Hammarby vs. Charleroi : tout savoir sur le futur adversaire des Zèbres

Charleroi retrouve la Coupe d’Europe contre Hammarby. Le 24 juillet prochain, quatre ans après leur dernier périple européen, les Zèbres s’envolent pour la Suède dans le cadre des tours préliminaires de Conference League. À l’exception de la défunte Coupe Intertoto, jamais le Sporting de Charleroi n’a disputé les phases de poules d’une compétition européenne. En déplacement à Stockholm, les Carolos veulent braver l’impossible. Première étape vers le Graal : une double confrontation face à Hammarby. Voici les cinq choses à savoir sur le prochain adversaire des Hennuyers.

1. Hammarby est (presque) invincible à domicile

Hammarby part avec un léger avantage. La première division suédoise n’a pas connu de trêve, puisque la saison… est toujours en cours. Elle ne prendra fin qu’au mois de novembre prochain. Pour l’heure, les joueurs de Kim Hellberg, toujours en rythme et bien en jambes, pointent à la deuxième place du classement général, derrière la surprenante formation de Mjällby et devant l’AIK Solna.

À la veille de la quinzième journée de championnat, Hammarby totalise neuf victoires, trois partages et deux défaites. L’équipe est d’ailleurs la plus solide de la division à domicile. En huit matchs disputés à la 3Arena, les Hammarbaj se sont imposés à six reprises, pour un match nul et une seule défaite (face à Mjällby, le 22 mai dernier). De quoi inspirer les Zèbres ?

2. Hammarby bénéficie du meilleur public de Scandinavie

C’est dans une enceinte de 30 000 places que Charleroi essaiera de se dépatouiller d’Hammarby. Réputée pour son atmosphère chaude et son soutien populaire, la 3Arena impressionne. Tifos spectaculaires, chants animés, ambiance soutenue : le stade de Stockholm est l’un des plus impressionnants du pays.

Depuis plus de dix ans, l’arène (partagée avec le club voisin de Djurgårdens) affiche la meilleure affluence de toute la Scandinavie, avec une moyenne de près de 27 000 spectateurs par match lors des rencontres d’Hammarby. La particularité de ce chaudron ? Sa pelouse. Entièrement synthétique, elle peut influer sur le déroulement de la partie pour des équipes qui, comme Charleroi, sont mieux rodées aux surfaces en herbe.

3. Propriété de Zlatan Ibrahimovic

Hammarby compte sur un soutien de taille, en la personne de Zlatan Ibrahimovic. Fin 2019, l’ex-international suédois est devenu co-propriétaire du club de Stockholm.

Zlatan Ibrahimovic à l’entraînement avec l’équipe suédoise de football Hammarby IF à Stockholm, en Suède, le 13 avril 2020. (Photo : Pontus)

Son investissement a d’ailleurs été considéré comme un véritable pied de nez du côté de Malmö, à la fois son lieu de naissance… mais aussi son club formateur, avec qui il a fait ses débuts en tant que footballeur professionnel. À l’annonce de son intronisation au sein de l’équipe phare de la capitale, des fans de Malmö sont même allés jusqu’à vandaliser une statue de la star.

4. Hammarby a d’abord été un club… d’aviron

Ce duel Hammarby vs Charleroi oppose deux clubs historiques. À elles deux, les formations totalisent 249 ans. Si le Sporting a vu le jour en 1904, Hammarby a été fondé en 1897. Pourtant, la première apparition de l’appellation Hammarby remonte à… 1889 ! Avant d’être une institution réputée dans le microcosme du football scandinave, Hammarby était initialement un club d’aviron.

Plus surprenant encore : bien qu’Hammarby Idrottsförening (de son nom complet) fasse écho dans la mémoire collective comme un grand de Suède, voire d’Europe, les Vert et Blanc n’ont en réalité remporté que deux trophées majeurs en 128 ans d’existence : l’Allsvenskan (championnat de Suède) en 2001 et une Coupe de Suède en 2021. À l’instar de Charleroi, Hammarby n’a jamais disputé de phase de groupe lors d’une compétition européenne.

5. Des similitudes avec Charleroi

Il y a de nombreuses similitudes entre les deux écuries. Cela se ressent notamment auprès des supporters. Originaire de Södermalm, un quartier populaire de Stockholm, Hammarby véhicule un esprit rebelle et populaire, s’oppose à la modernisation excessive du football et revendique un attachement fort à ses couleurs, à la fierté locale, à la responsabilité ou encore à la solidarité collective.

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