Du 26 août au 18 septembre, la Vuelta a Espana 2023 prendra une part centrale de l’actualité cyclisme. A travers ce journal de bord, nous retracerons les moments clés de chaque étape sous l’œil de Remco Evenepoel.
Mardi 12 août 2023 : Liencres Playa – Bejes ou la prise psychologique de Jonas Vingegaard
14h46 : le départ réel de l’étape est donné. Une interrogation demeure sur la stratégie de Remco Evenepoel. Au soir de sa victoire dominicale, le porteur du maillot de meilleur grimpeur avait annoncé vouloir lâcher du temps sur cette étape, pour pouvoir prendre les échappées plus facilement les deux jours suivants. Un choix surprenant tant l’arrivée inédite à Bejes correspond aux caractéristiques du belge de la Soudal Quick Step.
14h55 : dans les premières difficultés non répertoriées du parcours, un groupe de grimpeurs/puncheurs se détachent. Très vite, ils comptent près d’une cinquantaine de secondes d’avance. L’équipe Ineos Grenadiers par le biais de ses rouleurs se met à rouler pour réduire l’écart et propulser Jonathan Castroviejo.
15h08 : les équipes non représentées viennent prêter main forte à l’équipe britannique. Parmi elles on compte les Intermarché Circus Wanty et les Arkéan Samsic. Le temps presse, mais l’écart descend lentement. C’est une lutte physique et psychologique qui s’enclenche entre l’échappée et le peloton.
15h21 : dans la courte bosse, situé à 92 kilomètres de l’arrivée, Jonathan Castroviejo tente de combler la vingtaine de secondes avec le groupe. C’est un échec. Les Grenadiers sont obligés de reprendre le manque avec Filippo Ganna et Omar Fraile au sacrifice.
15h31 : désormais à moins de 15 secondes, les Bahrain Victorious et les Lidl-Trek pointent le bout de leur nez. Ce qui permettra la jonction avec le groupe de tête. Tout est à refaire ?
15h53 : un groupe s’extirpe du peloton. Cependant, le peloton ne semble pas encore abdiquer.
16h04 : l’étape est courte, la bataille a été rude pour dessiner la bonne échappée du jour. Il reste moins de 60 kilomètres désormais à parcourir sur les 120 de la journée. L’équipe Jumbo-Visma prend en main le peloton.
16h30 : Robert Gesink et Dylan van Baarle sont aux mains du peloton. L’écart ne dépasse guère la minute. Tout porte à croire que les Jumbo-Visma ont jeté leur dévolu sur l’étape du jour. L’équipe de Richard Plugge a décidé de frapper fort à l’entame de la troisième semaine.
16h44 : Kaden Groves dans l’échappée prend les points au sprint intermédiaire. Sa mission de la journée est faite. L’australien se relève.
16h52 : le peloton est désormais sous les trente secondes, il ne fait aucun doute sur la tournure de la journée. Mattia Cattaneo décide de ne pas prolonger le supplice en tête de course et abandonne ses compagnons d’infortune à leur triste sort.
17h05 : l’échappée est reprise à 10 kilomètres de l’arrivée. C’est au tour d’Attila Valter de faire le pied de l’ascension finale.
17h11 : pas de doutes sur les intentions de Remco Evenepoel. Le belge se désintéresse de l’étape du jour. Il compte bel et bien reperdre du temps au classement général pour avoir la latitude nécessaire dans ses offensives.
17h16 : attaque de Jonas Vingegaard, qui fait immédiatement le trou sur le reste du peloton. Finn Fisher-Black se lance à sa poursuite. Quelques encablures derrière lui, on trouve Wout Poels et Michael Storer.
17h21 : incompréhension, le groupe des leaders à laisser près d’une minute de crédit à Jonas Vingegaard. Pourquoi les émiratis ont-ils laisser le groupe des leaders s’enterrer derrière. Ce ne sont pas les attaques de Joao Almeida qui arrangeront la situation de Juan Ayuso.
