexia Putellas. Elle aussi a remporté deux Ballons d’Or (en 2021 et 2022) et gagnerait, selon les médias espagnols, un peu moins de 700.000 euros par an — ce qui fait également partie des plus hauts salaires dans le football féminin.
Derrières elles, on retrouve l’Australienne Sam Kerr (485.000 euros) et l’Américaine Sophia Smits (428.000 euros) qui ne disputent pas l’Euro. Pour compléter le top 5 européen, on retrouve donc l’Anglaise Keira Walsh (Chelsea, 405.000 euros), la Norvégienne Ada Hegerberg (Lyon, 363.000 euros) ainsi que la Française Amandine Henry (Deportivo Toluca, 337.000 euros).
Et les Belges, dans tout cela ?
Globalement, ces exceptions ne sont que l’arbre qui cache la forêt des manquements financiers qui concernent le football féminin. Selon une étude récente diligentée en partenariat avec la Fifa, les équipes qualifiées de niveau 1 (soit 41 clubs de 16 pays), le salaire annuel moyen était d’environ 22.000 euros. Dans notre pays, les footballeuses professionnelles ne touchent pas des salaires mirobolants, parfois moins de 1.000 euros par mois dans des clubs du top en D1 féminine.
Du coup, nos meilleures ambassadrices choisissent souvent la voie de l’exil afin de vivre décemment de leur sport, essayant en parallèle de conclure des accords de partenariat pour mettre du beurre dans leurs épinards. Une joueuse comme Tessa Wullaert (Inter Milan) avait récemment expliqué avoir signé le plus gros contrat de sa carrière en Italie sans en préciser le montant. Mais elle ne toucherait, selon les estimations, qu’environ 200 ou 300.000 euros par an. Or quand on connait son pedigree, cela n’est pas cher payé…
Aperçu des joueuses les mieux payées en 2025
Rang | Nom | Nationalité | Club | Salaire annuel |
1 | Aitana Bonmatí | Espagne | FC Barcelone | 1 000 000 € |
2 | Alexia Putellas | Espagne | FC Barcelone | ~700 000 € |
3 | Sam Kerr | Australie | Chelsea | 485 000 € |
4 | Sophia Smith | États-Unis | Portland Thorns | 428 000 € |
5 | Keira Walsh | Angleterre | Chelsea | 405 000 € |
6 | Ada Hegerberg | Norvège | Olympique Lyonnais | 363 000 € |
7 | Amandine Henry | France | Deportivo Toluca | 337 000 € |