Que se passera-t-il dans la deuxième partie en Jupiler Pro League ?

Alors que les équipes de Jupiler Pro League vont disputer leurs dernières rencontres de l’année civile, imaginons ce que 2025 pourrait nous réserver. Une plongée dans un futur hypothétique en embrassant certains scénarios un peu fous parfois.

Bruges et Anderlecht payent l’Europe

Dans le haut du classement au Jupiler Pro League, Genk résistera au retour de Bruges pour s’offrir un 5e titre de champion de Belgique. Les Limbourgeois pourront remercier l’Europe où Bruges et Anderlecht brilleront. Après s’être extirpé des barrages, le Club Bruges réussira l’exploit de se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Un parcours en C1 qui coûtera quelques points précieux dans la course au titre.

Même chose pour Anderlecht qui, en Europa League, atteindra la finale de la compétition, mais y sera battu. Soucieux de se donner toutes les chances de remporter un trophée européen, les Bruxellois feront passer le championnat après. D’autant plus qu’une victoire leur offrirait les portes de la Ligue des Champions. Les Brugeois termineront tout de même deuxièmes, tandis qu’Anderlecht échouera au pied du podium.

L’Union et l’Antwerp de retour dans l’anonymat

Pour l’Union, l’aventure européenne ne sera pas du même acabit avec une élimination en huitièmes de finale. En parallèle, l’équipe continuera à perdre des points précieux à gauche et à droite en championnat et ne parviendra pas à accrocher le top 6. Pire, dans les Europe Playoffs, les Bruxellois échoueront à obtenir un ticket européen, se montrant beaucoup trop inconstants.

Même problème pour l’Antwerp qui glissera petit à petit hors du top 6 sur la deuxième partie de saison, notamment après le départ de Vincent Janssen vers l’Arabie saoudite. Dans les playoffs, le Great Old se trainera, totalement démotivé après avoir perdu ses deux premiers matchs. Une saison catastrophique qui poussera le propriétaire du club à investir massivement la saison suivante.

Le Standard fait une remontée folle

Grâce à un mercato hivernal léger, mais terriblement bien ciblé, le Standard parviendra enfin à gagner en régularité. Tout ne sera pas rose, notamment dans le jeu, mais l’assise défensive de l’équipe d’Ivan Leko s’épaissira. Adeptes des petites victoires, les Rouches grapilleront petit à petit leur retard sur le top 6 au point de valider leur ticket avant même la 30e journée. Arrivé sans pression, le club liégeois y jouera des matchs de feu jusqu’à terminer sur le podium. Le dernier match de la saison contre Anderlecht, avec une victoire 2-0 à domicile, sera presque fêté comme un titre après les saisons difficiles vécues par les Liégeois.

Charleroi bascule en Challenger Pro League

Dans le bas de classement, Charleroi continuera à se montrer irrégulier et, pour la deuxième saison de suite, disputera les playdowns. En compagnie de Louvain, de Courtrai et du Beerschot, les Zèbres auront moins de réussite que l’an dernier. Si les Anversois resteront sur la dynamique naufrage qui est la leur en ce moment, pour les Carolos la chute sera plus brutale. C’est lors de la dernière journée que leur sort basculera avec une défaite qui les condamnera à la D2. Une défaite à domicile qui poussera les supporters à envahir le terrain pour exiger la démission de la direction du club. Une ambiance tendue qui se prolongera dans les rues alentours.

Bertaccini meilleur buteur et Diable Rouge

Du côté des joueurs, c’est à Saint-Trond qu’on trouvera le meilleur buteur final de la compétition en la personne d’Adriano Bertaccini. Avec 32 buts inscrits, il sera le symbole d’un STVV retrouvé sur la deuxième partie de championnat. Les hommes de Felice Mazzu lui devront beaucoup, notamment pour leurs succès dans les Europe Playoffs qui permettront aux Canaris d’aller chercher un ticket européen.

D’ailleurs, le Carolo décrochera une première cap avec les Diables Rouges lors des barrages de Nations League contre l’Ukraine, s’offrant même un premier but lors du match retour. En fin de saison, Bertaccini effectuera un retour triomphant à Genk, où il avait été en partie formé.