RAAL La Louvière : quelles sont les pépites à tenir à l’œil ?

La RAAL La Louvière ne compte que quatre points en Jupiler Pro League. Pourtant, lors des six premières journées, les Loups ont affiché un visage séduisant. Les promus ont fait mieux que se défendre face à des adversaires comme le Standard de Liège, l’Union Saint-Gilloise ou encore le KV Mechelen. À l’image de Marcos Peano, Thierry Lutonda et autres Owen Maës, les Louviérois ont des ressources.

Si l’effectif de Frédéric Taquin ne présente aucun nom ronflant (hormis Alexis Beka Beka), qui n’a pas encore disputé la moindre minute en match officiel), force est de constater que le noyau vert et blanc est composé de plusieurs pépites. Méconnus il y a encore quelques mois, plusieurs joueurs de l’Easi Arena voient leur cote grimper au rythme de leurs séduisantes prestations.

Marcos Peano (26 ans) : l’étincelant Argentin

Arrivé en Belgique l’été dernier sur les bons conseils de Nicolas Frutos, le gardien Marcos Peano a rapidement conquis le cœur des supporters. Si son style avait d’abord surpris en Challenger Pro League, son efficacité ne fait désormais plus l’ombre d’un doute en Jupiler Pro League. Bien que La Louvière ait déjà concédé huit buts jusqu’ici, le portier sud-américain en a au moins sauvé le double. En ce début de saison, il a déjà été élu homme du match à trois reprises. La RAAL a eu la bonne idée de le prolonger jusqu’en 2028.

Djibril Lamego (22 ans) : la pépite tricolore

Djibril Lamego est passé de la cinquième division française à l’élite belge en deux saisons à peine. Et ce, sans la moindre période d’adaptation. Vif, solide à la récupération, précis dans le geste, soigneux à la relance : le natif de Saint-Denis a impressionné. Pour poursuivre sa progression, il sait qu’il doit encore améliorer son leadership et gagner en maturité. Avec de telles qualités, il a les arguments pour briller au-delà du Hainaut. Et dire qu’il était prêt à arrêter le football une paire d’années plus tôt.

Thierry Lutonda (24 ans) : le jeune belge au parcours atypique

Thierry Lutonda a un parcours atypique. Né à Liège, il a tapé ses premiers ballons à Rocourt avant de filer au Standard… puis à Anderlecht. De la Capitale, l’arrière gauche s’est ensuite exilé aux Pays-Bas pour y découvrir le plus haut niveau : d’abord au RKC Waalwijk, puis au PEC Zwolle. À 24 ans à peine, il est pourtant déjà l’un des joueurs les plus expérimentés de l’équipe de Frédéric Taquin. Et ça se ressent : en Jupiler Pro League, Lutonda enchaîne les minutes et les prestations XXL. Un véritable atout pour la RAAL.

Jordi Liongola (25 ans) : le génie belgo-burundais

Idole des réseaux sociaux, Jordi Liongola évolue à La Louvière depuis la saison 2022-2023. L’ailier formé au Standard, indéboulonnable de la D3 à la Jupiler Pro League, est le Louple plus utilisé par Frédéric Taquin. Et ça se comprend : l’international burundais engloutit les kilomètres, aussi bien offensivement que défensivement. À l’aise balle au pied, il joue simple et sait inscrire de jolis buts. Les points à corriger ? Le dernier geste, le dernier dribble, la dernière passe. Prolongé cet été jusqu’en 2029, il devrait accumuler les titularisations… sauf si un club a la bonne idée de le débaucher.

Owen Maës (26 ans) : le magicien guadeloupéen

Après avoir pas mal bourlingué, Owen Maës a pris ses quartiers à La Louvière. Son temps d’adaptation a peut-être été un peu long mais son génie footballistique en fait un joueur qu’on aime voir à l’œuvre. Redoutable balle au pied, il peut, dans un bon jour, donner le tournis aux défenseurs adverses. À Malines par exemple, c’est son travail qui a été à l’origine du but égalisateur. Son irrégularité reste un frein, mais avec l’accumulation des matchs et un brin de confiance en plus, l’ancien Monégasque a tout pour rapporter des points à la RAAL.

Et les autres ?

Il y a du talent dans cette équipe louviéroise. Encore novices en Jupiler Pro League, certains garçons vont assurément prendre du galon au fil de la saison. On pense notamment à Maxence Maisonneuve, Maxime Pau ou encore Oucasse Mendy. L’accumulation doit leur permettre de gagner en expérience. Il reste maintenant à transposer cette dynamique positive, déjà visible sur la pelouse, en résultats concrets et en points au classement général.

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