Le Club Bruges est-il sorti de l’ornière après sa première victoire en championnat ?

Que se passe-t-il au Club Bruges ? Juste avant le dernier week-end, le champion en titre flirtait avec le fond du classement. Le bilan d’un point sur neuf n’est pas digne d’un champion. Qu’est-ce qui cloche en Venise du Nord ? La première victoire acquise le week-end dernier contre l’Antwerp sera-t-elle le déclic tant attendu ?

Au sortir d’un mercato estival plutôt confiant et des matchs amicaux probants, le Club Bruges a débuté sa saison en butant sur l’Union Saint-Gilloise, victorieuse de la Coupe début mai, qui s’est emparée de la Supercoupe il y a tout juste un mois. Trente jours plus tard, les Flandriens viennent de fêter leur… premier succès de ce championnat 2024-2025 via un penalty transformé par Gustaf Nilsson, sa recrue venue de la RUSG, à neuf minutes du terme de cette rencontre au Jan Breydel Stadion face à l’Antwerp. Jusque-là, les Blauw en Zwart n’avaient engrangé qu’un point sur neuf, fruit d’un partage contre Malines, accompagné de deux défaites en déplacement, au Standard et à Genk.

Cinq recrues grâce à la vente de Thiago…

Pourtant, grâce à la vente d’Igor Thiago à Brentford pour 33 millions d’euros dès janvier dernier, le Club Bruges s’est assuré une superbe enveloppe pour faire son marché durant l’été, non content du jackpot grâce à sa participation à la Ligue des champions. Les dirigeants de la Venise du Nord ont procédé à quelques transferts : Ardon Jashari (21 ans, milieu défensif international suisse présent à l’Euro), Christos Tzolis (22 ans, ailier international grec) et Zaid Romero (24 ans, défenseur central argentin).

Chacun a coûté environ six millions d’euros, comme Gustaf Nilsson (Union Saint-Gilloise). La moitié seulement a été mise sur la table pour s’attacher les services de Hugo Siquet, (ex-Cercle) en le rappelant de Fribourg. Le Club s’est aussi attaché définitivement les services du gardien Nordin Jackers, prêté par OHL la saison passée et brillant en l’absence de Simon Mignolet.

Nicky Hayen prolongé

Le coach Nicky Hayen, débarqué comme intérimaire pour succéder à Ronny Deila en mars, à l’aube des Champions Playoffs, est lui aussi placer dans la liste. Renforcé par le titre acquis sur le fil, le technicien de 44 ans a signé un contrat à durée indéterminée avec le Club début juin, et a pu profiter de l’intersaison pour préparer cette saison 2024-2025 dans de bonnes conditions. Les matches amicaux ont débouché sur des résultats encourageants, en particulier le dernier, remporté 3-0 face à Norwich, club de Championship.

La victoire qui résout tout ?

Le Club Bruges a battu l’Antwerp ce week-end, mais selon Hein Vanhaezebrouck, devenu consultant, les Blauw & Zwart restent malades. Il a analysé un point en particulier qui pose problème selon lui et qui date de l’ère Deila. « L’un des principaux soucis, c’est l’absence de pressing. Contre l’Antwerp, ça n’allait pas. Dès qu’il y avait du pressing du côté de Skov Olsen, Tzolis était presque back gauche », analyse l’ex-coach de Gand pour Het Nieuwsblad. « En théorie, Tzolis devrait alors venir dans l’axe, presque en tant qu’attaquant. Clairement, ça n’est pas évident pour lui, pas travaillé. Quand l’Antwerp était en contrôle, le Club n’était pas prêt à réagir. »

Nilsson, seul joueur à presser

Gustaf Nilsson, lui, semblait sortir du lot, fruit de son bagage amené de l’Union. « Avec tout le respect que j’ai pour les supporters brugeois qui s’en sont déjà pris à lui, Nilsson est le seul de leur équipe qui court. Le seul qui sprinte pour mettre la pression. Bravo à lui pour son implication. Mais le reste de l’équipe ne suit pas. Je lui dirais même de se calmer, car il perd de l’énergie pour rien. Si tout le monde ne fait pas les courses, les joueurs arrivent trop tard. Alors que si tout le monde le fait, en cinq secondes, tu récupères le ballon », conclut Hein Vanhaezebrouck.

Skov Olsen : restera, restera pas ?

Andreas Skov Olsen n’a pas encore joué de matchs convaincants cette saison. Cela pourrait lui causer des problèmes. Le Norvégien souhaite en effet un transfert, mais cela ne semble pas à l’ordre du jour. Son inconstance, malgré des qualités au-dessus de la moyenne évidentes, commence à exaspérer. Lorsqu’il est motivé, le Norvégien de 24 ans est imbattable sur son côté droit. Il glisse alors au-delà des adversaires comme s’ils n’étaient pas là. Ou il rentre à l’intérieur et frappe de son pied gauche. On sait qu’il le fera, mais personne ne peut l’empêcher….mais seulement quand il est vraiment dans son match.

Articles similaires

Sofiane Boufal, entre espérances et interrogations pour l’Union

Quel avenir pour Arnaud Bodart au Standard ?

Challenger Pro League : paris sportifs et pronostics pour la 2e journée

NOS RÉSEAUX

;