STVV contre Standard : Les statistiques compliquées de Felice Mazzu face au Standard
Présent en Jupiler Pro League depuis une dizaine d’années, Felice Mazzu a pas mal bourlingué en Belgique. L’Union, Charleroi, Genk, Anderlecht, le STVV. Le coach a connu divers clubs. L’occasion pour lui de rencontré à de nombreuses reprises certains clubs. À commencer par le Standard de Liège. Force est de constater que les Rouches ne sont pas l’adversaire préféré du mentor belge. Coup d’œil sur ses statistiques face aux Mosans à quelques jours de Saint-Trond – Standard Liège.
Le premier match de Mazzu face aux Liégeois remonte au 22 octobre 2013. Ses Carolos se déplacent alors chez le leader du championnat. Ils mènent à deux reprises mais voient Imoh Ezekiel offrir l’égalité aux locaux dans les arrêts de jeu. Sans le savoir, Mazzu vient de décrocher le premier de ses neuf partages face aux Standardmen.
Dix défaites, huit partages et seulement deux victoires : un bilan compliqué en Jupiler Pro League
En vingt rencontres au plus haut niveau belge, Mazzu n’a jamais réellement trouvé la clé face aux Rouches. Il doit attendre le mois d’août 2021 et le retour de l’Union dans l’élite pour décrocher son premier succès. À l’époque, Mazzu exulte. Il vient enfin de faire vaciller un adversaire qui ne lui a jamais souri. Plus que la victoire, c’est le jeu développé par ses joueurs et l’incapacité des Mosans d’y répondre qui impressionne. Quelques mois plus tard, il remet le couvert en déplacement. Pour la première (et dernière) fois, il s’impose en bord de Meuse. En dehors de ces deux succès, Mazzu n’avait su guider les siens vers le succès face aux Mosans qu’à une seule reprise. En 2014-2015, lors des play-offs de fin de saison avec Charleroi.
Les statistiques de buts ne sont évidemment pas davantage en sa faveur. Avec seize réalisations pour 31 buts encaissés, il évite de peu un ratio doublement négatif.
Un coach qui plaît mais n’a jamais reçu sa chance au Standard
Le plus fascinant dans cette incapacité presque chronique à bousculer le Standard, c’est que Felice Mazzu a failli être Rouche à plusieurs reprises. Entraîneur apprécié et estimé du côté de Sclessin, il a souvent été approché. Sans jamais conclure. À l’image de ses protégés la plupart du temps.
En 2012, alors qu’il est l’entraîneur à succès du White Star en seconde division, Mazzu est contacté par Jean-François De Sart pour reprendre le flambeau de Roy Jans. Une négociation qui en restera au stade de la discussion téléphonique. Quelques jours plus tard, c’est Mircea Rednic qui est annoncé par le club.
Deux ans plus tard, c’est le coach en personne qui invite les dirigeants liégeois à le contacter. Alors en place à Charleroi, il finit par refuser la proposition financière supérieure à ce qu’il a dans le Hainaut. Finement joué. Il est revalorisé quelques instants plus tard par la direction hennuyère. L’ultime approche date de son passage à l’Union. Une nouvelle fois, la transaction n’aboutit pas. Si son caractère pourrait coller avec la mentalité liégeoise, force est de constater que le timing n’a jamais été le bon. S’il venait un jour à terminer sur le banc des locaux à Sclessin, son accueil ne serait peut-être pas le plus chaleureux. Au gré des années, les rayures du Zèbre se dessinent quelque peu sur l’entraîneur. Et lorsqu’on connaît la rivalité entre les deux clans de supporters.
Le STVV, la chance de Felice Mazzu
Désormais chez les Trudonnaires, Felice Mazzu espère bien rompre le signe indien. Il n’en était d’ailleurs pas loin il y a quelques mois. L’arbitrage en avait finalement décidé autrement sur un but de Bertaccini annulé sévèrement.
Chance pour lui, ses adversaires se retrouvent également face à un sacré défi. Sur les quinze dernières années, les Liégeois ne l’ont emporté qu’à une seule reprise au Stayen.
Mazzu saisira-t-il cette opportunité pour améliorer ses statistiques face au Standard ?