Les cinq plus grosses frasques de Didier Lamkel Zé
Enfant terrible du championnat belge, Didier Lamkel Zé aura surtout marqué la Jupiler Pro League par ses frasques. Mais il n’y a pas qu’en Belgique qu’il se sera illustré ailleurs que sur le terrain.
C’est le 24 juillet 2018 que l’Antwerp recrute l’ailier camerounais Didier Lamkel Zé. Sur le papier, il s’agit d’un transfert intéressant. Le joueur avait jusqu’alors montré de belles choses en France, en Ligue 2, sous les couleurs des Chamois Niortais. Les Anversois espéraient attirer un joueur à fort potentiel pour lui permettre de se développer et le revendre avec une belle plus-value ensuite. Mais les choses ne se passeront pas (du tout) comme prévu.
1) Exclusion express
Si les premiers mois du joueur à Anvers se passent relativement bien, le caractère bien trempé du joueur fait des siennes sur les pelouses. Contre le Standard, le 25 janvier 2019, il écope par exemple de deux cartes jaunes en une minute. Mais ce n’est rien par rapport à ce que Didier Lamkel Zé apportera ensuite au rayon des anecdotes plus ou moins drôles.
2) Bagarre avec Jelle Van Damme
Fin mars de cette première saison anversoise, le Camerounais se fait remarquer à l’entrainement. La raison ? Un coup de poing donné à son équipier Jelle Van Damme. Le défenseur affichera pendant plusieurs jours un œil au beurre noir, tandis que Didier Lamkel Zé sera temporairement écarté. “Il m’a porté un coup volontaire. Il l’a fait consciemment. La balle était de l’autre côté du terrain. Tu ne fais pas ça à l’entraînement, jamais”, racontait Van Damme à propos de l’incident.
3) Maillot anderlechtois
Au début du mois de janvier 2021, Didier Lamkel Zé fait tout pour quitter le club et rejoindre la Grèce. Son but est de rejoindre Lazlo Boloni, son ancien coach, au Panathinaikos. Car depuis le mois d’octobre, Lamkel Zé ne joue plus. Histoire de mettre la pression sur l’Antwerp, l’ailier décide de faire n’importe quoi pour se rendre détestable et faciliter un départ. Ainsi, le 4 janvier, il débarque à l’entrainement avec un maillot… d’Anderlecht. Sur ses réseaux sociaux, il ira plus loin, annonçant que « demain, ce sera avec celui du Beerschot ». Finalement, le joueur ne quittera pas le club, sera réintégré dans le groupe et réalisera une deuxième partie de phase classique de feu avec 13 matchs, 7 buts et 3 assists.
4) Des transferts ratés à foison
Lassé du comportement du joueur (on pourrait encore ajouter un penalty tiré alors qu’il n’était pas désigné, des célébrations particulières ou des déclarations traduisant un certain égoïsme), l’Antwerp décide de le prêter. En septembre 2021, direction DAC Dunajská Streda en Slovaquie pendant 6 mois, puis Khimki en Russie pendant 1 mois en 2022, suivi d’une nouvelle location à Metz en avril 2022. Quatre clubs sur une même saison !
Durant l’été, l’Antwerp se met d’accord avec l’Omonia Nicosie, mais le joueur ne se présente pas aux tests médicaux, préférant signer à Ferencvaros. Mais l’Antwerp refuse. Et alors que Didier Lamkel Zé est annoncé au Standard, c’est finalement à Courtrai qu’il débarque… où tout ne se passera pas bien. Après seulement 6 mois, le joueur sera prêté au Maroc, au Wydad Casablanca. Sans surprise, ce passage dans le Maghreb ne sera pas une réussite. De là, il s’engage avec Hatayspor, mais après une demi-saison (une habitude), il repart en France, à Metz. Son instabilité ne lui permettra pas de s’y imposer et il reviendra chez son employeur turc.
5) Deux transferts en deux semaines
Récemment, c’est en deuxième division turque que Didier Lamkel Zé s’est illustré. Après avoir rompu son contrat avec Hatayspor mi-août, il s’est engagé avec le club de Sakaryaspor. Mais le 2 septembre, nouvelle rupture de contrat et direction Fatih Karagümrük, dans la même division. Il semblerait que des payements non-effectués par Sakaryaspor aient rapidement eu raison de la patience du Camerounais. Début octobre, face à ce même club, il marquera un but et donnera un assist.