17h22 : attaque de Primoz Roglic, le vainqueur du Giro d’Italia se lance à la poursuite vaine de son équipier. Cependant, le leader émirati et celui de Movistar arrivent à faire le jump. Sepp Kuss, leader du classement général semble à la peine.
17h24 : Jonas Vingegaard s’adjuge la victoire et reprend plus d’une minute sur tous les coureurs du classement général. Désormais, le danois n’est plus qu’à 17 secondes de son coéquipier. Le danois dédie sa victoire à Nathan van Hooydonck, son compagnon de chambrée pendant l’année, gravement blessé à l’hôpital mais désormais hors de danger.
Mercredi 13 août 2023 : Ribadesella/Ribeseya – Altu de l’Angliru ou la guerre interne chez Jumbo-Visma
13h57 : au départ, Remco Evenepoel ne fait pas illusion. Le Belge désire être dans l’échappée du jour pour aller grapiller le maximum de points au classement de la montagne.
14h17 : après moulte attaques, un groupe réussit à se dégager. Evidemment, le porteur du maillot à pois est présent en compagnie de Mattia Cattaneo.
15h15 : à l’avant, il faudra être costaud pour s’imposer. La Jumbo-Visma a mis les moteurs en route. L’échappée ne compte qu’à peine deux minutes d’avance. Pas de doute, il faudra appuyer dans les difficultés pour avoir le maximum de crédit possible.
15h27 : dans l’Alto de la Colladiella, Marc Soler attaque en tête de peloton. Visiblement, les UAE émirates ont un plan derrière la tête. Le groupe de tête implose, il ne reste bientôt plus que Mattia Cattaneo et Remco Evenepoel.
15h39 : Remco Evenepoel réussit la première partie de sa mission en prenant 10 points au sommet.
16h00 : Le duo stabilise l’écart dans la vallée sur le peloton qui pointe à 2’42’’. Marc Soler lui à une petite minute d’avance sur le peloton des leaders.
16h03 : après un travail d’orfèvre, Mattia Cattaneo s’écarte félicité par Remco Evenepoel. Le belge est en mission dans l’Alto del Cordal. Le peloton quant à lui accélère le rythme et revient aux alentours des deux minutes.
16h20 : Remco Evenepoel prend les 10 points au sommet et semble ne prendre aucun risque dans la descente technique. Selon toute vraisemblance, le Belge en a terminé de sa journée et ne se battra pas pour la victoire d’étape.
16h30 : au pied de l’Angliru, le belge ne compte plus que 1’23’’ d’écart avec le peloton. Le coup de pédale n’est pas prononcé, il règle son compteur et n’est pas en position de tueur. Pourtant l’écart ne fond pas tant que ça.
16h51 : attaque de Romain Bardet au pied des premiers contreforts de l’Angliru, La Bahrain Victorious prend les choses en main. Remco Evenepoel est repris dans la foulée.
16h53 : les leaders éclatent tous comme des popcorns. Joao Almeida, Cian Uitjdebroeks et Juan Ayuso à la surprise générale.
16h55 : le rythme des Bahrain est infernale, il ne reste plus que des bahrainistes, le trip des Jumbo et Enric Mas. Cependant, l’Espagnol va finir par craquer.
17h03 : sous la barre des 3 kilomètres, à l’endroit où il avait craqué en 2020, c’est le moment que choisit Primoz Roglic pour porter son attaque.
17h05 : Mikel Landa tente de faire le jump avec les deux premiers du classement général dans sa roue.
17h06 : Sepp Kuss fait le jump sur Primoz Roglic
17h07 : c’est désormais un trio de Jumbo-Visma qui se porte en tête.
17h08 : Sepp Kuss craque. L’américain porte un message à l’oreillette. Primoz Roglic ne se retourne pas et continue d’appuyer. Pas de cadeau d’anniversaire pour l’américain qui souffle ses 29e bougies.
17h09 : Mikel Landa qui est revenu sur Sepp Kuss tente de réduire l’écart sur le duo de tête. Devant Jonas Vingegaard est en maitrise dans la roue du slovène. Si la logique est respectée, le vainqueur du Tour de France laissera la victoire à ce dernier.
