Voilà pourquoi la CAN 2025 sera la meilleure CAN de l’Histoire

Prévue du 21 décembre au 18 janvier au Maroc, la Coupe d’Afrique des Nations propose un plateau particulièrement relevé. Alors que le foot africain ne cesse de se développer, il va également bénéficier d’un éclairage relevé dans une ambiance qui sera tout sauf feutrée.   

La Coupe d’Afrique des Nations, c’est déjà pour bientôt ! Habituellement organisée au cœur de l’hiver, ce qui a pour conséquence directe de chambouler certains championnat européens importateurs de talents africains, l’édition 2025 démarrera précisément le 21 décembre au Maroc. Entre le match d’ouverture qui opposera le pays hôte aux Comores à Rabat, au 18 janvier, date de la finale également prévue à Rabat, les meilleures équipes africaines vont en découdre pour briguer le titre continental.

Pour certains observateurs, cette 35e édition de la CAN, disputée pour la 2e fois de l’histoire au Maroc (après 1988) s’annonce comme l’une des meilleures, si pas la meilleure, de l’histoire. Décryptage.

CAN : Le Maroc favori à domicile

Deux ans après le 3e sacre continental de la Côte d’Ivoire, sur ses terres, le Maroc figure au rag du favori au gain d’un trophée qu’il n’a soulevé qu’à une seule reprise dans son histoire. C’était en 1976, soit il y a près de 50 ans !

Fort de l’appui de son public mais aussi de son expérience, l’équipe entraînée par Walid Regragui entend bien frapper un grand coup sur son sol. Demi-finaliste du dernier Mondial, le Maroc compte en ses rangs des joueurs d’expérience et particulièrement doués techniquement et tactiquement.

Parmi eux, on peut évidemment citer le capitaine et arrière droit Ashraf Hakimi (PSG) ou l’ailier du Real Madrid, Brahim Diaz (Real Madrid). Mais on s’intéressera également aux prestations des anciens Belgicains Sofyan Amrabat (Betis, ex Bruges), Bilal El Khanouss (Stuttgart, ex Genk) ou encore Chemsdine Talbi (Sunderland, ex Bruges), qui a récemment préféré opter pour le Maroc que pour la Belgique.

Le Ghana, principal absent de cette Coupe d’Afrique

Bien sûr, le Maroc ne sera pas le seul prétendant à la victoire finale, qui s’annonce très disputée. Lors de cette Coupe d’Afrique des nations qui aurait dû à la base être organisée en Guinée, pas moins de 24 équipes nationales seront présentes dans les starting-blocks. Toutes n’auront pas les mêmes ambitions.

Parmi elles, il n’y aura aucune nation néophyte mais deux petits Poucets, tout de même. Les Comores (105e au classement Fifa) ainsi que le Botswana (Fifa 139) sont en effet les deux seules équipes à ne disputer que la deuxième Can de leur histoire.

A l’inverse, l’Egypte avec ses 27 participations et ses 7 sacres continentaux, est la plus régulière à ce niveau devant la Côte d’Ivoire (26 participations, 3 victoires) et le Cameroun (22 participations, 5 victoires).

De son côté, la Tunisie, qui disputera également cette compétition pour la 22e fois, est la nation qui est en place depuis le plus longtemps. Depuis 1994, elle est la seule à avoir enchaîné 17 participations consécutives.

Au rang des absents, on pointera essentiellement le Ghana (4 sacres), qui a terminé bon dernier de son groupe qualificatif et manquera la Can pour la première fois depuis 2004.

Les Eléphants entament la défense de leur titre

Parmi les autres outsiders potentiels, on peut notamment citer la Côte d’Ivoire. Talentueux et ambitieux, les Eléphants entendent mener à bien la… défense de leur titre. Jusqu’ici, seules deux équipes ont su réaliser pareil doublé : le Cameroun, en 2000 et 2002, ainsi que l’Egypte, qui avait même réussi un triplé en 2006, 2008 et 2010.

L’Algérie, de son côté, a également de fameux atouts à faire valoir. Elle possède des cadres expérimentés et des jeunes prometteurs au rang desquels Riyad Mahrez (Al-Alhi), Adem Zorgane (Union) ou Mohamed Amoura (Wolfsburg, ex Union). Et les derniers résultats des Fennecs prouvent le succès du mélange réussi par Vladimir Petkovic, pourtant peu épargné par les critiques depuis son arrivée. Derrière, le Sénégal, le Nigéria, le Cameroun ou même l’Afrique du Sud d’un certain Hugo Broos peuvent également espérer jouer les trouble-fête.

CAN : des infrastructures à la hauteur de l’événement

Cinq ans avant d’accueillir certains matchs de la Coupe du monde, le Maroc va en tout cas tenter de faite ses preuves au niveau international. Avec 9 stades neufs ou parfaitement rénovés, ses infrastructures semblent dignes de l’événement. Le stade Moulay Abdellah à Rabat, qui accueillera notamment le match d’ouverture et la finale, a été reconstruit et inauguré le 4 septembre. Il s’agit de la 2e plus grande enceinte de la compétition avec 69 000 places, derrière le stade Ibn-Batouta de Tanger (75.600 places).

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