Challenger Pro League 2025-2026: favoris, outsiders et réforme
La Challenger Pro League 2025‑2026 débute ce week-end, dans un contexte de changement : 17 équipes engagées, une réforme controversée des équipes U23 et des objectifs clairement différents selon les clubs. Ladbrokes News vous présente la nouvelle saison de la deuxième division belge.
Favoris à la montée en Challenger Pro League 2025‑2026 : Courtrai et le Beerschot en pole position
Au sommet des ambitions, Courtrai et le Beerschot affichent leur volonté de remonter en Jupiler Pro League dès cette saison. Courtrai s’est renforcé avec Lennart Hens, Gilles Ruyssen et Jellert Van Landschoot, des joueurs expérimentés taillés pour ce niveau. De son côté, le Beerschot a recruté Xavier Gies, Glenn Claes et Bas Van den Eynden. Les Anversois sont sur le point de se faire reprendre par des investisseurs japonais. Les deux équipes sont armées pour jouer les premiers rôles.
Outsiders crédibles : la course aux play‑offs ouverte
Derrière les favoris, plusieurs clubs se positionnent comme prétendants sérieux aux play-offs : le Patro Eisden à été particulièrement actif sur le marché des transferts en
accueillant 12 nouveaux joueurs. Une instabilité inhabituelle pour la formation limbourgeoise qui avait raté la montée contre le Cercle de Bruges lors du test-match. Il faudra peut-être un peu de temps pour voir les hommes de Stijn Stijnen trouver leur rythme de croisière dans cette compétition.
Le RWDM a connu beaucoup de remous en interne avec le changement de nom en Daring Brussels avant de revenir sur RWDM Brussels. Sportivement, le club bruxellois a engagé Frederic Frans comme entraîneur. Ce dernier vise la montée mais comment l’envisager sans Abe, Halifa et Laaziri ?
Après un exercice complètement raté, Lommel sera revanchard. Les arrivées de Nicolas Rommens et de Tom Reyners apporteront de l’expérience à cette jeune équipe limbourgeoise, toujours sous le giron de City Group.
Enfin, Beveren, qui s’est débarrassé d’éléments comme Filipovic, Wuytens, Limbombe et Bateau, sera à surveiller mais devra encore se renforcer pour rivaliser avec les meilleures équipes de la série.
Maintien et premiers pas en Challenger Pro League 2025‑2026 : l’Olympique de Charleroi en phase d’apprentissage
Néo-promu de Nationale 1, l’Olympique de Charleroi vise d’abord le maintien, conscient des exigences de sa première saison en division professionnelle. L’effectif reste fidèle à sa logique de stabilité, s’appuyant sur des joueurs déjà en place pour accumuler de l’expérience à ce niveau. Les rivaux pour le maintien seront sans doute Seraing, les Francs Borains et Lokeren. Igor De Camargo fera des débuts attendus comme T1 chez les Hennuyers au sein du club de Georges-Louis Bouchez.
Plusieurs candidats pour le ventre mou
En théorie, ces équipes ne devraient pas être inquiétées par le maintien mais n’ont pas les armes pour viser la montée : le RFC Liège, le Lierse et Eupen. Les Lierrois vont encore chercher à se renforcer dans le compartiment offensif dans le but d’accrocher une place dans le Top 6.
Le flou autour de la réforme U23 : entre protection et pression
La réforme adoptée en 2025 prévoit qu’au moins quatre équipes U23 ne peuvent pas être reléguées. Une aubaine pour le promu Jong AA Gent. Ce dispositif est contesté par plusieurs clubs historiques (Union, Lokeren, Seraing, Francs Borains) auprès de l’Autorité belge de la concurrence (ABC). En cas d’appel validé, les équipes U23 pourraient être reléguées, modifiant profondément les stratégies en bas de classement.En attendant, la mécanique du championnat reste classique : les deux premiers montent directement en D1A, le troisième affrontera le 16ᵉ de l’élite en barrage. Aucun club ne descendra sauf évolution du règlement. Cette stabilité provisoire sert de sas vers une réforme plus large attendue dès 2026‑2027.
Les équipes espoirs – Club NXT, RSCA Futures, Jong KAA Gent et le Jong Genk – continueront à nourrir le spectacle, en alternant jeunesse, fougue et imprévisibilité. Elles joueront sans pression excessive, mais leur place dans le classement pourrait bien devenir plus cruciale que prévu si la réforme venait à évoluer en cours de saison.