17h13 : victoire amère de Primoz Roglic, qui n’a pas comblé son écart au classement général sur son futur rival sur le Tour de France 2024. Assiste-t-on à la première guerre psychologique en vue du leadership de l’équipe néerlandaise ?
17h14 : Sepp Kuss vient prendre la troisième place de l’étape et les bonifications pour conserver son maillot rouge. Conscient d’avoir fait le sprint à Landa qui aura mené le tempo toute la montée, l’Américain ira s’excuser auprès de l’Espagnol pour lui avoir contesté la troisième place. Marquant le respect du travail accompli par son adversaire, mais la nécessité de se battre pour sa tunique rouge.
Chez les suiveurs, les déclarations de Primoz Roglic ne font guère l’unanimité. Sepp Kuss semble avoir les faveurs du public pour remporter cette Vuelta a Espana. Mais désormais avec 3 minutes d’avance sur le quatrième du classement général, les Jumbo-Visma doivent résoudre le problème du leadership de ce Tour d’Espagne. Doit-on laisser se battre les deux leaders désignés au risque d’éjecter Sepp Kuss du podium ? Ou doit-on récompenser la loyauté et le sacrifice de Kuss pendant les quatre dernières années ?
Jeudi 14 août 2023 : Pola de Allande – La Cruz de Linares ou le panache de Remco Evenepoel
12h56 : les premiers coups de fusil sont donnés en tête de peloton
13h09 : Remco Evenepoel ne tarde pas à pointer le bout de son nez et emmener dix coureurs sur son porte-bagage. Ce groupe rejoint le trio de tête et l’écart s’envole à 6 minutes. L’échappée du jour est validée. L’absence dans le groupe de tête de Romain Bardet et Michael Storer est une bénédiction pour le leader de la Soudal Quick Step, qui n’aura pas à se battre corps et âme pour les points du maillot de meilleur grimpeur. Le maillot de meilleur grimpeur devrait revenir sauf incidents sur les épaules du belge.
14h42 : L’écart passe le gap des 10 minutes.
15h36 : le maillot de meilleur grimpeur est mathématiquement acquis pour Remco Evenepoel. Ne reste plus qu’à le ramener à Madrid. Désormais, c’est serein que le Belge peut se concentrer sur les victoires d’étape.
16h33 : le groupe de tête rentre sur le circuit final et aborde la première ascension de la Cruz de Linares.
16h35 : attaque d’Andreas Kron, suivi de Remco Evenepoel. Très vite, les trois meilleurs vont se détacher. Le Belge ne sera plus accompagné que de Damiano Caruso et Max Poole.
16h49 : juste avant le passage le plus pentu de la Cruz de Linares, Remco Evenepoel choisit de s’isoler en tête de course.
16h59 : Remco Evenepoel bascule en tête avec plus de 1 minute 30 sur Max Poole. C’est serein que le maillot à pois peut aborder la descente. Damiano Caruso pointe quant à lui à 20 secondes du coureur de DSM. Un écart qu’il comblera après la descente.
17h17 : Remco Evenepoel aborde la dernière montée de la Cruz de Linares. Il ne fait aucun doute sur la victoire du Belge en patron. Dans le peloton, on assiste à une attaque d’Aleksandr Vlasov qui sera finalement rappelé à l’ordre par le peloton.
17h39 : attaque de Mikel Landa qui éparpille le peloton des leaders. Ce ne sont plus que les six premiers du classement général qui sont présents. On assiste à plusieurs attaques. Les Jumbo-Visma, notamment sous le tempo de Jonas Vingegaard, font bloc autour de Sepp Kuss. La stratégie des Jumbo-Visma est dès à présent visiblement : le podium doit rester comme tel.
17h43 : victoire de Remco Evenepoel de la tête et des épaules. Le Belge signe son troisième succès sur cette édition 2023 de la Vuelta a Espana.
17h51 : attaques successives de Juan Ayuso et d’Enric Mas, Sepp Kuss saute immédiatement dans la roue des Espagnols.
17h54 : sur la ligne d’arrivée, le groupe Sepp Kuss franchit la ligne d’arrivée. Jonas Vingegaard s’est laissé décroché pour que son leader reprenne un peu de marge. La hache de guerre est plantée. A l’arrivée, le Danois répètera ce qu’il avait dit au départ de l’étape.
Vendredi 15 août 2023 : La Baneza – Iscar ou l’épuisement général du peloton
13h30 : le départ de l’étape est donné. La journée est profilée sprinteur. Seulement, en troisième semaine, les baroudeurs ont plus de chance de s’imposer. Mais pour se faire, il faudra composer avec un vent défavorable toute la journée.
13h43 : un quatuor se dégage après de nombreuses hésitations dans le peloton. Ils n’obtiendront pas plus de 2’45’’.
14h15 : les Alpecin Deceuninck et les émiratis ont décidé de ramener le peloton à la minute et demie du groupe de tête.
16h15 : le peloton revient à une trentaine de secondes à 50 kilomètres de l’arrivée.
16h51 : l’échappée est reprise par le peloton. Quelques attaques timides ont lieu. Des coups d’épée dans l’eau.
17h12 : chute du maillot vert de meilleur sprinteur à 2 kilomètres de l’arrivée.
17h13 : dans le chaos créé par la chute, Alberto Dainese s’impose devant Filippo Ganna et Marijn van den Berg.
Samedi 16 août 2023 : Manzanares el Real – Guadarrama ou l’excès de confiance d’Evenepoel
12h02 : départ de l’épreuve au pied du Collado del Portazgo. Les attaques sont nombreuses. Au sommet de la difficulté, un groupe d’une trentaine d’unités s’est détaché. Aucun homme dangereux au classement général est présent. Les Jumbo-Visma laissent filer.
13h00 : au bout d’une heure de course, le scénario semble se dessiner. Ils sont 31 en tête de course à se disputer la victoire d’étape. L’échappée compte 3’30’’ d’avance sur le peloton. Sauf retournement improbable, le peloton ne les reverra jamais. En tête, Remco Evenepoel est épaulé de Mattia Cattaneo, Louis Verveake et James Knox. Comment les Soudal Quick Step vont-ils la jouer ? Vont-ils faire all-in sur Remco Evenepoel dans un profil à la Liège-Bastogne-Liège ? Ou vont-ils jouer du surnombre ?
14h00 : l’échappée compte désormais 5 minutes d’avance environ.
15h20 : c’est l’heure des premières offensives en tête de l’échappée. Il reste 72 kilomètres à parcourir. Les attaques se multiplient dans l’Alto de Santa Maria de la Alameda.
15h38 : une fois l’échappée reformée, les Soudal Quick Step décide de prendre l’échappée à leur compte. James Knox et Louis Vervaeke sont sacrifiés. Remco Evenepoel pilote ses coéquipiers comme sur les classiques. C’est vers un requiem qu’il faut se diriger.
16h00 : plus de 8 minutes d’avance. Le peloton est totalement désintéressé. UAE et Bahrain ne tentent aucune manœuvre. L’étape était taillée pour un feu d’artifice. La montagne risque fort d’accoucher d’une souris.
16h10 : James Knox en a fini, c’est au tour de Vervaeke de se mettre à la planche.
16h40 : le moment clé de l’étape, l’échappée a attendu la dernière ascension du jour pour s’expliquer. Mattia Cattaneo prend désormais le groupe à son compte juste avant le passage pavé de l’Alto San Lorenzo de El Escorial.
16h43 : l’attaque de Remco Evenepoel se fait attendre. Tant et si bien que Wout Poels décide de passer à l’offensive. Suivi de près par Lennert van Eetvelt. Remco Evenepoel ne réagit pas. Le Belge de la Soudal Quick Step n’est pas dans un grand jour.
16h46 : Marc Soler fait le jump sur le duo de tête. Derrière, Mattia Cattaneo maintient l’écart jusqu’à l’attaque de Remco Evenepoel. Le Belge lisse son effort pour basculer non loin au sommet.
16h49 : Pelayo Sanchez contre Remco Evenepoel, signe que le belge commence à payer les efforts consentis en troisième semaine.
16h51 : Remco Evenepoel revient sur le quatuor de tête dans la descente et contre immédiatement. Marc Soler ramène tout ce beau monde. C’est vers un sprint à cinq qu’on se dirige.
16h54 : attaque du désespoir de Mikel Landa qui est ramené dans les rangs par Primoz Roglic. Le Slovène se contient et garde un œil sur son leader.
16h59 : le groupe de tête collabore pour ne pas voir le contre de derrière rentrer.
17h02 : avant le dernier virage à 450 mètres, Wout Poels anticipe du fond du groupe. Remco Evenepoel non alerte est surpris. Le trou est fait, malgré un superbe effort, il échoue de peu face au coureur néerlandais. L’intelligence a payé face à la force. Trop sûr de lui, le maillot à pois a probablement pêché par orgueil.
Dimanche 17 août 2023 : Hipodromo de la Zarzuela – Madrid ou « the show must go on »
17h19 : départ de l’étape de gala à Madrid, un sprint final attendu le peloton avant de couronner ses rois des différents classements généraux et annexes.
18h57 : Kaden Groves remporte le sprint intermédiaire. Remco Evenepoel s’est totalement désintéressé des points. L’Australien peut être soulagé, sauf contreperformance et victoire du Belge, le maillot vert lui est acquis.
18h58 : attaque du duo Bora Hansgrohe : Lennard Kamna et Nico Denz à l’entrée du circuit, suivi de Rui Costa. Le trio va prendre une vingtaine de secondes d’avance sur un peloton emmené par les Ineos Grenadiers et les Alpecin Deceuninck.
19h05 : attaque de Remco Evenepoel avec dans sa roue un trio de Grenadiers dont Filippo Ganna et Kaden Groves. Mieux vaut ne pas laisser filer ce groupe, de craintes de ne plus revoir ces gaziers.
19h11 : Omar Fraile et Kim Heiduk ont donné leur maximum pour propulser le groupe de tête. Ils sont désormais six coureurs en tête de course. Les équipes de sprinteurs piégées vont se casser une à une les dents dans la poursuite.
19h23 : La Alpecin Deceuninck malgré un écart maintenu à une vingtaine de secondes est là pour casser les relais. Ça sent bon pour le groupe de tête à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée.
19h41 : à 8 kilomètres de l’arrivée, les espoirs d’un retour grandissent. Le peloton n’est plus qu’à 8 secondes. Cependant, la main d’œuvre pourrait manquer dans le final.
19h44 : dernier tour haletant, le bras de fer est engagé. Qui aurait cru à pareil scénario.
19h49 : à la flamme rouge Rui Costa, Nico Denz et Filippo Ganna décide de ne plus passer. Lennard Kamna, le moins rapide du groupe décide de se sacrifier.
19h50 : situation ubuesque, le groupe de six décide de se regarder dans la dernière ligne droite. Le peloton recolle
19h51 : Remco Evenepoel décide de lancer à 500 mètres. Foutu pour foutu, le Belge tente le coup du désespoir avec Kaden Groves dans sa roue. Le sprinteur de la Alpecin Deceuninck a un boulevard. On l’attendait s’imposer, mais dans le peloton. Il n’en a rien été, le maillot vert s’impose en échappée. Filippo Ganna et Nico Denz complète le podium, bien que repris par le peloton.
Remco Evenepoel repartira de cette Vuelta a Espana avec le titre de super combatif, le maillot de meilleur grimpeur et trois victoires d’étape. Le bilan n’est pas celui espéré mais le Belge a su se réinventer et se trouver de nouveaux objectifs. Et il compte bien viser (à nouveau) le classement général lors des prochaines éditions.
